« CERTAINS SECRETS DOIVENT RESTER ENFOUIS » affirme solennellement la ‘tagline’ sur le DVD. Très juste ! Le secret de l’existence de « DEAD MINE », par exemple. En voilà un qui n’aurait jamais dû être exhumé.
Vendu comme une sorte d’avatar de « THE DESCENT » à la sauce indonésienne, ce film fourre-tout glane ses maigres idées dans « ALIENS » (comme d'hab), « PREDATOR » et autres classiques du ‘survival’ en jungle et en sous-sol, pour aboutir à une bouillie totalement sidérante.
Ça commence comme une chasse au trésor dans un ancien bunker japonais de la WW2, puis cela devient une espèce de course-poursuite molle quasiment pas scénarisée : une demi-douzaine de personnages errent au hasard dans des décors hideux, trop éclairés, sans aucun mystère en braquant des armes et découvrent des zombies génétiquement modifiés portant des muselières à la Hannibal Lecter. Mais ce n’est pas tout ! Car au fond, les zombies ne sont pas les vraies menaces (attendez ! Ne partez pas !), pas plus que l’officier japonais centenaire qui ignore que la guerre est finie (sic !). Non, la VRAIE menace, c'est une garde impériale formée de samouraïs auxquels on a injecté de l’or fondu. Enfin, plus ou moins…. Grosso-modo… Pas sûr d’avoir tout pigé…
Voilà. « DEAD MINE » est un vrai, un gros, un pur nanar. Laid, mal photographié, joué de façon abyssale par des acteurs qu’on espère amateurs, soporifique de la première à la dernière image. Pas même le genre de série Z dont on peut se gausser entre amis lors d’une soirée arrosée. De quoi faire passer la sequel de « THE DESCENT » pour du Kubrick !