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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 08:17

Grand ami de « WWW », Henry Silva n’a jamais été avare de « moments » au long de sa carrière, qu'il cabotine face à Divine dans un western gay ou qu'il joue avec l’accent… corse, un caïd dans un Bébel.

SILVA moment

Mais il en est un en particulier auquel on repense avec émotion : dans « VERTES DEMEURES », chef-d’œuvre de kitsch, il joue un très méchant Indien d’Amazonie qui subit le supplice « des guêpes » pour prouver qu'il est un ‘mensch’. Torse nu, peinturluré, les biceps saillants dans une position hilarante, il se laisse stoïquement piquer par des centaines d’insectes, le regard scintillant de virilité. Un grand ‘Silva moment’ s’il en fut.

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 12:08

Une petite image dominicale, pour réchauffer le cœur des visiteurs de « WWW » en ces temps glacés. Une photo de sept des plus grands héros de la geste westernienne de celluloïd, prise pendant une séance de pose organisée par le studio, afin de fournir le service publicité en matériel pour la sortie des « 7 MERCENAIRES ».

sette7

C'est drôle mais, quand on a lu la biographie du réalisateur John Sturges « THE ESCAPE ARTIST », parcouru les ouvrages consacrés à tel ou tel acteur ou à l’ancien assistant Bob Relyea, il est difficile de contempler cette photo d’un œil complètement innocent : on sait que Yul jouait les empereurs et comptait bien être la seule star du film, on sait que Steve passait son temps à se moquer de Yul et le comparait à un goret, on sait que Horst était le chouchou de Sturges et qu'il était donc automatiquement détesté des autres, on sait que Charley gardait un œil vigilant sur les demoiselles, que Bob était un copain de lycée de Jimmy mais aimait bien parler d'art avec Yul, que Brad organisait d’interminables parties de poker et que Jimmy fumait d’étranges clopes mexicaines avec Steve.

Cela donne un petit charme en plus à cette image figée dans le temps et même un petit supplément d’âme. En observant bien ces sept visages familiers, on peut presque deviner leurs personnalités…

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 10:18

« WWW » profite de la sortie d’une magnifique édition française de « LA NUIT DU CHASSEUR » de Charles Laughton en Blu-ray, pour parler d’une petite coïncidence amusante comme on les aime.

Dans le chef-d’œuvre baroque de 1955, le prêcheur fou Robert Mitchum passe une nuit en prison avec le jeune Peter Graves condamné à mort. Il le surprend en train de parler dans son sommeil. Après l’exécution, Mitchum ira trouver sa veuve, l’épousera et fera tout pour extorquer un magot à ses orphelins.

MITCH GRAVES

25 ans plus tard, Peter Graves plus si jeune, le cheveu blanchi, rendra en quelque sorte la monnaie de sa pièce à Mitchum dans la minisérie « LE SOUFFLE DE LA GUERRE ». Devenu savant et veuf, Graves séduira l’épouse de l’officier de marine Mitchum !

MITCH GRAVES (1)

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:14

Comparé au « JUSTICIER DE NEW YORK », maître-étalon du nanar-culte truffé de répliques inoubliables et de scènes anthologiques, le n°4 de la ‘franchise’ : « LE JUSTICIER BRAQUE LES DEALERS » est plutôt d’une affligeante banalité. Mais il est sauvé aux yeux des fans pour un plan de deux secondes : alors que Bronson vient de balancer son verre à la figure de Danny Trejo et se carapate, la bouteille piégée qu'il a laissée sur la table explose, tuant les méchants dealers.

DW4 EXPLODE

Mais à la place de ‘Machete’ et ses copains, on voit soudain deux mannequins en mousse affublés de postiches monstrueux, aussi affreux qu’avachis (alors qu'ils sont censés poursuivre Kersey !) qui explosent dans un misérable feu d’artifice orange.

C'est beau… Mais beau !

DW4 EXPLODE (1)

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 11:40

S’il ne reste pas aujourd'hui grand souvenir de « MEURTRES EN DIRECT » la satire politique de Richard Brooks, il est un moment, à peine trois secondes, qui sont restées gravées pour toujours dans la mémoire du cinéphile.

En effet, c'est dans ce film qu’une star de première grandeur, en l’occurrence Sean Connery, ôte sa moumoute en ‘live’ !

L’évènement se passe lors de l’ultime séquence du film, alors que le présentateur de news Connery s'apprête à sauter en parachute avec le général Robert Conrad. Juste avant de mettre son casque, l’Écossais arrache son postiche (pas censé en être un, pendant le reste du film) d’un geste négligent.

MOMENT SEAN

Grand « Sean Moment », qui synthétise bien l’assurance et le sens de l’autodérision de ce superbe comédien.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 05:44

« LA HORDE SAUVAGE » est traversé d’images marquantes de violence et de sang. Mais curieusement c'est surtout un son qui reste en mémoire : le hurlement à la mort que pousse Warren Oates, déjà criblé de balles, alors qu'il continue d’arroser les soldats mexicains à la mitrailleuse.

MOMENT OATES

À faire froid dans le dos. Et un des grands « Warren moments » de la longue et fructueuse carrière du grand acteur.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 05:41

La carrière de James Coburn regorge de « moments » chers à « WWW ». Mais il en est un tout particulièrement qui vient en mémoire dès qu’on pense à lui.

Dans « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION », alors que le ‘peone’ Rod Steiger vient de crever le pneu de sa moto d’une balle bien sentie, James/Sean quelque peu agacé, mais tout à fait impassible, se rend dans la caravane dérobée par le Mexicain. Il semble prier et même allumer un cierge. Il fait sortir les moutards endormis à l’intérieur. Tout cela sans un mot.

MOMENT JAMES

Quand il repasse devant Steiger, il lui adresse un grand sourire coburnien et dit : « Planque-toi, connard ». Juste avant que la caravane – qu'il vient de piéger – n’explose dans une gerbe de feu.

Vive James !

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 10:31

À l’instar de son ami/rival/mentor/jumeau Burt Lancaster, Kirk Douglas n’était pas avare en « moments » et « WWW » risque de revenir souvent à lui pour cette rubrique.

Un des plus intenses se trouve dans « RÈGLEMENT DE COMPTES À OK-CORRAL ». Kirk surprend sa maîtresse Jo Van Fleet dans une chambre d’hôtel avec son nouvel amant John Ireland. Celui-ci provoque Kirk en duel, mais Kirk refuse de saisir le colt qu’on lui tend : il a promis à Wyatt Earp (Burt, justement !) de ne pas créer de grabuge en ville. Alors profitant de la situation, Ireland lui balance un verre de whisky en plein visage.

MOMENT KIRK

Trempé, humilié devant son ex, vibrant de rage et de haine, Kirk parvient à se contenir. Quelques secondes d’une incroyable densité dramatique et un grand, un très grand ‘Kirk moment’ pour la postérité !

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 08:20

MOMENT BURTBurt Lancaster était un acteur « à moments », comme les aime « WWW ». Un des plus réjouissants de sa carrière se trouve dans « VERA CRUZ », chef-d’œuvre picaresque qu'il produisit lui-même.

Arrivé en ville après un long périple, le mercenaire ‘Joe Erin’ s'apprête à séduire la comtesse française. Il repère un miroir, se mouille les cheveux avec de l’eau parfumée, puis il serre les dents, les frotte d’un index vigoureux et sourit à son reflet, visiblement très satisfait de sa personne.

Magnifique moment narcissique à tiroirs : il n’y a pas de miroir à l’écran.

En fait Burt fait directement face à la caméra ! Et il tenait – paraît-il – à montrer au monde entier ses nouvelles dents toute blanches. Alors est-ce Burt qui s’aime ainsi devant la glace ? Est-ce Joe ? Ou alors est-il génial dans ce film parce que les deux egos ne font qu’un ?

En tout cas, quelques secondes qu’on ne se lasse jamais de revoir.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 05:34

Des « Lee Marvin moments » il y en a pléthore. Pas tout à fait un par film, mais pas loin. « WWW » reviendra donc certainement sur d’autres fulgurances anthologiques du Monsieur.

Mais le premier qui vienne à l’esprit aujourd'hui, c'est cet éclat de rire inimitable dans une séquence de « L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE ».

MOMENT LEE

Lee vient de s’installer avec ses sbires à une table du restaurant dont il a viré les occupants. Soudain, il voit arriver James Stewart avec son tablier de serveur. Et là, Lee explose de rire. Un rire méchant, cruel même, mais également spontané, communicatif et… joyeux. Un rire d’enfant vicieux, dangereux. Trois secondes, mais quelles secondes !

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