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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 12:19

‘Daniel’ un fidèle visiteur de « WWW » nous signale que plusieurs téléfilms datant de 1954 et ’56 et dans lesquels figure Steve McQueen, viennent d’être retrouvés à la suite d’une enquête approfondie. Ils n’ont jamais été répertoriés nulle part, même dans les plus pointues des bios de l’acteur et – espérons-le – devraient être bientôt visibles, peut-être en DVD. L’inoxydable ‘King of Cool’ a trop peu tourné pour qu’on puisse ignorer ses apparitions à l’écran. Wait and see, donc.

MCQ INEDIT

Et pendant qu’on y est, quand pourra-t-on voir ces deux téléfilms datant de 1957, où Steve McQueen tient de bons seconds rôles ? Une intégrale s’impose !

« DEEP WATER », dans la série « THE 20TH CENTURY-FOX HOUR », réalisé par Roy Del Ruth et interprété par Richard Arlen, Ken Clark, James Whitmore, Ralph Meeker, Barry Coe. McQueen y incarne ‘Kinsella’.

« MALCOLM GLOVER OF THE SAN FRANCISCO EXAMINER », un épisode de « THE BIG STORY », réalisé par Robert Lewis Shayon, avec Ray Boyle, Ed Bryce, Dana Elcar, Dolores Sutton et Steve dans le rôle de ‘Chuck Milton’.

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 12:40

Inspiré d’une nouvelle de Roald Dahl (« CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE »), « MAN FROM THE SOUTH » est un épisode mythique de la série « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE », puisqu’il est le seul et unique film qui ait réuni à l’écran le couple Steve McQueen-Neile Adams.

Le thème est simple : dans un hôtel de Las Vegas, un joueur anonyme (McQueen) est abordé par un étrange gros homme (Peter Lorre), qui lui propose un « jeu » : s’il parvient à allumer dix fois de suite son zippo, il gagne une décapotable. S’il échoue, l'homme lui tranche l’auriculaire de la main gauche au hachoir ! Le ‘gambler’ accepte le pari, sous l’œil effaré de Neile, une inconnue qu'il venait de rencontrer.

MAN SOUTH

Le suspense est bien mené et la séquence ‘climax’ pendant laquelle McQueen, la main attachée sur une table, entre deux clous, allume et rallume son briquet est une variante perverse et drôle de la roulette russe. Les comédiens n’ont pas grand-chose à faire, à part être eux-mêmes et Peter Lorre, plus visqueux et mielleux que jamais, est le vrai centre d’intérêt du film. La chute est sympathique mais vaguement décevante. Comment aurait-il pu en être autrement ?

À voir en tout cas pour le fan de Steve McQueen, qui tourna cet épisode juste après « LES 7 MERCENAIRES » et qui s’y montre détendu et charmeur. Sa douce moitié n’était pas mal non plus !

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 10:32

Ainsi donc, « GIRL ON THE RUN » (1953) ne marquerait pas la toute première apparition de Steve McQueen devant une caméra ? Mis sur la piste par l’excellent site français dont nous parlions récemment et qui présente des extraits de « FAMILY AFFAIR », « WWW » s’est cru FAMILY AFFAIR SMQobligé de mener une enquête. Alors ? Qu'est-ce que « FAMILY AFFAIR » ?

Eh bien, ce n’est déjà pas un film, ni même un téléfilm. C'est un « infomercial » de 27 minutes (une très longue pub, quoi…) tourné en 1952, vantant les avantages à avoir plusieurs téléphones dans la maison. Plusieurs sketches s’intercalent, montrant les membres de la famille et leurs correspondants. Ainsi, aux côtés de J. Pat O’Malley, Genevieve Frizzell (comédienne pas même mentionnée sur IMDB !) et William Redfield, le débutant de 22 ans « Stephen » McQueen joue-t-il ‘Freddie’, un marin qui appelle sa fiancée d’une cabine téléphonique pour lui proposer le mariage.

Malgré la tenue, on est loin de « LA CANONIÈRE DU YANG-TSÉ » ! Steve joue les nigauds empressés et maladroits avec une gaucherie touchante et apparaît dans quatre petites séquences visibles çà et là sur le Web.

Un petit point d’Histoire qu'il était important (et urgent) d’éclaircir, avant la nouvelle année. De justesse !

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 10:04

Steve McQueen est mort il y a plus de trente ans. Ce qui ne l’a nullement empêché de devenir une star assidue de la pub et d’être le sujet de nombreuses études et ouvrages, dont le dernier en date est une véritable somme.

SITE SMQ

Pour continuer dans cette intense activité post-mortem, signalons la création d’un site français qui lui est consacré par un fan passionné et dans lequel on trouve bon nombre de raretés assez incroyables, comme des extraits d’obscurs téléfilms des années 50 ou de vieilles pubs (tournées de son vivant, celles-là !). À visiter d’urgence, donc :

 

  http://morinos.macqueen.free.fr/

 

Bref… STEVE LIVES !

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 15:00

BRANLEBAS CASINO (1)Quand le jeune trentenaire Steve McQueen tourna « BRANLE-BAS AU CASINO », il sortait à peine des trois années de « AU NOM DE LOI » et venait de tourner « LES 7 MERCENAIRES ». Autrement dit, il était en passe de devenir une star très ‘hot’. C'est BRANLEBAS CASINOpourquoi le choix de cette comédie peut sembler incompréhensible.

Le scénario, une arnaque au casino opérée par des marins qui détournent l’ordinateur de leur navire, aurait parfaitement pu donner lieu à un « AU THÉÂTRE CE SOIR » : unité de lieu et d’action, quiproquos en pagaïe,BRANLEBAS CASINO (3) portes qui claquent, vaisselle cassée, riches héritières, etc. On est dans la grande tradition du Boulevard pas bien subtil. Un exercice dans lequel tout le monde n’est pas forcément à l’aise. C'est le cas de McQueen qui n’a jamais été un ‘king of comedy’ et écope d’un personnage à la Tony Curtis d’officier débrouillard, filou et séducteur. Très mal dirigé, l’acteur grimace, virevolte, laisse déraper sa voix dans les aigus et roule des yeux globuleux. Il n’est pas mauvais à proprement parler, juste pas DU TOUT à sa place.

Le réalisateur l’a entouré de comédiens plus accoutumés à ce genre d’humour ‘sitcom’ : ainsi Paula Prentiss est-elle délectable en riche héritière myope comme une taupe mais très sexy et Dean Jagger se montre-t-il excellent en amiral constamment outragé. Le numéro incongru de Jack Weston qui apparaît dans deux longues séquences en marin ivrogne qui « voit des Martiens » déséquilibre gravement le film tout entier.

BRANLEBAS CASINO (2)

Avec sa réalisation d’une absolue platitude, sa photo suréclairée, ses décors de studio et ses pauvres plans d’extérieurs de Venise, « BRANLE-BAS AU CASINO » n’est visible aujourd'hui que par la présence de Steve McQueen, même s’il n’est franchement pas à son meilleur. C'est un document intéressant, prouvant qu'il n’a pas trouvé tout de suite sa place dans le star system hollywoodien et a dû tâtonner avant de s’imposer en icône du film d’action.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 16:56

TOM HORN (2)« TOM HORN, SA VÉRITABLE HISTOIRE » a connu une genèse tourmentée. Il fut d’abord en concurrence avec un autre film la même année, dont Robert Redford devait tenir le rôle principal. Il passa entre les mains de plusieurs réalisateurs, avant de finir dans celles de l’anonyme téléaste William Wiard qui ne servit probablementTOM HORN que de prête-nom à Steve McQueen. Et pour finir, il fut sévèrement massacré au montage. Plusieurs raisons qui font que le film TOM HORN (1)est généralement traité avec condescendance et jugé comme un semi-échec, au même titre que le dernier film de McQueen, « LE CHASSEUR ».

Pourtant, rien n’est plus injuste. « TOM HORN » est un grand western réaliste dans la droite lignée de « MONTE WALSH » et l’œuvre de Clint Eastwood lui doit beaucoup. Bien sûr, on sent les coupes-montage dans un abus de fondus-enchaînés et de voix ‘off’ camouflant tant bien que mal les coups de ciseaux.  Bien sûr, les flash-backs avec Linda Evans sont très mal intégrés à l’action, et oui, toute la partie de l’emprisonnement est un peu longuette. Mais il se dégage de ce film une émotion profonde. Horn – qui a réellement existé – est un anachronisme sur pattes : un tueur sans état d’âme, un chasseur d’hommes sans pitié. Mais il a toujours vécu ainsi et dans TOM HORN (3)l’Amérique en mutation du début du 20ème siècle, ce qui fit de lui un héros, est en train de le transformer en monstre. Un monstre encombrant que ses employeurs vont piéger et exécuter.

Après un début esthétiquement magnifique, où l'Ouest est montré sous un ciel d’ardoise, plombé par des nuages menaçants, « TOM HORN » fait taire les armes et laisse place à la déprimante « chronique d’une mort annoncée ». La pluie tombe, la photo se fait de plus en plus sombre, les sols sont bourbeux et les collines – symbolisant la liberté pour Horn – deviennent inaccessibles.

Bien plus que son dernier film, c'est véritablement le testament de McQueen, qui synthétise et parachève en un seul rôle toute son image cinématographique. Horn pourrait être un Josh Randall âgé, marqué par la vie. C'est un tireur d’élite comme ‘Vin’ ou ‘Frank Bullitt’ et il finit sa vie dans une geôle comme avant lui ‘Hilts’ ou ‘Papillon’ qui eux, finissaient par s’enTOM HORN (4) évader. Mais les temps ont changé, les héros sont vieillis, fatigués, passés de mode et le Steve McQueen de 50 ans fait bien plus vieux que son âge et a bien compris qu'il n’avait plus sa place nulle part.

Autour de la star emblématique, on reconnaît des visages familiers du genre comme Slim Pickens, Elisha Cook, Jr., Richard Farnsworth, Roy Jenson, Billy ‘Green’ Bush et même Geoffrey Lewis qui surligne ainsi la filiation avec les western eastwoodiens à venir.

Peut-être que si McQueen avait vécu plus longtemps, on aurait vu un jour un ‘director’s cut’ de « TOM HORN ». Il ne faut plus y compter aujourd'hui, mais le film, malgré ses défauts et ses déséquilibres tient encore bien la route et clôt joliment la courte filmographie du ‘King of cool’.

 

À NOTER : la même année, Jack Starrett a tourné « MISTER HORN » pour la télévision, sur un scénario de William Goldman. C'est David Carradine qui tint le rôle-titre aux côtés de Richard Widmark et Karen Black. À quand un DVD pour comparer ?

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 07:00

Jouer des doubles rôles, sosies ou frères jumeaux est une des grandes joies égotiques des acteurs. Beaucoup ont sacrifié à ce ‘gimmick’ de Bette Davis à Jack Palance, en passant par Alain Delon, Lee Van Cleef, Lee Marvin, etc.

On sait moins que Steve McQueen, dont tous les films et téléfilms ont été moult fois cités et décrits de long en large, a lui aussi joué des jumeaux. Et pas une mais DEUX fois ! Dans des ‘guest appearances’ à la télé, à ses débuts.

STEVE TWINS

Dans « THE BROTHERS », un épisode de la série « TRACKDOWN », il joue Mal et Wes Cody. L’un vole l’identité du héros Robert Culp pour faire sortir son frangin de prison.

Dans « FOUR HOURS IN WHITE », épisode de la série polar « CLIMAX ! » tourné la même année 1958, Steve incarne les frères Henry et Anthony Reeves, aux côtés de Dan Duryea et Gloria Talbott.

En voilà deux qu’on aimerait bien voir refaire surface un beau jour, en supplément à une énième réédition des trop rares longs-métrage du ‘King of Coool’. Ce qui nous ferait quatre Steve pour le prix de deux…

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 11:11

Steve McQueen et James Coburn étaient de la même génération, ils ne venaient pas des mêmes milieux, mais ils s’amusaient bien ensemble. Ils firent connaissance sur le plateau de « REUNION FOR A REVENGE », un épisode de la série « AU NOM DE LA LOI » dont Steve tenait la vedette. ‘Jim’ jouait un évadé du bagne et borgne qui plus est. Steve s’en servait de bouclier pendant le ‘showdown’.

COBURN MCQUEEN (3)

Ils se retrouvent cette même année 1959 pour « THE KOVACK AFFAIR », épisode de la 2ème saison de la série. Cette fois, Coburn a le rôle-titre et joue un propriétaire de saloon et vieil ami de Josh Randall. Il est qui plus est fiancé à Jean Willes, mascotte de « WWW ».

COBURN MCQUEEN (5)

L’année suivante, les deux compères se retrouvent au Mexique pour un long-métrage : « LES 7 MERCENAIRES ». Pour Steve, c'est la consécration et le début de la fin de ses années-télé et pour Jim, son premier rôle vraiment marquant : l'homme au couteau.

COBURN MCQUEEN (1)

Quelques mois plus tard, les potes se retrouvent pour « THE TRIAL », un épisode de la 3ème saison de « AU NOM DE LA LOI ». Coburn incarne cette fois un ex-soldat nordiste avide de vengeance. Le dernier échange de dialogue entre Steve et lui trahit une évidente complicité hors-écran entre les deux hommes.

COBURN MCQUEEN (4)

Deux ans plus tard, c'est Don Siegel qui réunit les amis dans « L’ENFER EST POUR LES HÉROS », film de guerre âpre et sans concession. Steve est un G.I. psychopathe et asocial, tandis que Jim joue un caporal à lunettes qui finit par sauter sur une mine.

COBURN MCQUEEN

La même année, ils partent pour Münich pour « LA GRANDE ÉVASION », classique du film de guerre grand public, où ils retrouvent leur réalisateur des « 7 MERCENAIRES » et incarnent des prisonniers de guerre dans un camp allemand. Ils n’ont que peu de scènes ensemble. Steve en sortira définitivement consacré superstar, tandis que Jim devra encore attendre trois ans pour accéder aux premiers rôles.

COBURN MCQUEEN (2)

Coburn et McQueen ne tournèrent plus ensemble après cela. Mais ils restèrent proches. Ils portèrent le cercueil de Bruce Lee lors de ses funérailles et Jim participa à de nombreux documentaires sur son ami Steve, après la mort de celui-ci à l’âge de 50 ans. Il s’y montra toujours très lucide sur les qualités et les défauts de son copain, mais également très chaleureux et nostalgique.

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 14:20

BLOBSteve McQueen a souvent joué des rôles plus jeunes qu'il n’était réellement. Et c'est plus qu’évident dans « DANGER PLANÉTAIRE » où à 28 ans, il incarne un teenager qui en aBLOB (1) bien dix de moins, une sorte de James Dean brillantiné bien loin des rôles qui feront son succès.

Sortie en 1958, cette série B tentait de mixer l’univers de « LA FUREUR DE VIVRE » et celui des petits films d’horreur-SF dont Roger Corman s’était fait une spécialité. Une petite bourgade voit sa tranquillité chamboulée par l’intrusion d’un extra-terrestre qui sème la terreur un samedi soir. Il sera vaincu par l’ingéniosité d’un p’tit gars du coin et de sa bande de copains, malgré le scepticisme des flics locaux et des adultes en général.

BLOB (3)Malgré son titre français ronflant, « THE BLOB » est une ‘kitscherie’ délectable mais totalement obsolète, qui ne vaut aujourd'hui que pour la présence de Steve(n) McQueen, encore très marqué par l’Actors Studio et saisi ici en couleurs vives, juste avant de commencer sa série « AU NOM DE LA LOI ». Au second degré, le film vaut aussi d’être vu pour son « monstre », une sorte de coulée de gelée rougeâtre, qui se traîne mollement et engloutit quelques figurants terrorisés.

Une curiosité éventée depuis longtemps, à réserver au fan exhaustif de Steve dans son premier rôle en vedette et à l’amateur de SF féru d’archéologie, qui apprendra ainsi qu’avant les aliens, les predators, les E.T., les critters, Alf ou Starman, la terre avait failli être envahie par une autre espèce extraterrestre : la gelée à la framboise géante. Bon à savoir…

BLOB (2) 

 

À NOTER : longtemps resté inédit en France « THE BLOB » est finalement sorti 20 ans après son tournage sous le titre « DANGER PLANÉTAIRE » et avec une affiche hilarante (ci-dessus) montrant McQueen avec sa tête de « LA TOUR INFERNALE » et un arrière-plan de blockbuster. Un collector !

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 10:41

CINCINNATI KID (1)On connaît l’historique douloureux du « KID DE CINCINNATI », film commencé en noir & blanc par Sam Peckinpah, avec le tandem Spencer Tracy-Steve McQueen. Le réalisateur CINCINNATI KIDfut remercié après avoir tourné des séquences de nu trop explicites avec Sharon Tate et remplacé par un collègue plus consensuel, le Canadien Norman Jewison. Tracy partit par solidarité avec Peckinpah. On ne peut que rêver à ce que leCINCINNATI KID (2) film aurait été, s’il était resté sur ces rails de départ. Ce qui ne veut pas dire que tel qu'il est, il soit dénué d’intérêt. Bien au contraire.

Jewison filme très bien New Orleans et ses inimitables extérieurs, mais son film est essentiellement un écrin au charisme de McQueen, ici à son summum. Dès les premiers plans, le réalisateur détaille sa façon de marcher, de sourire, chaque séquence ne semble exister que pour le mettre en valeur. Et les parties de poker sont déjà filmées comme des CINCINNATI KID (4)duels (les deux hommes referont la même chose en un peu plus sensuel dans « L’AFFAIRE THOMAS CROWN »), privilégiant les gros-plans de l'acteur impassible. Fort heureu-sement, McQueen évite le total narcissisme en étant bien entouré : Edward G. Robinson remplaçant Tracy, est fabuleux en vieux joueur élégant mais impitoyable, Ann-Margret a rarement été mieux qu'en garce amorale pétant de santé. Karl Malden joue une fois de plus, un cocuCINCINNATI KID (3) magnifique.

Curieusement, on est plus pris par l'atmosphère et les personnages que par le suspense que tente d'installer Jewison, sans retrouver l’extrême tension de « L’ARNAQUEUR » dont il s’est manifestement inspiré.

L'issue du jeu n'a en fait que peu d'importance : on sait Stoner condamné à partir du moment où il trompe sa fiancée, la douce et pure Tuesday Weld, qui apparaît comme le symbole trop beau pour être vrai, d’une existence « normale ». Il ne s’agit pas de puritanisme idiot, mais si Stoner se plante c'est parce qu'il s’est détourné de son but et a cédé à ses faiblesses (devinées par son adversaire dans un échange de répliques savoureux et ambigu).

Voyou froid, calculateur, inculte mais intelligent Eric Stoner épouse parfaitement la mythologie ‘mcqueenienne’, celle d'un loser solitaire. Comme dans « LES 7 MERCENAIRES », « LA GRANDE ÉVASION », « LE SILLAGE DE LA VIOLENCE » et même d'une certaine façon « BULLITT », McQueen repartira vaincu, enfermé à double tour dans ses névroses à jamais insolubles.

CINCINNATI KID (5)

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