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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 10:55

Eh oui ! Le temps file quand on est en bonne compagnie.

C'est aujourd'hui le second anniversaire de « WILD WILD WESTERN », aka « LE BLOG DU WEST » aka « WWW » (pour les intimes uniquement). Deux ans d’exploration d’un cinéma populaire ancien ou plus récent, de films oubliés ou plus d’actualité que jamais. Lee et Charley, les deux mascottes du blog, les porte-drapeaux, sont donc désignées pour annoncer la nouvelle et déclencher les festivités. Bien sûr, Charley qui n’est pas particulièrement doué pour le calcul mental a un peu de mal à se souvenir du nombre de doigts qu'il faut dresser pour célébrer l’évènement. Lee – bon compagnon – tente de lui souffler…

WWW ANNIV 2

Merci à tous les visiteurs pour leur fidélité.

Rendez-vous pour le 3ème anniv. Et... vive le cinoche ! Le vrai ! 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 10:03

Le second anniversaire de « WWW » semblait être une occasion rêvée pour intégrer enfin notre mascotte Charley dans la rubrique des « ACTEURS-CULTE DE WWW » dont il était étrangement absent. Voilà qui est fait…

 

BRONSON culte www (5)

Après Wallace Beery et John Garfield, Charles Bronson incarna un archétype finalement assez rare dans le cinéma U.S. : le ‘working class hero’. Avec ses traits slaves, sa musculature de mineur de fond, sa présence minérale, celui qui débuta sous son vrai nom de ‘Buchinsky’, est devenu une icône imprévue des seventies, une individualité marquée par son époque, mais dont la pérennité étonne aujourd'hui. Sans avoir atteint le statut iconique d’un Steve McQueen, Bronson reste toujours d’actualité, comme le prouvent sa popularité BRONSON culte www (6)sur le Web et les incessantes rééditions de ses films, jusqu'aux plus obscurs.

On remarque son visage singulier dans ses petits rôles au début des années 50, en marine tête brûlée dans « LA MARINE EST DANS LE LAC », en exécuteur du KGB dans « COURRIER DIPLOMATIQUE », en... employé de la poste dans « JE RETOURNE CHEZ MAMAN ! », en pompier dans « DUEL DANS LA FORÊT », en gangster d’opérette dans « MADEMOISELLE GAGNE-TOUT » (où il est mis K.O. par… Katharine Hepburn !), en sculpteur sourd-muet dans « L’HOMME AU MASQUE DE CIRE », en marin exilé à Hawaii dans « LA BELLE DU PACIFIQUE », en homme de main faux-jeton dans « LE CAVALIER TRAQUÉ », en voyou sadique dans « CHASSE AU GANG » où il fait forte impression, en ‘Native’ renégat dans « BRONCO APACHE », en hors-la-loi joueur d’harmonica (déjà !) dans « VERA CRUZ ».

Il impressionne durablement en Modoc mégalo dans « L’AIGLE SOLITAIRE » où il est extraordinaire et adopte pour l’occasion le pseudonyme de Bronson. Il reparaît en G.I. dans « 10 HOMMES POUR L’ENFER », en ancien hors-la-loi dans « L'HOMME DE NULLE-PART », en Sioux pacifique dans « LE JUGEMENT DES FLÈCHES ».

Bronson tourne des séries B en vedette à la fin des fifties : le gangster couard de « MITRAILLETTE KELLY » (peut-être sa plus impressionnante performance), le chasseur de BRONSON culte www (1)primes complexé de « SHOWDOWN AT BOOTHILL », le prof d’université qui s’attaque à la pègre dans « GANG WAR », avant de devenir un pilier des « films d’hommes » : l’ami des enfants dans « LES 7 MERCENAIRES », le creuseur de tunnels de « LA GRANDE ÉVASION », le déserteur implacable de « 12 SALOPARDS ». Gros succès où Bronson n’est qu’un des éléments d’un casting « choral ».

Il est un ‘windtalker’ navajo dans « LA PROIE DES VAUTOURS », l’entraîneur du boxeur Elvis dans « UN DIRECT AU CŒUR », un pilote héroïque dans « X-15 ». Il est mémorable en agent secret créé par Jules Verne, dans « LE MAÎTRE DU MONDE » et apparaît en major dans « LA BATAILLE DES ARDENNES », en sculpteur beatnik dans « LE CHEVALIER DES SABLES », en cheminot chaud-lapin dans « PROPRIÉTÉ INTERDITE », en bras droit de « PANCHO VILLA ».

BRONSON culte www

À la fin des sixties, la France fait de Bronson une star, avec sa moustache, son accent yankee et ses biceps, dans quelques bons films : « ADIEU L’AMI » en mercenaire cynique, BRONSON culte www (7)« LE PASSAGER DE LA PLUIE » en colonel opiniâtre et de nombreux nanars et semi-réussites comme « DE LA PART DES COPAINS », « SOLEIL ROUGE ». Dans « QUELQU’UN DERRIÈRE LA PORTE » et « COSA NOSTRA » il s’essaie sans succès au contremploi.

Sergio Leone l’immortalise dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », utilisant avec génie, ses traits burinés, son impassibilité et son mutisme, dans unBRONSON culte www2 rôle mythique de vengeur fantomatique.

L’inégal Michael Winner offre à Bronson de bons rôles : l’Apache vengeur dans « LES COLLINES DE LA TERREUR », le tueur ambigu dans « LE FLINGUEUR », le flic dans « LE CERCLE NOIR », l’architecte improvisé justicier dans « UN JUSTICIER DANS LA VILLE », rôle qu'il reprendra dans quatre sequels navrantes.

Bronson gaspille son statut de star en tournant des séries B sans ambition, même si pas toujours dénuées d’intérêt : le baroudeur de « L’ÉVADÉ », l’entremetteur de « MR. ST-IVES », il revient au contremploi en jouant le bandit trouillard de « C’EST ARRIVÉ… ENTRE MIDI ET TROIS HEURES ». Ses vraies réussites, noyées dans la masse, passent un peu inaperçues : le planteur de pastèques de « MR. MAJESTYK », le boxeur à poings nus dans « LE BAGARREUR ».

À partir du début des eighties, Bronson renonce à toute espèce d’ambition artistique et enchaîne les navets d’autodéfense, devient sa propre caricature, fossilisé dans ses tics : le BRONSON culte www (2)flic fascisant dans « LE JUSTICIER DE MINUIT », le trappeur solitaire de « CHASSE À MORT », le garde frontalier de « CHICANOS, CHASSEUR DE TÊTES », le tueur à gages retraité de « L’ENFER DE LA VIOLENCE », le garde du corps présidentiel de « PROTECTION RAPPROCHÉE », le flic alcoolique de « LA LOI DE MURPHY », le raciste de « KINJITE », etc. 

Sean Penn le ressuscite l’espace d’un petit rôle dans « THE INDIAN RUNNER » où Bronson est bouleversant en père déboussolé qui se suicide.

À la TV, Bronson participe à plus de 130 films, dont trois séries en vedette : « MAN WITH A CAMERA » en photographe,BRONSON culte www (4) « EMPIRE » en employé de ranch, « LES VOYAGES DE JAMIE McPHEETERS » en guide de caravanes. Parmi les plus récents : « RAID SUR ENTEBBE » en général israélien, « ACT OF VENGEANCE » en syndicaliste, « LE LOUP DES MERS » en capitaine sadique, « LE MESSAGER DE L’ESPOIR » en journaliste suicidaire, « DONATO & DAUGHTER » en flic aux ordres de sa propre fille. Bronson apparaît dans « FAMILY OF COPS » et ses sequels, où il campe le patriarche d’une famille de flics juifs de Milwaukee. Le fan se souvient de son survivant de l’holocauste dans « LA 4ème DIMENSION », du Comanche de « BONANZA », du G.I. pacifiste de « COMBAT ! », de son flic perspicace dans un « FUGITIF », du gangster gitan dans « LES INCORRUPTIBLES ». Il apparaît dans trois « ALFRED HITCHCOK PRÉSENTE », en flic obstiné, en escroc minable et en tueur évadé.

BRONSON culte www3

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 07:19

Acteur de théâtre, collaborateur d’Elia Kazan, Sam Wanamaker s’exile en 1949 en UK, pour fuir le maccarthisme. Il travaille énormément, entre autres avec Joseph Losey et réalise des films dont « CATLOW » avec Yul Brynner, dont il avait été le partenaire dans « TARASS BOULBA ».

Il joue un gangster dans « LES CRIMINELS », un agent secret dans « L’ESPION QUI VENAIT DU FROID », un organisateur de la course dans « CES MERVEILLEUX FOUS VOLANTS DANS LEURS DRÔLES DE MACHINES ». Puis il reparaît avec son visage distingué, ses cheveux argentés dans les seventies aux U.S.A. Il est le chef d’orchestre mégalo dans « LE CONCOURS », un business man dans « MORT SUR LE NIL », un officiel dans « LE VOYAGE DES DAMNÉS », le patron cassant de « BABY BOOM », un méchant dans « SUPERMAN 4 : LE FACE À FACE », un gangster dans « LE CONTRAT » et suprême pied-de-nez, un maccarthiste particulièrement pernicieux dans « LA LISTE NOIRE » !

WANAMAKER anniv

À la TV, on voit Sam Wanamaker docteur dans « AU-DELÀ DU RÉEL », frère d’un prêtre assassiné dans « GUNSMOKE », inspecteur dans « MOUSEY », parrain dans « OUR FAMILY BUSINESS », oncle héroïque dans « HOLOCAUSTE », prisonnier du ghetto de « THE WALL ».

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 92 ans. Happy birthday, Sam.

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 16:20

Alors, ce Blu-ray tant attendu de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » ? Que donne-t-il ?

Déjà, bien qu'il annonce deux versions du film, dont une « restaurée », le film est toujours celui qu’on connaît en France et celui qui fut déjà édité en simple DVD. À l’exception d’un plan notable : quelques images réintégrées lors de l’arrivée de la calèche de Paolo Stoppa au relais de diligences. Un plan qui manquait à toutes les précédentes éditions du film et qui provoquait une vilaine saute dans la musique (sublime, forcément) de Morricone. C'est réparé ! Merci pour nos oreilles.

OUW BLU

Autrement, le progrès est évident dans l’image : celle du DVD était tellement piquée et contrastée qu'elle « grillait » le ciel et les blancs et créait un curieux effet : un peu comme si le film avait été tourné en HD. Dans le Blu-ray, on retrouve un vrai rendu « cinéma », à la fois extrêmement net et adouci, bien plus agréable à l’œil et plus proche de l’image originelle de Tonino Delli Colli.

Le son remixé en 5.1 bénéficie lui aussi du transfert en haute-définition, surtout la BO. Bref, c'est un vrai bonheur que de retrouver « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » tel qu’on avait pu le goûter en salles. Avant que les copies ne soient rayées et crachotantes, bien sûr.

Les suppléments sont (hélas pour l’amateur avide de nouveautés) rigoureusement les mêmes que dans le DVD.

Indispensable…

En attendant une édition italienne, évidemment !

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 11:26

Tourné en 1961, l’épisode « THE DEATHLY QUIET » de la série « THE DEPUTY » est une vraie déception. Pourquoi ? Parce que Johnny Cash y figure en ‘guest star’ et… qu’on l’y voit à peine. Pourtant il était déjà célèbre quand il tourna ce modeste téléfilm de 26 minutes et son nom figure d'ailleurs avec une mention spéciale au générique-fin. Mais cela ne change rien au fait que la star de la ‘country’ est à peine filmée dans cet épisode. Il joue un des deux déserteurs qui volent des ‘gatling guns’ (mitrailleuses) et font régner la terreur dans la région.

Henry Fonda, qui ne fait que passer comme toujours, envoie son adjoint résoudre l’affaire et celui-ci convainc l’U.S. Army d’envoyer un escadron muni d’un autre gatling gun, pour affronter les traîtres. C'est ainsi que le morceau de bravoure est un affrontement excessivement bruyant à coups de mitrailleuses dans la rocaille. Johnny Cash se fera abattre à cette occasion comme un malpropre, sans même avoir bénéficié d’un seul gros-plan ! N'importe quel figurant aurait parfaitement fait l’affaire dans ce rôle… Étrange ‘guest’, donc. Le réalisateur ne devait pas savoir qu'il était connu...

DEPUTY cash

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 08:01

COMMENT SAVOIR (1)Surtout connu comme « développeur » de la série animée « LES SIMPSON », James L. Brooks a toujours réalisé des films qui ressemblent à des sitcoms hypertrophiées, caractérisées par un dialogue étonnamment alambiqué, souvent à la limite de l’incompréhensible. C'est encore le cas dans « COMMENT SAVOIR », dans lequel des séquences entières se déroulent, sans qu’on saisisse de quoi les protagonistes peuvent bien parler ! Brooks a peu tourné (six films) et seul le touchant « POUR LE PIRE ET POUR LECOMMENT SAVOIR MEILLEUR » surnage encore aujourd'hui.

« COMMENT SAVOIR » étale sur deux heures un pauvre postulat de ‘comédie romantique’ qui a pour particularité de n’être ni drôle, ni romantique. Une sportive mise en rencart hésite entre deux fiancés : un sportif blond et idiot (mais riche) et un fils de business man mis en examen. Voilà. C'est tout ! Les deux hommes sont transparents, qu'il s’agisse de l’irritant Owen Wilson perclus de tics ou de l’inexistant Paul Rudd. Reese Witherspoon, comédienne jadis si douée et pétillante, ressasse son même numéro, comme le fit Meg Ryan avant elle. Elle devrait se méfier ! Où est-elle, Meg, aujourd'hui ? Mais le plus triste, c'est encore Jack Nicholson, seule vraie motivation à visionner la chose. Le voir ici en PDG congestionné, boudiné dans ses beaux costumes, laisse sur le même malaise qu’on a pu ressentir en voyant De Niro et Pacino dans le traumatisant « LA LOI ET L’ORDRE ». Il est loin, le grand Jack et son « cobra smile » ! Et… Oui, le temps passe.

On voit mal à quelle cible peut bien s'adresser un tel film : trop cérébral pour un public avide de love stories à deux balles, trop bavard et sinueux pour n’être qu’un divertissement inoffensif, « COMMENT SAVOIR » est un vrai mystère. La dernière fois qu’on a pu s’ennuyer aussi totalement devant une comédie U.S., c'était pour le premier « SEX & THE CITY ». À vous dégoûter des comédies !

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 07:00

Jouer des doubles rôles, sosies ou frères jumeaux est une des grandes joies égotiques des acteurs. Beaucoup ont sacrifié à ce ‘gimmick’ de Bette Davis à Jack Palance, en passant par Alain Delon, Lee Van Cleef, Lee Marvin, etc.

On sait moins que Steve McQueen, dont tous les films et téléfilms ont été moult fois cités et décrits de long en large, a lui aussi joué des jumeaux. Et pas une mais DEUX fois ! Dans des ‘guest appearances’ à la télé, à ses débuts.

STEVE TWINS

Dans « THE BROTHERS », un épisode de la série « TRACKDOWN », il joue Mal et Wes Cody. L’un vole l’identité du héros Robert Culp pour faire sortir son frangin de prison.

Dans « FOUR HOURS IN WHITE », épisode de la série polar « CLIMAX ! » tourné la même année 1958, Steve incarne les frères Henry et Anthony Reeves, aux côtés de Dan Duryea et Gloria Talbott.

En voilà deux qu’on aimerait bien voir refaire surface un beau jour, en supplément à une énième réédition des trop rares longs-métrage du ‘King of Coool’. Ce qui nous ferait quatre Steve pour le prix de deux…

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 06:00

Originaire d’Afrique du Sud, Basil Rathbone fut un des méchants les plus fourbes, les plus lâches, les plus haïssables d’Hollywood. Qu'il s’agisse de « LES AVENTURES DE ROBIN DES BOIS » ou « LE FILS DE FRANKENSTEIN », en passant par « ANNA KARÉNINE », sa silhouette élégante, son visage en lame de couteau et son œil glacial firent merveille le temps de 120 films.

C'est pourtant à contremploi qu'il trouva le rôle de sa vie : Sherlock Holmes, dont il fut l’incarnation idéale aux côtés de Nigel Bruce en Dr. Watson, pendant une quinzaine de films.

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 119 ans. Happy birthday, Holmes.

RATHBONE anniv

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 08:39

DISCOURS ROI (1)Tout le monde aime « LE DISCOURS D’UN ROI ». Qu'il s’agisse des « professionnels de la profession » ou du public lambda, le film a réuni tous les courants d’opinion et créé un rare consensus autour de lui. C'est donc typiquement le genre de film qu’on a envie de démolir par principe ! Mais honnêtement, c'est difficile. D’abord parce que c'est DISCOURS ROIeffectivement un bon film, qu'il est très soigneusement fabriqué et qu’à l’image de l’excellent « QUIZ SHOW » de Redford, par exemple, il parvient à créer un suspense aux enjeux phénoménaux, à partir d’un postulat parfaitement dérisoire : jadis un jeu télévisé, ici un simple discours radiophonique. Enfin – pas si simple, puisqu’il s’agit pour un nouveau monarque handicapé par son bégaiement, d’annoncer l’entrée en guerre de l’Angleterre à son peuple.

L’image est raffinée, les cadrages souvent osés. À peine déplorera-t-on un usage trop systématique des courtes focales déformantes, qui se justifie pour traduire le malaise du roi en public, mais qui devient un effet de style un peu lassant à la longue. Mais les deux heures passent comme un enchantement, on sourit souvent, on compatit et on admire le gratin des comédiens britanniques dans leurs œuvres : Geoffrey Rush se taille la part du lion dans un rôle en or d’acteur raté devenu orthophoniste de génie. Un excentrique culotté et impertinent qui parvient à psychanalyser le futur roi « à la dure ». Dans le rôle beaucoup plus complexe et ingrat du « vilain petit canard » bègue et introverti, Colin Firth est superbe de maîtrise. À leurs côtés, Helena Bonham-Carter, qu’on est content de retrouver loin des délires de Tim Burton et Timothy Spall impeccable en Churchill.

« LE DISCOURS D’UN ROI » est en réalité un film sur l’amitié entre deux hommes, sur l’entraide, mais aussi sur une enfance gâchée, une existence tout entière hantée par l’échec et la peur de l’échec.

À la fin, on n’a plus du tout envie de lui chercher des poux à ce film si consensuel. C'est un très beau travail d’orfèvre et voilà tout.

Notons l’image saisissante de la famille royale au balcon du palais, saluant la foule. Parmi eux, une fillette d’une dizaine d’année prénommée Elizabeth. Ce qui donne le vertige, c'est qu'elle y est toujours, sur ce balcon !

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 06:00

Actrice anglaise métissée, aperçue dans « PRIEST », « L’EMPRISE DES TÉNÈBRES » ou « LE VIEUX QUI LISAIT DES ROMANS D’AMOUR », Cathy Tyson est surtout mémorable pour son rôle de call-girl sophistiquée et mystérieuse dans l’envoûtant « MONA LISA », où elle rendait le pauvre Bob Hoskins fou d’amour.

Aujourd'hui, elle fête ses 46 ans. Happy birthday, Cathy.

TYSON anniv

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