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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 10:42

La légende de la guerre de Lincoln County, la participation de Billy the Kid aux évènements, ont largement été couverts par le cinéma et la TV. Cet épisode de « TALES OF WELLS FARGO », intitulé « BILLY THE KID », présente William Bonney comme un tueur froid mais sympathique, qui n’hésite pas à mettre sa vie en danger, pour sauver une jeune femme blessée, à la suite d’une attaque de diligence.

Notre détective de la Wells Fargo vient bien sûr enquêter, soupçonne d’abord Billy, avant de comprendre que les soi-disant Indiens qui ont volé l’or n’étaient que le shérif ripou de la ville et ses hommes, approximativement déguisés. Billy l’aidera à se débarrasser des malfaiteurs.

C'est Robert Vaughn qui campe un Billy lettré et chevaleresque, bien éloigné de ce qu’a dû être la réalité, et même des autres Billy de l’écran. Une séquence savoureuse met le jeune hors-la-loi face au gouverneur Wallace, qui lui explique qu'il s'apprête à sortir son nouveau roman intitulé « BEN-HUR » ! Sympathique épisode, à voir pour le juvénile Vaughn, qui après « GOOD DAY FOR A HANGING » au cinéma et « ZANE GREY THEATER », poursuivait sa galerie de « rebelles sans cause » du Far West.

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 09:10

LE SHÉRIF : « Regardez-nous… Un vieux shérif et un chasseur de primes. Ici, au milieu de tout ce tumulte moderne… Notre problème, c'est d’être nés un siècle trop tard, M. Thorson ».

THORSON : « Rien n’a changé : les gentils et les méchants… »

LE SHÉRIF : « Peut-être bien ».

Cet échange dans le dernier film tourné par Steve McQueen, avant sa mort, marque de façon étonnamment symétrique, les adieux de Josh Randall. C'est grâce à un rôle de « bounty hunter » que McQueen est devenu une star, et c'est avec son équivalent moderne, qu'il quitte la scène.
Cette séquence du « CHASSEUR » l’oppose à Ben Johnson, cowboy légendaire s’il en fut, dans un moment magique, hors du temps, qui est la meilleure chose de ce petit thriller drolatique sans grand intérêt.

Ah ! Si, tout de même… Pour ses adieux au cinéma, McQueen retrouve aussi Eli Wallach, à qui il disait vingt ans plus tôt : « Notre monnaie, c'est le plomb, ami ». Une belle sortie de scène, finalement…

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 08:27

La série TV « TRACKDOWN », qui dura de 1957 à ’59 et compta 71 épisodes, a une excellente réputation chez les amateurs, et relate les aventures d’un Texas Ranger intransigeant, incarné par Robert Culp.

Mais si nous aimerions la voir éditée un jour en DVD, c'est surtout pour découvrir son mythique 21ème épisode : « THE BOUNTY HUNTER », diffusé en mars ’58. Réalisé par Don McDougall, ce téléfilm de 26 minutes avait pour « guest star » le jeune Steve McQueen, dans le rôle de… Josh Randall, un chasseur de primes à la recherche d’un mari en cavale, et auquel s’associait Culp. 

Devant le succès remporté par l’épisode et le personnage de Randall, le network décida de développer une série avec lui comme seul héros. Ce qui donna « AU NOM DE LA LOI », qui est donc un « spin-off » de « TRACKDOWN ».

C'est pourquoi il serait passionnant de découvrir un jour ce qui est finalement le « pilote » d’une des séries les plus célèbres du monde.

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 20:50

Signalons la sortie en DVD zone 2, du film « LE CERCLE NOIR », tourné en 1973 par Michael Winner. Le réalisateur venait de se faire connaître avec « L'HOMME DE LA LOI » et « LES COLLINES DE LA TERREUR », dont nous avons dit tout le bien qu'il fallait en penser, et il retrouvait son acteur-fétiche, Charles Bronson dans un rôle de flic réac à la Dirty Harry, plus ou moins éjecté de New York, pour venir sévir à L.A.

Jugé moyen à sa sortie, « LE CERCLE NOIR » a bien vieilli, il est un formidable témoin de son temps, car tourné en pleine guerre du Vietnam, au cœur de la période hippie et des films de mafia façon « LE PARRAIN ». Deux séquences, particulièrement une tournée en Arizona, renvoient aux règlements de comptes à OK-Corral du vieil Ouest.

A NOTER : le film est encore inédit en zone 1, et introuvable en dehors de la France. Pour une fois... 

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 17:39

« ALDER GULCH » est un épisode de « TALES OF WELLS FARGO » relatant les attaques de diligence par des bandes organisées, et les citoyens s’organisant en groupes de « vigilantes » armés.

Notre valeureux héros, Dale Robertson parvient à s’infiltrer parmi les voleurs, afin de déjouer leurs plans.

L’épisode est tout ce qu'il y a d’anodin, et ne présente d’intérêt aujourd'hui que par la présence de Lee Van Cleef, dans le rôle – évidemment ! – d’un des braqueurs joliment nommé "Cherokee Bob". C'est un personnage secondaire, qui ne bénéficie pas même d’un gros-plan, et qui se fait assommer comme un malpropre bien avant la fin. Un de ses collègues est campé par John Doucette, dans un rôle de brute épaisse à la Ernest Borgnine, et on aperçoit également le vétéran Morris Ankrum.

Un petit film d’action de 26 minutes, avec des chevauchées et fusillades, qui fait penser aux vieux serials des années 40 par sa facture et son scénario.

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 11:50

Tourné en 1958, juste avant que Steve McQueen ne démarre sa série « AU NOM DE LA LOI », cet épisode de la série « TALES OF WELLS FARGO » lui offre le rôle-titre, celui du hors-la-loi « BILL LONGLEY », qui démarre le film en simulant sa propre arrestation pour toucher la prime sur sa tête. Jolie préparation – quoique légèrement pervertie – au personnage de Josh Randall !

Élégant et sympathique, Longley est présenté ici comme un homme de parole qui, trahi par son lieutenant, aidera le héros Jim Hardie de la Wells Fargo à récupérer l’argent volé et se laissera ensuite arrêter.

Extrêmement détendu et souriant, nettement moins marqué par l’Actors Studio que dans ses premières apparitions, McQueen crée un personnage plein de charme et de surprises et éclipse complètement le héros Dale Robertson qui se contente ici d’un rôle de témoin passif. On peut également apprécier le côté dur de McQueen, quand il passe son ancien co-équipier à tabac, avec une froideur implacable. Ce Bill Longley annonce en fait un autre Bill qu’incarnera McQueen au cinéma, le Ringa de « LA PROIE DES VAUTOURS », à la fois drôle et capable de torturer un homme sans état d'âme.

Un épisode sans éclat particulier, mais qui vaut largement le coup d’œil pour la prestation de Steve McQueen, alors tout au bord de son vedettariat télévisuel. Un film historique, en somme…

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 09:07

Ancien jeune premier d’origines italiennes (comme son pseudonyme ne l’indique pas), trapu et énergique, John Saxon s’est peu à peu spécialisé dans la série B, et la télévision, où son sourire « dents blanches », et un sens inné de l’autodérision firent merveille. On s’en souvient essentiellement aujourd'hui, pour avoir joué un des concurrents dans « OPÉRATION DRAGON », au côté de Bruce Lee, et il apparaît encore de temps à autres, en clin d’œil, dans les films de Robert Rodriguez et Quentin Tarantino. Acteur hyperactif, Saxon a participé à près de 200 films, et dans la masse, plusieurs westerns, dont certains intéressants.

On le découvre en métis dragueur appelé Johnny Portugal dans « LE VENT DE LA PLAINE » où il se fait rosser par Burt Lancaster, en cowboy fauteur de troubles dans « LES PILLARDS », en jeune banquier prenant les armes dans « LES CAVALIERS DE L’ENFER », en ranchero mexicain particulièrement macho dans « L'HOMME DE LA SIERRA » où il parvient à voler la vedette à Brando en personne.

Saxon joue le méchant frère dans le remake TV de « WINCHESTER 73 », un joueur dans le western italien « AUJOURD'HUI MA PEAU, DEMAIN LA TIENNE », il apparaît dans trois épisodes de « BONANZA », joue le shérif mexicain dans « UNE POIGNÉE DE PLOMB », le rancher spolié par les gringos dans « JOE KIDD », un chasseur de primes dans un « KUNG FU ». Il tourne cinq épisodes de « GUNSMOKE ».
Sans être un pilier du genre, John Saxon a su marquer le western par quelques rôles flamboyants, mais n’a hélas, jamais trouvé le rôle, qui l’aurait définitivement imposé dans la mémoire du grand public.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 18:28

Acteur intelligent au jeu toujours contenu, William Holden avait à ses débuts un physique de jeune premier, dont il sut se servir avec une certaine ironie. Une vie au grand air et un goût prononcé pour le whisky ont vite fait de façonner ses traits, de creuser des rides profondes, de cerner ses yeux, pour en faire un interprète idéal pour le western.

Holden a toujours refusé l’héroïsme bidon hollywoodien pour plutôt jouer des types banals, détestant la violence ou même la bagarre, un grand frère de James Garner en quelque sorte.

Il est en route pour la Californie dans « ARIZONA », dérobe leur butin à des pilleurs de diligence dans « TEXAS », joue un marshal inquiet dans « LA PEINE DU TALION », un hors-la-loi sympathique dans « LA CHEVAUCHÉE DE L’HONNEUR ». C'est déjà plus mature, qu'il campe l’officier dur à cuire de « FORT BRAVO », il est franchement marqué en médecin militaire dans « LES CAVALIERS » où son face à face avec John Wayne, son exact contraire, fait des étincelles, il joue un marchand de bétail à demi mexicain dans « ALVAREZ KELLY ».

Le changement est brutal avec « LA HORDE SAUVAGE », où Holden trouve le rôle de sa vie : Pike Bishop, leader d’une bande de hors-la-loi ultra-violents. Épaissi, le visage enlaidi par une petite moustache, l’acteur assume formidablement son vieillissement et offre une prestation époustouflante. C'est lui qui prononce de façon inimitable la plus célèbre réplique de l’œuvre de Sam Peckinpah : « If they move, kill’em! ».

On le revoit beaucoup plus aimable dans « DEUX HOMMES DANS L’OUEST », en cowboy usé qui fait route avec un jeune collègue, il est un rancher cherchant à venger sa famille dans « LA POURSUITE SAUVAGE » qui s’inspire vaguement du film de Peckinpah et lui redonne Ernest Borgnine comme partenaire.

Acteur un peu pâle à ses débuts, quoique toujours juste et subtil, William Holden s’est réellement épanoui à l’âge mûr, où il a accompli son meilleur travail.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 16:13

Disons-le tout net : « AN ENEMY OF THE PEOPLE » n’a rien, mais alors rien d’un western ! C'est une pièce norvégienne d’Henrik Ibsen, au faible potentiel cinématographique, qui est resté inédit en salles dans à peu près toutes les contrées du monde. Si nous faisons cet "écart", c'est que ce film a par contre un net rapport avec Steve McQueen qui lui, est très relié au genre qui nous occupe.

À l’approche de la cinquantaine, et influencé par Ali MacGraw, femme cultivée, l’ex-Josh Randall, a subitement eu envie de prouver qu'il n’était pas qu’un cowboy monosyllabique fanatique de grosses motos, et que lui aussi, pouvait jouer des rôles qu’aurait pu choisir Brando. Et en effet, le Dr. Thomas Stockmann, médecin norvégien d’une petite ville de cure, honnête père de famille, et frère du maire, était à mille lieux de ce qu’on pouvait attendre de l’acteur.

Pourtant, à bien y regarder, Stockmann est un rebelle, qui se bat pour faire savoir au monde, que les sources du village sont polluées, quitte à détruire la ville qu'il aime. C'est un rebelle, indomptable, incorruptible, qui se retrouve seul contre tous, et déclaré « ennemi du peuple » par ceux qui furent ses amis. Une facette du personnage que McQueen connaît bien, pour l’avoir souvent interprétée à l’écran.

Les cheveux en crinière de lion, une barbe de patriarche lui mangeant la moitié de la figure, des binocles au nez, McQueen s’est littéralement enterré sous les artifices, et ne seraient-ce les yeux d’un bleu métallique, on oublierait complètement qu'il s’agit bien de l'homme qui fut Bullitt ou Nevada Smith.

Hélas, le film n’est pas à la hauteur de sa courageuse prestation : c'est quasiment une captation théâtrale, rappelant les vieilles « dramatiques » télé d’antan, sans aucune mise en scène, pas l’ombre d’un point de vue. Le réalisateur s’est apparemment concentré sur la direction de comédiens, et de côté-là, rien à dire. Charles Durning est excellent en frère aîné jaloux et comploteur, un rôle qui rappelle le maire dans « LES DENTS DE LA MER », et Bibi Andersson apporte la touche nordique nécessaire.

Le fan exhaustif de Steve McQueen voudra absolument le voir dans ce rôle incroyable qui en fait réellement un autre homme. Les autres comprendront pourquoi malgré son affiche prestigieuse, le film n’a jamais connu de vraie sortie officielle.

« AN ENEMY OF THE PEOPLE » vient de sortir aux U.S.A. chez « Warner Archives ».

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:39

Dans la collection des « raretés de chez raretés », nous avons déniché pour vous, un épisode de la vieille série western « DEATH VALLEY DAYS », bâtie sur le même modèle que « ZANE GREY THEATER » dont nous avons abondamment parlé. Dans l’épisode « THE LAST LETTER », la guest principale s’appelle William Pullen, ce qui ne dit rien à personne, mais en second au générique apparaît un nom beaucoup plus familier : Clint Eastwood ! Un film qui n'est pratiquement jamais mentionné dans ses filmographies, dans les ouvrages français ou étrangers...

Dans ce téléfilm de 26 minutes, un homme organise à lui tout seul un service de courrier entre les mineurs et San Francisco. Tout marche bien pour lui, jusqu'à ce que la concurrence arrive. Alors, il s'apprête à partir ailleurs, quand il s’aperçoit qu’une dernière lettre est restée au fond de son sac, adressée à un certain John Lucas, qui n’est même pas abonné chez lui. Notre héros, consciencieux va passer des semaines à trouver Lucas, et il a bien fait : cette lettre d’avocat apprend au jeune homme qu'il a hérité de deux millions de dollars !

C'est Eastwood qui incarne Lucas, un grand dadais dépressif et solitaire, complètement fauché, qui n’a jamais réussi à extraire une once d’or de sa mine, et s'apprêtait à quitter la région. Affublé d’une ombre de moustache, mais arborant déjà sa célèbre coiffure, le Clint Eastwood de 1956 était l’embryon de ce qu'il allait devenir, et il est amusant de le voir jouer les « p’tits gars » moroses et asociaux.

« THE LAST LETTER » fut jadis exploité en VHS aux U.S.A., avec un autre épisode de la série « DEADLY DECISION » datant de 1963, et avec James Caan en « guest star ».

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