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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 21:12

OUW D« WWW » ne pouvait décemment pas démarrer l’année sans un clin d’œil respectueux au chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre, au film fondateur par excellence, au Graal de celluloïd : « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ». Quitte à le faire d’une drôle de façon.

En effet, amis visiteurs, ce que vous avez là sous les yeux, c'est une affiche du film-culte de Sergio Leone. Alors bien sûr, pas de cache-poussière, pas de train, pas de visages d’acteurs. Mais une espèce de « créature » monstrueuse vêtue de noir avec un chapeau vaguement westernien, dont le visage est remplacé par une main tenant un harmonica rose-bonbon avec… des dents. Si, si ! Regardez, je n’invente rien.

Le style de dessin rappelle les délirantes affiches polonaises, souvent aussi poétiques qu'elles sont moches, mais le titre est écrit en allemand. Alors d’où sort-elle cette affiche mutante ? Difficile à dire. Mais quoi qu'il en soit, elle vaut son pesant de cacahuètes et bat haut-la-main tous les posters classiques, les jaquettes clinquantes du monde. Bonne année Sergio et… Bon anniversaire !

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 13:47

Il y a bien longtemps que « WWW » ne s’était pas penché sur « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ». Un mois s’est déjà écoulé de l’année 2012 sans que le film ne soit mentionné sur le blog. Disons-le tout net : c'est très grave et surtout TRÈS MAL !

WEST TOURNAGE

Réparons la bévue en proposant quelques images du tournage du chef-d’œuvre de Sergio Leone, un petit florilège où on reconnaît Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson (faisant un bras de fer avec le chef-op Tonino Delli Colli !) et le directeur de casting en pleine séance.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 12:26

« WWW » a récemment parlé de l’ouvrage consacré à « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » signé Philippe Ortoli et particulièrement d’une théorie quant à la séquence où ‘Harmonica’ déchire la robe de Claudia Cardinale, dans un simulacre de viol aux multiples interprétations.

Nous avons vu l’importance que peut avoir un simple regard dans les films de Sergio Leone. Un coup d’œil d’une demi-seconde qui équivaut à plusieurs pages de dialogue explicatif.

Dans cette fameuse scène du « pseudo-viol », il en est un de Charles Bronson, qui est un petit chef-d’œuvre de concision : alors qu'il arrache les dentelles de la fameuse robe et que le public incrédule, voit son héros devenir un vulgaire agresseur sexuel, Bronson plaque Claudia d’une seule main en s’acharnant sur ses tissus. C'est alors qu'il lève légèrement la tête et jette un bref coup d’œil vers l’extérieur. Et ce simple moment change radicalement le sens de ce qu’on est en train de voir : d’abord, on comprend qu'il n’est pas intéressé sexuellement par la jeune femme, ensuite qu'il manigance quelque chose et finalement qu'il a repéré une menace, là dehors. On comprendra dans une minute le but de la manœuvre.

HARMONICA REGARD

Magnifique association d’un réalisateur s’exprimant exclusivement par l’image et d’un acteur minimaliste, maîtrisant à la perfection le moindre clignement de paupière pour un maximum d’expressivité.

Encore une raison d’admirer « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ».

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 09:10

Importante – autant qu’étonnante ! – déferlante de visiteurs hier, pour… l’article consacré à la Mare’s leg. Autrement dit, la Winchester à canon scié de Josh Randall, immortalisée par la série « AU NOM DE LA LOI » et son générique. Ce qui en dit long sur la popularité toujours intacte de Steve McQueen, plus de 50 ans après la mise en production de ces 94 épisodes en noir & blanc.

Nous avions alors noté le clin d’œil qu’adressait Sergio Leone à cette arme dans le générique de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » : Woody Strode en possédait une réplique à l’identique et un gros-plan lui était même consacré alors qu'il chargeait l’arme ‘mcqueenienne’ d’un geste viril.

SERGIO MARE LEG

Nous avions omis un second clin d’œil du même Leone à la Mare’s leg. Dans « MON NOM EST PERSONNE » cette fois, film qu'il écrivit, produisit et dont il tourna quelques séquences. Alors qu'il rend visite à son complice Jean Martin, le chef de la ‘horde sauvage’ (clin d’œil à Peckinpah, cette fois !) campé par Geoffrey Lewis le menace en pointant son arme sur lui. Et cette arme, qu'est-ce que c'est ? La Mare’s leg, bien sûr !

Et on se prend à regretter que le maestro italien, même s’il avait fait tourner trois comédiens des « 7 MERCENAIRES » (Wallach, Bronson, Coburn), n’ait jamais collaboré avec Steve. Avec ou sans sa Mare’s leg.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 20:34

COBURN leone siegelDans le beau film de guerre de Don Siegel, « L’ENFER EST POUR LES HÉROS », le caporal James Coburn saute sur une mine. Il hurle de douleur, roule sur lui-même, atrocement mutilé et fait péter une seconde mine dans une énorme explosion. Quand plus tard, le capitaine demande à Steve McQueen ce qui est arrivé, celui-ci répond : « Il a éclairé tout le paysage ».

COBURN leone siegel (2)

Dix ans plus tard, Sergio Leone faisait un beau clin d’œil à cette séquence et à son comédien-vedette, Coburn dans « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION ».

Blessé à mort, il se faisait exploser en allumant un bâton de dynamite. Et là, pour le coup, il éclairait VRAIMENT tout le paysage ! Et en couleurs, cette fois-ci.

COBURN leone siegel (1)

Un joli pont entre deux films et entre deux réalisateurs de légende…

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 09:18

« Parce que le chef de gare, c'est mon meilleur ami… », chantait Georges Brassens. « WWW » aussi aimerait bien pouvoir entonner cet air joyeux, mais… l’affaire n’est pas si simple !

L’énigme du petit chef de gare édenté de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », qui fut aussi l’ex-hors-la-loi enrhumé de « MON NOM EST PERSONNE » n’est toujours pas résolue. Le récent message de notre ami ‘Lemmy’ vient nous le rappeler.

Le premier film s’ouvre sur cet acteur pittoresque et le second lui fait partager l’écran CinémaScope avec les deux stars en titre, d’égal à égal. Et pourtant… nul ne connaît son nom ! Tonino Valerii, assistant du Leone et réalisateur de « MON NOM EST PERSONNE » a même récemment avoué n’avoir probablement jamais su comment il s'appelait !

CHEF DE GARE bis

Il semble établi qu'il s’agisse d’un Anglais, retraité des chemins de fer, installé dans la région d’Almeria, qui avait fait du théâtre amateur. Il servait de guide et d’interprète aux acteurs U.S. pendant les tournages, comme Lee Van Cleef qui l’aimait beaucoup.

Même l’ouvrage consacré à Dario Argento, « ART OF DARKNESS » qui propose la liste la plus complète d’acteurs pour « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » n’a pas identifié le bonhomme. S’il est réellement anglais, tous les noms à consonance anglo-saxonne des deux films cités et même de « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND » (où il a également un petit rôle) sont répertoriés. Et il n’y figure pas. A-t-il voulu garder l’anonymat ? Et si oui, pourquoi ?

Une des grandes énigmes de notre temps…

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 11:02

ET POUR QUELQUES... (3)Coincé entre le manifeste esthétique et stylistique que fut « POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS » et l’aboutissement d’une démarche de réalisateur que sera « LE BON, LA ET POUR QUELQUES... (2)BRUTE, LE TRUAND », « …ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS » fait toujours figure de film de transition dans l’œuvre de Sergio Leone. Cela n’ôte rien aux qualités du film, mais il lui manque la petite étincelle de génie qui traverse le reste de la filmo de l’Italien.ET POUR QUELQUES... (4)

Le scénario tient davantage du ‘film noir’ que du western à proprement parler : deux hommes s’associent pour coincer une bande de braqueurs de banques. Le plus âgé des partenaires a un compte personnel à régler avec le chef des hors-la-loi. Clint Eastwood s’il retrouve son poncho et son cigarillo ne tient pas tout à fait le même rôle : s’il s’appelait ‘Joe’ dans le film de 1964, il est ici surnommé ‘Monco’ (apparemment à cause d’un manchon de cuir qu'il porte au poignet droit) et n’agit que par goût de l’argent. Joe sous ses airs cyniques, révélait tout de même une certaine humanité qu’on aurait peine à déceler chez Monco.

ET POUR QUELQUES... (1)Leone beaucoup plus sûr de lui, appuie les effets amorcés dans son western précédent : les gros-plans microscopiques abondent, la lenteur qui devait devenir sa marque de fabrique s’installe sans complexe, il aborde le flash-back de façon très originale pour l’époque et il laisse de plus en plus de place à la BO d’Ennio Morricone qui devient un acteur à part entière du processus.

Mais malgré ces innovations, « …ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS » demeure anecdotique. Comme un enchaînement de vignettes plus ou moins brillantes, d’intérêt inégal, une succession de morceaux de bravoure visuels qui peinent à former un tout.

Et pourtant… Comment oublier la première apparition de Lee Van Cleef dans le train, dont le visage est d’abord dissimulé par sa bible ? La crise de tics de Klaus Kinski humilié par le même Van Cleef au saloon ? Le duel de chapeaux des deux chasseurs de primes dans la grand-rue ? La montre à gousset musicale ? Rien que des « standards » du ‘spaghetti western’ entrés dans les annales.

Mais le film demeure ce qu'il est : une sequel. Le passage obligé – mais pas forcément nécessaire – entre un petit chef-d’œuvre révolutionnaire et le véritable envol d’un grand cinéaste.

À 40 ans à peine, Van Cleef joue avec une magnifique assurance un personnage qui en a facilement dix de plus. Son colonel Douglas Mortimer, tueur élégant vêtu en croque-morts,ET POUR QUELQUES... trimbalant un arsenal intimidant, crève l’écran avec une évidence peu commune. Comment croire que c'était le premier véritable rôle principal du comédien ? Plus en retrait, Eastwood s’efface élégamment derrière « le vieux », mais fignole avec humour son archétype d’antihéros amoral. Face à eux, Gian Maria Volontè compose un ‘bad guy’ schnouffé jusqu'aux yeux avec une verve inimitable.

Même si on peut manifester des réserves, c'est un film qui a marqué son temps, fait partie d’un tout et qui malgré sa longueur pas toujours justifiée, recèle encore bien des bonheurs cinéphiliques. Sa récente réédition en Blu-ray ne pourra que lui apporter de nouveaux admirateurs. Viva Leone !

ET POUR QUELQUES... (5) 

À NOTER : la version italienne du film ne diffère de l’internationale que par quelques menus détails comme un colt trempé dans l’eau bénite ou l’agonie d’un cafard écrasé par l’Indio.

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 11:12

Puisque nous parlions récemment des nuances de titres selon les pays pour « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND », il est un autre film de Sergio Leone qui a largement dépassé le stade de la nuance, pour avoir en fait des titres entièrement différents. Il s’agit de « GIÙ LA TESTA ». Ce qui signifie en Italien, « Baisse la tête », autrement dit « PLANQUE-TOI ». Pas vraiment le meilleur titre de l’Histoire du cinéma, convenons-en !

Le film sortit à peu près sous le même titre dans les pays anglo-saxons « DUCK, YOU SUCKER » (« PLANQUE-TOI, CONNARD »), avant d’être rebaptisé « A FISTFUL OF DYNAMITE » (« UNE POIGNÉE DE DYNAMITE », en clin d’œil direct au premier western du réalisateur).

Une fois n’est pas coutume, c'est le titre français qui est – sinon le meilleur – en tout cas objectivement le moins pire : « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION » renvoie évidemment au dernier western en date de Leone, sorti quatre ans plus tôt et traduit plus ou moins l’ambiance et le thème du film.

GIU titres

En réalité, à bien y regarder, aucun de ces titres ne convient réellement. Mais cela fait partie du parcours de ce film orphelin que Leone ne voulait pas réaliser, qui n’a pas eu le casting désiré et que le réalisateur lui-même considérait comme un « enfant malformé ».

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 07:17

C'est curieux comme « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND », un des titres les plus célèbres de l’Histoire du 7ème Art n’a pas exactement la même signification en pays francophone, en Italie ou aux U.S.A., même si Bob Kennedy le cita lors d’un discours électoral resté fameux.

Le titre original est en fait « LE BON, LE LAID, LE MÉCHANT ». Pas tout à fait la même chose. Et en Anglais on peut le traduire par « LE BON, LE MAUVAIS ET LE LAID ». Encore autre chose.

GOOD BAD titres

La seule constante, on le remarquera, est « le bon » qui reste immuable selon les contrées. Faut-il trouver un sens profond à cela ? Pas sûr…

Quoiqu’il en soit, Eli Wallach est traité avec plus de déférence en France, où il est qualifié de « truand » au lieu d’être traité de mocheté.

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 10:13

On imagine ce qui s’est passé la veille du début de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » : Snaky, Stony et Knuckles, trois membres de la bande de Frank, un « nettoyeur » au service des chemins de fer, jouent au poker dans un wagon qui leur est réservé. Leur boss les interpelle : « Eh, les gars ! Demain matin, vous allez à la gare au train de dix heures ». « OK, boss » répond Snaky (c'est lui le porte-parole), « Pourquoi faire ? ». « Un type m’a demandé un rendez-vous. Vous le descendez et vous rentrez. Ah oui ! N’oubliez pas de mettre des cache-poussière, pour qu’on accuse le Cheyenne ». « Comment on va le reconnaître, boss ? » s’enquiert Snaky. « Il joue de l’harmonica » répond Frank en repartant. « Et pourquoi on doit le tuer, boss ? » intervient Stony, consciencieux. « Parce que c'est marqué dans le scénario », répond Frank, déjà loin.

Le lendemain, les trois imbéciles obéiront aux ordres et achèveront leur misérable vie sur les planches disjointes d’un quai de gare. Pas une grande perte pour l’Humanité, assurément !

STONY etc

Snaky est une brute qui aime à terroriser plus petit que lui : un vieux chef de gare sénile, d’abord. Et ensuite, une mouche qu'il enferme méchamment dans le canon de son colt. Knuckles – sans doute pour imiter son pote – s’en prend à un oiseau en cage, dont il imite les caquètements. Ensuite, il fait craquer ses phalanges en attendant le train. Stony, le grand black, semble être le moins nul : non seulement il ne s’en prend à personne, mais mortellement blessé, il parviendra tout de même à blesser l'homme à l’harmonica. Sans compter qu'il a pensé à ôter le cache-poussière qui ne sert à rien : il fait chaud et en plus il n’y a aucun témoin. C'est peut-être lui qui aurait dû répondre à l'étranger, quand il a demandé « Vous avez un cheval pour moi ? J’en vois deux qui ne sont à personne… ». Ce crétin de Snaky n’avait tellement pas le sens de la répartie qu’en guise de réponse, il n’a eu qu’une brillante idée : dégainer. Résultat : trois morts. Un blessé léger.

Ainsi s’acheva le destin de ce trio inepte, qui s’est pourtant inscrit à jamais dans l’Histoire du western. Comme quoi…

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