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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 12:20

Début novembre, la Fox va sortir un coffret de 20 DVD, en forme de balle de revolver, qui fera bien évidemment, un cadeau idéal pour les fêtes. Pas d’emballement trop excessif : tous les films sont déjà sortis et ressortis depuis des lustres. Ils sont seulement réunis pour la première fois sous le même sympathique emballage.

On y retrouve donc : « HOMBRE », « LES GÉANTS DE L’OUEST », « BANDOLERO »  (meilleur que sa réputation), « LE GRAND SAM », « VIVA ZAPATA ! » (si on peut le qualifier de western), « LA PISTE DES GÉANTS », « LA POURSUITE INFERNALE », « LA LOI DE LA HAINE » (à voir pour le choc Coburn-Heston), « ALAMO » (toujours pas dans sa version longue), « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND », « LA PORTE DU PARADIS » (probablement en version courte, aussi), « LES 7 MERCENAIRES », « …ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS », « LES CAVALIERS », « MISSOURI BREAKS » (qui mériterait bien une petite restauration, tant le transfert est médiocre), « PENDEZ-LES HAUT ET COURT », « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION », « LE VENT DE LA PLAINE », « L'HOMME DE LA LOI » (que nous aimons bien, ici) et « LE GRAND BILL », le moins connu du lot, un film de Stuart Heisler de 1945, avec Gary Cooper.

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 09:54

De ses origines texanes, à son faciès buriné et abimé, en passant par sa personnalité abrasive et taciturne, Tommy Lee Jones avait tous les attributs d’une star de western. Seul petit obstacle : il a émergé à une époque – les années 70 – où le genre entamait son lent déclin. L’acteur s’est donc fait connaître par ses rôles de marshals modernes (« LE FUGITIF »), ou de flics de SF (« MEN IN BLACK »), ce qui ne l’a pas empêché de revenir du côté du vieil Ouest, dès que l’occasion s’en présentait. Quitte à réaliser les films lui-même.

Dans le téléfilm « STRANGER ON MY LAND », Jones incarne un vétéran du Vietnam, installé dans son ranch d’où l’U.S. Air Force veut le déloger. Il retrouve alors les réflexes d’autodéfense des pionniers d’antan. Il frappe ensuite un grand coup, avec le rôle du capitaine Call, le vieux cowboy de la minisérie « LONESOME DOVE », où grimé pour paraître vingt ans de plus que son âge (il remplaçait Charles Bronson au pied-levé), Jones créait un tandem inoubliable avec Robert Duvall.

Tommy Lee Jones réalise « THE GOOD OLD BOYS » pour la télé, où il se donne le rôle d’un cowboy des temps modernes, obligé de choisir entre sa vie de liberté et sa famille. Il est le plus jeune (le moins âgé, disons) des « SPACE COWBOYS » de Clint Eastwood, un des cosmonautes archaïques, ressortis de la naphtaline.

Il trouve un de ses meilleurs rôles dans le sous-estimé « LES DISPARUES », un blanc à ce point intégré à l’univers des Indiens, qu'il en oublie ses racines. Ridé, buriné, tanné, Jones ressemble dans ce film, aux vieilles photos de « Natives », prises pendant la conquête de l'Ouest.


Il réalise ensuite « TROIS ENTERREMENTS », sorte de remake de « APPORTEZ-MOI LA TÊTE D’ALFREDO GARCIA », où il joue un vieux cowboy forçant un flic assassin, à faire un trip initiatique.

« NO COUNTRY FOR OLD MEN » est un western contemporain des frères Coen, où Jones incarne un shérif écœuré par la violence qui l’entoure.

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 13:28

S’il fut une véritable institution aux U.S.A., grâce au rôle de Chester Goode, l’adjoint boiteux et pas bien fûté du marshal dans la série « GUNSMOKE », Dennis Weaver est connu en Europe, pour avoir tenu la vedette de « DUEL », le premier film de Steven Spielberg, où il est poursuivi par un poids-lourd, et joué pendant sept saisons, le shérif des temps modernes Sam McCloud dans « UN SHÉRIF À NEW YORK », inspiré du succès de Don Siegel.

Avec sa longue silhouette de jeune premier, Weaver a souvent basculé dans la grosse comédie (le gardien de nuit dans « LA SOIF DU MAL »), et a tourné énormément de westerns : il est un Sudiste insoumis dans « LE TRAÎTRE DU TEXAS », un voyou dans « LA BELLE ROUSSE DU WYOMING », un hors-la-loi dans « VICTIME DU DESTIN » et « QUAND LA POUDRE PARLE », un des rebelles dans « LE DÉSERTEUR DE FORT ALAMO », un capitaine dans « L'HOMME DU NEBRASKA ».

Il est surprenant en Indien Seminole dans « À L’ASSAUT DU FORT CLARK », en Mexicain dans « L’HÉROÏQUE LIEUTENANT », joue le shérif de « 10 HOMMES À ABATTRE », le commandant dans « LE GRAND CHEF ». « GUNSMOKE » l’occupe le temps de… 228 épisodes. Il se montre excellent en commerçant dont la femme est kidnappée par les Indiens dans « LA BATAILLE DE LA VALLÉE DU DIABLE », joue un des braqueurs dans « UN NOMMÉ SLEDGE », et apparaît en homme d’affaires dans la minisérie « COLORADO ».

Il tient le rôle de Buffalo Bill dans la série tirée de « LONESOME DOVE », reprend le rôle créé par Lon Chaney, Jr. dans le remake TV du « TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS », et joue le méchant dans un autre remake, celui du « VIRGINIEN ».

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 09:03

Le phénomène des « fils de », des enfants de star se lançant dans la profession de leurs parents, sans en avoir forcément le talent, a toujours existé. Parfois imposés par pur népotisme, ils parviennent rarement à égaler leurs géniteurs, et choisissent rapidement une autre voie. Certains trouvent leur place, et leur propre identité, mais ils ne sont pas majoritaires.


Le western a accueilli nombre de ces « secondes générations », au fil des décennies. Ainsi, Harry Carey, Jr. a-t-il pris la succession de son père, comme acteur-fétiche de John Ford, et a tourné des centaines de westerns, trouvant parfois de bons rôles (« LE FILS DU DÉSERT »). Autre acteur fordien, John Wayne n’a pas vraiment réussi à imposer son beau gosse de fils Patrick, qui s’est pourtant montré intéressant en Pat Garrett dans « YOUNG GUNS ». Robert Mitchum a quant à lui lancé pas moins de deux rejetons-sosies : Chris (« BIG JAKE ») et Jim (« LES FORCENÉS »), sans vraiment convaincre.

Cody, fils de Jack Palance, n’a tourné que quatre films, dont deux westerns de son papa : « LES IMPITOYABLES », et « YOUNG GUNS ».

Fraser, héritier de Charlton Heston a fait son trou comme réalisateur et scénariste (« LE BAZAAR DE L’ÉPOUVANTE »). Scott, fils de Paul Newman a tourné quelques films (« LE SOLITAIRE DE FORT HUMBOLDT »), avant de se donner la mort en 1978, Chad, le fils de Steve McQueen n’a fait que des séries B.


Bill, le fils de Burt Lancaster fut scénariste. David, Keith et Robert, fils de John Carradine, ont tous connu de beaux parcours, tout comme Peter, le fils d’Henry Fonda, récemment vu dans « 3 :10 POUR YUMA ». Sa fille Bridget connaîtra elle aussi une jolie carrière, et apparaît dans « SOUTH OF HEAVEN, WEST OF HELL ». Laura, la fille du « bag guy » de western Bruce Dern, s’est également fait un nom, particulièrement avec David Lynch. Charlie Sheen et Emilio Estevez ont su évoluer parallèlement à leur père Martin Sheen.


Parmi ceux, qui ont réellement réussi à se faire un nom, et à connaître une carrière valable, on retiendra Jane, la fille d’Henry Fonda, qui s’est illustrée dans « CAT BALLOU » et « LE SOUFFLE DE LA TEMPÊTE », Michael, le fils de Kirk Douglas, qui n’a jamais tourné de western, mais dont la prestation dans « L’OMBRE ET LA PROIE » (petit chef-d’œuvre méconnu) semble sortie d’un western italien. Jason Robards, Jr. (« IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ») était le fils d’une vedette du Muet, qu'il a su faire oublier. Jeff et Beau Bridges ont tous deux réussi à occulter le fait qu'ils étaient les héritiers de Lloyd Bridges, Kiefer Sutherland, fils de Donald, a lui aussi un respectable parcours, grâce à la série TV « 24 HEURES CHRONO ». Angelina Jolie (« TRUE WOMEN ») est une des rares à n’avoir pas gardé le nom de son célèbre père, Jon Voight, et à le surpasser en notoriété, sinon en talent.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 16:42

« LE SORCIER DU RIO GRANDE » (encore un titre français complètement à côté de la plaque !) est un film très ardu à voir aujourd'hui avec les mêmes yeux que le public de 1953. Les mentalités ont tellement changé par rapport à l’Histoire des Indiens d’Amérique, que les rôles des protagonistes du film de Charles Marquis Warren s’en retrouvent pratiquement inversés.

Celui qu’on présente comme le « héros », l'homme blanc, le scout inspiré du célèbre Al Sieber, est un raciste fanatique décomplexé que sa haine viscérale des Apaches fait grincer des dents à chaque fois qu'il en croise un. Il couche avec une métisse qu'il méprise ouvertement dans une relation sado-maso plutôt osée pour un film de cette époque. Et quand elle se suicide après avoir tenté de le tuer, il dit simplement « Il y a une Apache morte, ici. Sortez-la ». Le jeu grimaçant et torturé de Charlton Heston, son expression dégoûtée, ne font rien pour rendre le personnage plus sympathique. Quand il s’explique enfin sur les raisons de sa haine, c'est déjà trop tard. Son compte est bon...


De l’autre côté, se trouve Toriano le fils du chef qui rentre du collège pour soulever son peuple et empêcher l’armée de l’envoyer dans une réserve en Floride. Exalté, charismatique, avec un ego légèrement surdimentionné, on peine à le trouver antipathique même si Jack Palance et le scénariste se donnent beaucoup de mal. C'est un faux-messie et alors ? Il refuse de rester esclave et alors ? On ne peut s’empêcher de prendre parti pour cette tribu décimée et humiliée. À quel point était-ce voulu lors du tournage ? Impossible à dire. Quoiqu’il en soit, la scène où Palance habillé en visage pâle ôte soudain son chapeau, laissant tomber ses cheveux longs sur ses épaules, est un véritable morceau de bravoure : le loup s'était juste déguisé en agneau.

Le face à face entre ces deux comédiens volontiers « bigger than life », jouant deux hommes qui se haïssent à un point frisant la démence, est le point fort du film même si leur combat final est expédié et décevant. Autour d’eux, Katy Jurado parfaite en métisse ambiguë et sensuelle, Brian Keith en officier brave mais obtus et des figures du western comme Robert J. Wilke, Milburn Stone, Frank DeKova.


« LE SORCIER DU RIO GRANDE » aurait parfaitement pu se passer de l’histoire d’amour bidon entre Heston et la veuve d’un capitaine, mais il reste un bon western, solide et prenant et presque soixante ans plus tard, empreint d’une ambivalence inaccoutumée. Rares sont les films – et plus encore les westerns – où on peine à prendre parti pour un des camps en présence. Le film vaut le coup d’œil, rien que pour cela.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 09:05

William Smith, qui débuta enfant dans des films comme « LE FILS DE FRANKENSTEIN », s’est peu à peu imposé par sa silhouette musculeuse, son visage impassible à la Jack Palance, et quelques rôles inoubliables, comme le boxeur à poings nus de « ÇA VA COGNER ! », et le flic qui harcèle Mickey Rourke dans « RUSTY JAMES ».

William Smith fut aussi un westerner assidu, essentiellement à la TV : il tourne deux épisodes de « LA GRANDE CARAVANE », apparaît en chef indien dans la série « THE LEGEND OF CUSTER ». Il se fait connaître grâce à son rôle de Texas Ranger dans la série « LAREDO », qu'il tient pendant deux saisons. Il reprend ce personnage dans quelques épisodes du « VIRGINIEN », joue un shérif-adjoint dans « THE GUNS OF WILL SONNETT », un hors-la-loi dans « THE OVER-THE-HILL GANG », il joue des Indiens ou des pionniers indifféremment dans la série « DANIEL BOONE », joue un capitaine dans un « KUNG FU ».

Au cinéma, on l’aperçoit en pistolero dans « UN RABBIN AU FAR WEST », en hors-la-loi débile mental dans « LE SHÉRIF NE PARDONNE PAS », il fait une figuration clin d’œil, en joueur de poker dans « MAVERICK » comme beaucoup de ses collègues, et n’a apparemment pas encore décidé de prendre sa retraite…

Son rôle le plus célèbre demeure celui de Falconetti, le marin borgne et psychopathe de la minisérie « LE RICHE ET LE PAUVRE », où William Smith était tellement odieux, qu'il faillit se faire lyncher, en allant faire ses courses, le lendemain de la diffusion du dernier épisode !

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 20:54

Devenu au fil des ans et des rééditions, un indiscutable classique du 7ème Art, « LA SOIF DU MAL » était à l’origine une sorte de concentré de série B, stylisé à l’extrême par Orson Welles, qui a complètement détourné l’intérêt du personnage principal de Vargas, le flic mexicain, pour le recentrer sur lui-même, autrement dit Quinlan, « ripou » obèse et obscène, un pied déjà dans la tombe.

Par la longueur inusité de ses plans-séquence (et pas seulement pendant le célébrissime générique-début), par le noir & blanc glorieux de Russell Metty un des plus grands directeurs photo du monde, son univers frelaté de décors de studio, les contre-plongées systématiques, « LA SOIF DU MAL » évolue dans une logique de cauchemar éveillé, à la fois envoûtant et répulsif.

Ici, tous les comédiens, le visage déformé par les courtes focales, aboient leurs répliques, qui se chevauchent constamment, rendant des échanges incompréhensibles, et les machinations de Quinlan, à la fois alambiquées et tellement simples qu'elles en deviennent absurdes, donnent au scénario une ambiance kafkaïenne.


« LA SOIF DU MAL » est un film frontalier, un film entre deux pays, entre rêve et réalité, légalité et corruption, horreur et burlesque, et la ligne de démarcation est de plus en plus floue à mesure que l’action progresse.

Gargantuesque, d’une laideur fascinante, Welles compose un personnage d’ogre de conte de fées pour adulte, la corruption incarnée. À ses côtés, Charlton Heston rame un peu pour exister, dans un rôle de Mexicain intègre, Janet Leigh se retrouve dans l’exacte situation de « PSYCHOSE », tourné deux ans plus tard : seule dans un motel au milieu de nulle part, tenu par un fou furieux. Le parallèle est vraiment troublant, et fait presque oublier dans quel film on se trouve. Mais le véritable protagoniste est finalement Joseph Calleia, le co-équipier de Quinlan, qui s’éveille in extremis à la conscience.


On peut – sans blasphémer – se montrer plus réticent devant le numéro de cabotinage pénible de Dennis Weaver, la présence flottante de Marlène Dietrich (trop ou pas assez), et le rythme général, qui à force d’étrangeté, laisse parfois percer un certain ennui.

Mais « LA SOIF DU MAL » demeure un monument. Et Russell Metty un pur génie.

 

À NOTER : le film est récemment sorti en zone 1, dans ses trois montages disponibles, dont un quasi director’s cut, effectué à partir des notes de Welles.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 17:49

Superbe acteur réaliste, au visage marqué, au regard chaleureux, évoquant Spencer Tracy, et qui débuta à la fin des années 40, James Whitmore a hanté les plateaux pendant cinq décennies, dans des seconds rôles plus ou moins proéminents, mais toujours pétris d’humour et d’humanité.

Il est un des sudistes évadés dans « LE CONVOI MAUDIT », il prête sa voix « off » à « LA CHARGE VICTORIEUSE » de John Huston, apparaît non-mentionné au générique de « AU-DELÀ DU MISSOURI », en trappeur, tient un rôle similaire dans « LA CHARGE DES TUNIQUES BLEUES », tient la vedette de quatre « ZANE GREY THEATER » à la TV, joue les officiers dans deux « RAWHIDE », campe un des compagnons du héros dans « CHUKA LE REDOUTABLE », un capitaine dans « L’OR DES PISTOLEROS ».

Whitmore est excellent en lanceur de couteaux dans « LES COLTS DES 7 MERCENAIRES », en fermier lancé à la poursuite d’un Apache dans « LES COLLINES DE LA TERREUR », il tourne plusieurs fois dans « GUNSMOKE » et « LE VIRGINIEN ».

On le voit encore chez Ingmar Bergman (« L’ŒUF DU SERPENT ») et plus récemment dans « LES ÉVADÉS », où il est bouleversant, avant qu'il ne disparaisse, à l’âge de 88 ans, toujours actif.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 10:10

Il restera à jamais le motard moustachu et stoned de « EASY RIDER », le film-culte d’une décennie, qu'il symbolisa parfaitement. Dennis Hopper réalisa également ce road movie, mais ne parvint jamais à le surpasser. En tant que comédien, il fut mémorable en psychopathe dans « BLUE VELVET », en reporter dans « APOCALYPSE NOW » ou dans le rôle de Tom Ripley dans « L’AMI AMÉRICAIN », et dans une filmo de 200 titres, il tourna quelques westerns.

Il apparaît dans trois épisodes de « CHEYENNE », incarne Billy the Kid dans un « SUGARFOOT », le plus jeune du clan Clanton dans « RÈGLEMENT DE COMPTES À OK-CORRAL », le fiston à problèmes de « LA FUREUR DES HOMMES » de Henry Hathaway, avec lequel Hopper s’entendit si mal, que cela faillit mettre fin à sa carrière.

On le revoit dans des épisodes de « ZANE GREY THEATER », de « L'HOMME À LA CARABINE », « BONANZA » ou « LA GRANDE CARAVANE », il rejoue les fils incontrôlables dans « LES 4 FILS DE KATIE ELDER » (où il retrouve… Hathaway !), il apparaît en fou furieux abattu par Ben Johnson dans une brève séquence de « PENDEZ-LES HAUT ET COURT », joue un hors-la-loi barbu descendu par John Wayne dans « 100 $ POUR UN SHÉRIF ». Hopper tient le rôle-titre de « KID BLUE », un braqueur de banques planqué sous une fausse identité, campe Doc Holliday dans la minisérie « LA CIBLE », qui sera son dernier western.


Il se spécialisera dans les personnages de terroristes hystériques, mais on peut avoir un faible pour sa belle prestation dans « TRUE ROMANCE », et son magnifique face à face avec Christopher Walken.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 07:03

JORDANsuiteRemarquable acteur de théâtre, au physique de jeune premier intellectuel, à l’ironie grinçante Richard Jordan est mort jeune – 55 ans – mais a laissé son empreinte dans des œuvres importantes comme « INTÉRIEURS » et « ADIEU MON SALAUD », où il était magistral en flic manipulateur.

Il tourné un nombre honorable de westerns, vu la brièveté de sa carrière, et là aussi chacune de ses apparitions fut marquante : on le remarque d’abord en tueur dans un épisode de « LA ROUTE DES RODÉOS », il apparaît deux fois dans « EMPIRE ».

Il compose un intéressant personnage de jeune voyou aux mauvaises fréquentations, mais au bon fond dans « L'HOMME DE LA LOI » où sa relation avec le marshal est un des centres d’intérêt du film. Il retrouve son partenaire Burt Lancaster, pour « VALDEZ » où Jordan campe cette fois un homme de main pleutre et odieux, tout à fait réjouissant. Dans « LES COLLINES DE LA TERREUR », il joue un des trois frères racistes à la poursuite de Charles Bronson, et finit le bas-ventre calciné par un feu de camp.

On le revoit en suspect dans un « HEC RAMSEY » en hors-la-loi traqué par John Wayne dans « UNE BIBLE ET UN FUSIL », en arriviste irlandais sans foi ni loi dans la minisérie « CAPITAINES ET ROIS », dont il tient brillamment la vedette.

Il achève sa carrière par deux westerns : il joue le shérif dans « POSSE – LA REVANCHE DE JESSIE LEE », et incarne un général dans la minisérie « GETTYSBURG ».

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