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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:12

Des films sur l’IRA, on en a vu beaucoup. Des sérieux, des thrillers à l’américaine, des quasi-documentaires, des « films d’auteur », le thème a été traité à toutes les sauces.

« SHADOW DANCER » ne révolutionne rien et provoque d’emblée une certaine lassitude :SHADOWDANCER on a déjà vu bien des fois ces décors lugubres, ces pubs enfumés, ces personnages ambigus. Qu’a-t-il de neuf pour éveiller l’attention émoussée ? À vrai dire, pas grand-chose. La photo désaturée est tristounette, le rythme inutilement lent, les personnages s’avèrent tellement opaques qu'ils en deviennent fantomatiques.

À bien y regarder, si on suit le film avec un relatif intérêt, c'est d’abord pour la jeune et étrange Andrea Riseborough, dont l’intériorité et la maturité de jeu impressionnent. Dans ce personnage fermé à double-tour sur lui-même, dévasté par la culpabilité, fort et friable, elle fait preuve d’une présence épatante et justifie toute l’entreprise. Face à elle, le fiable Clive Owen adopte un sous-jeu payant à la longue, mais guère palpitant. Et on déplore une fois de plus que Gillian Anderson en soit réduite à jouer les utilités dans un petit rôle sans le moindre gros-plan.

Quelques séquences surnagent comme l’arrestation de ‘Collette’ ou la presque exécution dans une cave par ses propres frères d’armes, la fin surprend vraiment par sa dureté implacable. Mais « SHADOW DANCER » laisse sur une sensation mitigée de déjà-vu (pour reprendre l’expression de nos amis anglo-saxons) et de sinistrose.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 06:28

2 COMMANDOSLa première chose qu’on puisse dire en voyant « DEUX DES COMMANDOS », c'est que Sean Connery a eu beaucoup de chance d’être choisi pour jouer l’agent 007 l’année suivante, évitant de finir sa carrière dans ce genre de nanar.2 COMMANDOS (2)

Il est possible que ce style de comédie troupière ait fait rigoler nos amis anglais à l’époque (même si on se demande bien pourquoi…), mais aujourd'hui c'est absolument irregardable. En gros, c'est l'histoire d’un tire-au-flanc cockney enrôlé de force dans l’armée. Il s’y fait un bon copain, un gitan joué par Connery et se met à faire du marché noir, tout en esquivant les zones de combat. C'est du comique de caserne où tout le monde beugle et grimace sans retenue. Alfred Lynch en fait des mégatonnes dans ce rôle de grenouilleur sans foi ni loi. Là encore, son style a peut-être rencontré un écho dans le public briton, mais sorti de là, c'est la consternation. Le pauvre Sean s’en sort un peu mieux dans un rôle à contremploi de benêt naïf et gaffeur, en admiration béate devant son 2 COMMANDOS (1)acolyte qu'il suit comme un toutou. Affublé d’une drôle de perruque frisottée (pour faire plus « gitan » ?), l’Écossais semble très décontracté, n’essaie pas de tirer la couverture à lui et se contente de sourire niaisement et d’exposer son physique avantageux. Parmi les seconds rôles, l’américain Alan King que Connery recroisera plusieurs fois par la suite, au cours de sa carrière.

Que dire de plus qui ne serait redondant ? C'est laid, jamais drôle, ce qui tient lieu de scénario se délite dès les premières séquences et on a même droit à une sinistre bataille de tartes à la crème. Effarant ! À réserver donc, au complétiste méticuleux – et légèrement maso – de Sir Sean, en se disant vraiment, qu'il revient de loin…

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 06:14

« LA BÊTE S’ÉVEILLE » est le premier des cinq films que Joseph Losey tourna avec Dirk Bogarde en vedette. C'est une sorte de huis clos à trois personnages, un triangle faisant se confronter un psy qui recueille chez lui le voyou qui l’a agressé dans la rue et la femme du SLEEPING TIGER (1)thérapeute qui tombe amoureuse de l’intrus. Situation potentiellement captivante, évidemment atténuée par la censure de l’époque. Car il paraît clair que le jeune homme séduit tour à tour le médecin lui-même et sa femme, se partageant probablement – c'est implicite – leurs faveurs.

C'est élégamment filmé et photographié, mais le casting pour intrigant qu'il soit, pose tout de même problème : Bogarde à 33 ans, n’incarne pas vraiment l’idée qu’on se fait immédiatement d’un délinquant juvénile hanté par son passé. Mais ce qu'il perd en dangerosité et en animalité, il le gagne en ambiguïté et en intelligence perverse. Face à lui, Alexander Knox, acteur particulièrement inexpressif et froid, ne parvient pas à donner vie et complexité à son rôle. Quant à Alexis Smith, transfuge du ‘film noir’ U.S., elle en fait des mégatonnes, roulant des yeux dégoulinants de rimmel et se mordant les poings à en faire verdir de jalousie Joan Crawford et Bette Davis réunies.

Si on sourit souvent à la description minutieuse de la psychanalyse subie par le « sauvageon » cravaté, si on rit même franchement à sa confession qui rappelle « LA GUÉRISON DES DALTON » de Goscinny, le film n’en demeure pas moins accrocheur et soigneusement confectionné. À condition d’être réceptif bien sûr et dans la perspective de la carrière si sinueuse et variée de son réalisateur.

SLEEPING TIGER

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 05:51

SEXY BEASTProduit dans la mouvance alors très à la mode des « tarantineries » à l'Anglaise, « SEXY BEAST » a très bien passé l’épreuve des ans et maintient une formidable tension et un suspense croissant avec des éléments extrêmement simples et linéaires.

Ray Winstone est un ex-braqueur retiré en Espagne, relancé par ses anciens bosses qui veulent le mettre sur un gros coup. Ben Kingsley lui rend donc visite dans sa villa de rêve,SEXY BEAST (2) mais étant un parfait psychopathe, les choses tournent mal.

Peu avare en effets de mise en scène de tous genres, en musiques surmixées, en flash-backs intempestifs, le film doit beaucoup de son impact à Kingsley, terrifiant à chacune de ses apparitions. Véritable serpent à sonnette incontrôlable, capable du pire, fou à lier, il sème la terreur sans presque rien faire, avec une présence à l’écran SEXY BEAST (1)insensée. C'est probablement un de ses tout meilleurs rôles. Il électrise le film tout entier. Winstone est également excellent dans la demi-teinte et Ian McShane complète le tableau en caïd glacial et inquiétant.

On sent par moments l’influence des « AFFRANCHIS » dans la violence d’un passage à tabac, dans des travellings au steadycam suivant des comédiens de dos, dans la façon elliptique de filmer un étonnant braquage sous-marin. Mais « SEXY BEAST » trouve son originalité dans l’histoire d’amour sous-jacente, à peine esquissée entre Winstone et sa femme, ex-star du porno – la belle Amanda Redman – qui humanise l’ensemble et lui donne un cœur. Un film au charme discret mais persistant, qui a très bien vieilli.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 06:31

« À MAIN ARMÉE » est un singulier western australien dont les origines littéraires se manifestent par un déroulement déstructuré, une certaine difficulté à déterminer qui est le protagoniste principal.A MAIN ARMEE (1)

C'est l’histoire des deux fils d’un vieux hors-la-loi de la bande du capitaine ‘Starlight’ (Peter Finch) : une tête brûlée (Ronald Lewis) et un gentil et docile (David McCallum), qui se retrouvent pourchassés par la police plus ou moins malgré eux, alors qu'ils n’aspirent qu’à émigrer en Amérique. Si le scénario ne présente pas un intérêt fulgurant, le film parvient à tenir la distance grâce à ses paysages australiens : des déserts de rocaille, des squelettes d’arbres aux formes tourmentées, des montagnes lugubres. À peine si on aperçoit un malheureux kangourou ! Cet aspect spectral de l’environnement pratiquement dépourvu de présence humaine, donne une ambiance étrange à ce film autrement plutôt banal et sans densité. Dommage alors que le film ait été tourné en format carré, là où le CinémaScope s’imposait d’aveuglante façon.

Premier au générique, Finch n’apparaît que relativement peu dans un rôle de brigand charismatique et élégant, alors que le jeune McCallum en cinquième position, s’impose malgré tout comme le rôle principal. Mystère des crédits…

À noter une des premières apparitions de Jill Ireland, toute fraîche dans un rôle de pure jeune fille dont McCallum (alors son époux à la ville) tombe amoureux. Amusant de voir qu’avant Charles Bronson, Miss Ireland tournait déjà avec son premier conjoint ! Une vocation…

A MAIN ARMEE

« À MAIN ARMÉE » ne serait donc qu’un western de série, s’il ne se déroulait pas dans ces extérieurs étonnants de désolation et de solitude. Mais quel que soit le continent, on retrouve les mêmes archétypes, les lyncheurs, les détrousseurs de diligences, les saloons, etc.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 06:47

Le meilleur compliment qu’on puisse faire aux six épisodes de la minisérie « HIT & MISS » est que même si on ôtait le côté « polar » des scénarios, elle resterait tout de même intéressante et profondément originale.

Car oui, l’héroïne est un transsexuel tueur à gages ‘pré-op’ (ce qui nous vaut quelques plans perturbants de Chloë Sevigny dotée d’un équipement masculin), mais l’essentiel s’avère rapidement n’être pas là.HITMISS 

« J'ai compris que la famille n’a rien à voir avec le sang », déclare ‘Mia’. Et cette simple réplique résume tout le projet. L’étrange créature solitaire réunit autour d'elle une troupe d’exclus, de laissés-pour-compte, d’enfants asociaux et médiums, d’ados fracassés, de débiles mentaux, pour fonder ce qu’on peut appeler une vraie famille. Complexe et dysfonctionnelle certes, mais quelle famille ne l’est pas ? Tournée dans des paysages désolés (l’Irlande et… la Hongrie), cette série est fascinante, attachante et constamment inattendue à l’image de la performance de Sevigny, qui n’a jamais été meilleure. Scindée en deux personnalités distinctes, mais pas seulement de par son changement de sexe, elle apparaît comme un Terminator encapuchonné dans quelques scènes, pour devenir ensuite une matriarche sensible et une amoureuse éconduite.

Et puis tout doucement, les deux facettes deviennent poreuses et déteignent l’une sur l’autre. C'est plein de tendresse, d’humour et d’âpreté, ça frôle le sordide sans jamais y céder, les sentiments ne sont jamais avoués, la mort rôde et les enfants ne sont pas épargnés par la cruauté du monde où ils vivent. Les épisodes passent en un éclair, l’addiction est quasi-immédiate et on n’espère qu’une chose : c'est qu’une 2ème saison – pas encore annoncée à l’heure où sont écrites ces lignes – soit bientôt mise en chantier. Parce que Chloë le vaut bien.

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 06:23

HOMMEBERLIN (2)Dans la continuation directe, thématique et visuelle de ses deux classiques « LE TROISIÈME HOMME » et « HUIT HEURES DE SURSIS », Carol Reed signe avec « L'HOMME DE BERLIN » un ‘film noir’ situé en Allemagne pendant la Guerre Froide et brosse le portraitHOMMEBERLIN (1) d’un individu déchiré et privé de tout repère moral ou affectif, à l’image de son pays dévasté.

Ce qui frappe avant tout, c'est la beauté des décors et des cadres : la photo en clair-obscur est envoûtante, la caméra légèrement penchée HOMMEBERLIN (3)dans les séquences d’action ou de suspense, crée un malaise discret mais constant. Tout le film est empreint d’une terrible paranoïa, d’une sensation d’étouffement, dues en partie à ces extérieurs de ruines et de misère. Mais si le film fascine encore autant, c'est certainement grâce à la performance de James Mason. Roi de l’ambiguïté, empereur de l’ambivalence, l’acteur – qui maintient un accent allemand tout à fait convaincant tout du long – compose un personnage à deux visages, aussi séduisant qu'il est répugnant, aussi fascinant que repoussant. C'est tout le génie de Mason d’arriver à demeurer attachant, alors que la seule justification à ses actes infâmes, est qu'il fut traumatisé pendant la guerre. Pas parce qu'il a subi, mais… parce ce qu'il fut contraint de faire !

HOMMEBERLIN

Face à lui, la jeune et ravissante Claire Bloom joue les ingénues avec finesse, une « candide » qu’on voit progressivement contaminée par le vénéneux séducteur. Hildegarde Neff est également excellente en femme hantée par les spectres du passé.

Le scénario met lentement ses éléments en place, fait monter la pression et consacre son dernier quart à une chasse à l'homme (et à la femme !) dans la nuit berlinoise, où chaque visage est une menace, chaque recoin recèle un piège.

On n’est pas près d’oublier l’image récurrente de ce gamin à vélo, qui arpente inlassablement la ville, passant de l’Est à l'Ouest comme un messager de mort.

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 06:08

La célèbre forteresse de « COLDITZ » a déjà servi de décor à des longs-métrages et des téléfilms, dont une excellente série avec David McCallum et Robert Wagner. Mais celui-ci, malgré son titre et même s’il y est situé en grande partie, n’a rien d’un récit historique sur la WW2 et sur ses héros. Il s’agit plutôt d’un mélodrame suivant un triangle amoureux surCOLDITZ plusieurs années de guerre entre le camp et Londres.

Damian Lewis et Tom Hardy sont amoureux de la même femme. Le premier est un voyou sans Dieu ni maître, qui sera prêt à toutes les bassesses pour l’arracher au second, un jeune officier naïf au cœur pur. C'est évidemment Lewis qui a le rôle le plus intéressant et ambigu, puisque les traîtrises et infamies qu'il accumule sont toutes générées par son amour fou pour cette femme. Difficile de le haïr complètement, donc. Comme il est malaisé de s’attacher totalement à Hardy, personnage tout d’un bloc, obstiné mais opaque et parfois presque inquiétant. Mais ceci est la marque de fabrique de l’interprète !

Sur trois heures de projection, le film est bien produit et réalisé, les séquences de bombardements sont très réalistes, les plans de Londres dévastée parcimonieux mais efficaces. Les séquences à Colditz elles, sont inégales. On a parfois l’impression que les prisonniers ne sont pas si malheureux et inconfortables que cela, que les officiers allemands sont plutôt conciliants et patients. Pas tout à fait le Club-Med, mais pas non plus les camps de la mort. Ceci dit, « LA GRANDE ÉVASION » suscitait un peu la même réflexion.

À voir pour l’amateur de love stories tourmentées donc, pour un jeune et tout mince Tom Hardy qui apporte des nuances et des zones d’ombre à un rôle stéréotypé, en fermant les yeux sur un déroulement extrêmement prévisible et un dénouement un peu trop mélodramatique lors des retrouvailles des protagonistes.

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 06:56

CASTAWAY (2)Étrange film que ce « CASTAWAY », signé par Nicolas Roeg coutumier des œuvres décalées et obscures. Le scénario joue sur le vieux fantasme de l'homme civilisé, à savoir le retour à la Nature. Ici, un quadragénaire anglais « engage » une inconnue pour partir un an sur une île déserte. Ce qui commence comme une belle aventure à la Robinson CrusoëCASTAWAY (1) va s’avérer beaucoup moins ‘glamour’ que prévu, les vraies personnalités vont se révéler dans les difficultés et nos deux aventuriers vont comprendre à leurs dépens ce qu’écrivait Sartre : « L’enfer, c'est les autres ».

C'est avec une sorte de fascination morbide qu’on CASTAWAY (3)observe ces deux individus se décomposer progressivement sous nos yeux, en proie aux infections, à la sécheresse, à leur propre antagonisme. Que voulait dire Roeg, exactement ? Que l'homme n’est plus capable de faire marche-arrière ? Que le jardin d’Éden lui est fermé à jamais ? C'était probablement vrai en 1986 et certainement encore plus avéré aujourd'hui.

Ce trip ensoleillé n’a donc rien d’exotique ni de réjouissant. Mais Oliver Reed rouquin et CASTAWAYhirsute, est formidable d’authenticité dans un rôle complexe qu’on imagine très proche de sa véritable personnalité. Aucun film n’a autant collé à ses expressions, ses coups de folie, son caractère volatile. Face à lui, la belle Amanda Donohoe tient largement la distance et nul ne songera à nier l’impact de sa très photogénique nudité bronzée. Ils ont ensemble plusieurs scènes d’une intensité dramatique assez soufflante.

« CASTAWAY » n’est pas un film facile d’accès, ni toujours très clair dans son discours, mais à l’instar de « AGE OF CONSENT » auquel il fait souvent penser, il nous immerge et nous fait voyager. Déjà pas mal !

 

À NOTER : lors des séquences à Londres au début, Oliver Reed et ses enfants regardent à la télé de longs extraits de « LE MANGEUR DE CITROUILLES ».

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 06:31

COMPANY (2)À travers les cauchemars d’une pré-adolescente, Neil Jordan utilise l’imagerie et les clichés des contes de fées pour explorer la libido naissante de la jeune fille et ses fantasmes parfois effrayants.

« LA COMPAGNIE DES LOUPS » est donc un rêve freudien évoluant dans un universCOMPANY (1) moyenâgeux reconstitué en studio, totalement irréel. Les auteurs revisitent « LE PETIT CHAPERON ROUGE » auquel ils mêlent la mythologie du loup-garou. Le résultat a visuellement beaucoup vieilli, tout particulièrement les F/X – et surtout les métamorphoses – aujourd'hui bien rudimentaires. Mais si l’humour ‘tongue-in-COMPANY (3)cheek’ aide à trouver quelque plaisir à la vision du film, le rythme est languissant et le scénario pas suffisamment fourni pour tenir la durée du long-métrage. La construction en poupées gigognes (un récit « flash-back » à l’intérieur du rêve) n’aide pas non plus à focaliser l’intérêt, malgré quelques bonnes trouvailles. Mais elle trahit le manque de densité du récit.

On reconnaît quelques comédiens anglais qu’on aime comme Angela Lansbury en ‘granny’ COMPANYsuperstitieuse et vaguement inquiétante, David Warner en papa tolérant et bon bougre, Stephen Rea l’acteur-fétiche de Jordan, en lycanthrope énervé et même Terence Stamp qui apparaît non-mentionné au générique dans le rôle d’un Diable nonchalant échappé d'un Fellini, circulant dans la forêt en Rolls blanche. Dommage qu'il reparte aussi vite !

Œuvre originale et intelligemment écrite, « LA COMPAGNIE DES LOUPS » n’en accuse pas moins sévèrement le poids des années et ne provoque plus la même fascination qu'il y a trente ans.

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