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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 06:37

Inoubliable Dana Scully dans la série « X-FILES », Gillian Anderson s’est depuis exilée en Angleterre et a mis sa carrière en sourdine. Cela ne l’a heureusement pas empêchée d’être étonnante dans la minisérie « BLEAK HOUSE » et carrément stupéfiante en vengeresse haineuse dans « STRAIGHTHEADS ». On aimerait bien la revoir dans d’autres personnages à sa dimension de temps en temps…

Aujourd'hui, elle fête ses 43 ans. Happy birthday, Scully.

GANDERSON anniv

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 17:49

MISS MANTON-copie-1Première des trois rencontres de Barbara Stanwyck et Henry Fonda à l’écran, « MISS MANTON EST FOLLE » est un surprenant mélange de ‘whodunit’ policier et de ‘screwball comedy’ mené tambour-battant. L’héroïne est une sorte de Paris Hilton est années 30, qui après avoir découvert un cadavre, mène elle-même l’enquête quand il disparaît, la faisant passer pour une mytho. Elle ne circule que flanquée de son « gang », une demi-douzaine d’idiotes en manteau de vison qui sont à la fois ses clones et ses boulets. MISS MANTON (1)

Tout cela semble friser le n'importe quoi, et c'est le cas, mais il règne dans ce film une telle bonne humeur, une si évidente joie de vivre, qu’on le suit avec plaisir, le sourire aux lèvres. Le rythme est maintenu du début à la fin, les gags s’enchaînent avec bonheur et tous les personnages, jusqu'au plus modeste, sont écrits avec verve. Fonda est étonnamment drôle en journaliste amoureux. La scène où il feint d’agoniser pour faire parler Stanwyck est un pur régal. Sam Levene – redoutable voleur de scènes – est excellent en flic new-yorkais miné par des ulcères, que la seule vue de la belle mondaine rend carrément fou de rage. Quant à l’ineffable Hattie McDaniel (la future mamie de « AUTANT EN EMPORTE LE VENT »), elle tient ce même rôle dont elle devait avoir le copyright, de gouvernante-esclave râleuse et maugréante.

MISS MANTON (2)

« MISS MANTON EST FOLLE » est une des meilleures comédies de Barbara Stanwyck qui y fait preuve de son timing parfait et de sa séduction singulière. Un vrai bon moment de détente. À savourer comme un cocktail au champagne.

 

À NOTER : comme d'habitude, Miss Stanwyck n’est absolument pas ressemblante sur l’affiche U.S. du film. Un grand mystère que cette impossibilité généralisée des illustrateurs de l’époque à la « choper ».

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 11:20

NANNY (2)Cherchant à faire perdurer le comeback tout à fait inespéré de Bette Davis, figure de sorcière moderne récemment (re)créée par Robert Aldrich dans « QU’EST-IL ARRIVÉ À NANNY (1)BABY JANE ? », la firme anglaise Hammer spécialisée dans l'horreur, lui compose un écrin sur-mesure avec « CONFESSION À UN CADAVRE » (titre français non seulement rébarbatif, mais remarquablement hors-sujet !).

Le thème du film pourrait se résumerNANNY à « il ne faut pas se fier aux apparences », car le scénario est suffisamment malin pour présenter le petit Joey comme une peste, une odieuse tête-à-claques et la pauvre et stoïque nounou comme une sainte martyre, prête à aider avec la patience d'un ange. La réalité sera évidemment tout autre... Sinon, entre nous, à quoi bon engager Bette Davis ?

Étrangement grimée avec ses sourcils peints à la Groucho Marx (les mêmes que dans les premières scènes de « UNE FEMME CHERCHE SON DESTIN » ?) qui lui font un masque grotesque et effrayant, Bette Davis se révèle franchement angoissante dans la NANNY (3)dernière partie et lors des flash-backs, rendant même le film plus complexe qu'il n’aurait dû être. Un savant mélange de cabotinage calibré et de subtilité sous-jacente. Notons par contre la faiblesse des seconds rôles qui surjouent éhontément. Quelques séquences sont très réussies (la mort de la fillette, l'agonie de la tante qu'on dirait sortie d'un Joseph Losey de la bonne époque), mais l'ensemble reste paresseux et simpliste.

Après ses deux films avec Aldrich, ce petit suspense s'ajoute au tableau de chasse d'une Miss Davis vieillissante qui a su habilement rebondir, à plus de 50 ans.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 08:22

BETTE ERNIEQuel rapport peut-il bien exister entre Bette Davis, grande star de la Warner depuis les années 30, célèbre pour ses rôles ‘over the top’ et sa personnalité abrasive d’emmerdeuse haut-de-gamme et Ernest Borgnine, second rôle des années 50, spécialisé dans les rôles de grosses brutesBETTE ERNIE (1) sanguines ? Apparemment aucun. Et pourtant, ce couple improbable s’estimait beaucoup et a tourné deux films ensemble. Deux films complètement inédits en DVD.

Un an après avoir obtenu l’Oscar pour « MARTY », Borgnine écopait d’un autre film écrit par Gore Vidal, d'après Paddy Chayefsky : « LE REPAS DE NOCES », où il jouait un ‘taxi driver’ de Brooklyn organisant le mariage de sa fille. Sa femme était jouée par Miss Davis, malgré une petite différence d’âge. Richard Brooks réalisait la chose et avait réuni autour d’eux des noms comme Debbie Reynolds, Barry Fitzgerald, Rod Taylor, Madge Kennedy. La BO était signée André Previn.

En 1971, quinze ans plus tard donc, les deux acteurs se retrouvent pour « BUNNY O’HARE » une comédie policière de Gerd Oswald. Bette y joue une vieille femme ruinée qui, pour nourrir sa famille, commet des braquages de banque en compagnie d’un ex-voleur rangé des voitures, joué par ‘Ernie’. Et ils opèrent à moto, déguisés… en hippies ! Autour d’eux : Jack Cassidy, Jay Robinson et John Astin. Le film a moins bonne presse que le précédent, cela va sans dire…

Néanmoins, voilà un petit diptyque qu’on aimerait bien découvrir un jour ou l’autre, car ce tandem est extrêmement intrigant et dans ses mémoires, Borgnine se répandait en compliments sur la dame. Alors ?

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 06:30

Son physique de business man ‘middle class’, son sourire « dents blanches » n’incitent certes pas aux rôles fantaisistes et de fait, Richard Anderson a mené une carrière en demi-teintes mais riche de plus de 180 films.

Au cinéma, il ne brille guère : le gendre falot dans « LE PEUPLE ACCUSE O’HARA », l’officier de cavalerie de « FORT BRAVO », le capitaine lèche-bottes dans « LES SENTIERS DE LA GLOIRE », le fils de famille dans « LES FEUX DE L’ÉTÉ », le frère aîné d’un des assassins dans « LE GÉNIE DU MAL », le chirurgien esthétique de « L’OPÉRATION DIABOLIQUE », un gradé du Pentagone dans « 7 JOURS EN MAI ».

Sur ses vieux jours et avec un œil de verre, on revoit l’inusable Anderson promu général dans « MA PEAU EST MON MALHEUR ».

ANDERSON anniv

À la TV, il marque avec le personnage d’Oscar, supérieur des héros bioniques de « L’HOMME QUI VALAIT 3 MILLIARDS » et « SUPER JAIMIE ». Il tient le même emploi de représentant de l’Establishment dans les séries « THE LIEUTENANT » en colonel, « UN ESPION MODÈLE » et « DAN AUGUST ». Il apparaît dans le rôle de l’ami farceur de Don Diego dans quelques « ZORRO », campe le beau-frère soupçonné, dans le final du « FUGITIF » et l’avocat dans la série tirée de « ARRÊT D’AUTOBUS », un inspecteur pendant une saison de « PERRY MASON ». Une certaine ressemblance physique lui vaut de jouer plusieurs fois le général McArthur dans des téléfilms ou épisodes de séries.

Aujourd'hui, il fête ses 85 ans. Happy birthday, Richard.

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 11:53

WHITMAN dur

Après quelques figurations, « ALL I DESIRE » le mélo de Douglas Sirk, marquait le premier vrai rôle d’un jeune Stuart Whitman de 25 ans. C'était bien avant de partager la vedette des « COMANCHEROS » avec John Wayne ou de jouer l'amant de Simone Signoret dans « LE JOUR ET L’HEURE ».

En fait de « vrai rôle », Stuart un peu joufflu et le sourcil épilé, apparaît fugitivement dans une pièce amateur sur la scène de son lycée, puis – et c'est là que ça se corse ! – prend la jeune première Lori Anderson dans ses bras, pour une des danses sautillantes les plus grotesques de mémoire de cinéphile. Pas toujours facile de faire son trou…

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 09:15

ALL I DESIRE (1)Qu'est-ce qui différencie un film comme « ALL I DESIRE » d’un vulgaire ‘soap’ télévisuel ? Ce n’est pas tant dans le sujet qu'il faut chercher que dans la signature de Douglas Sirk. Roi ALL I DESIRE2du mélodrame flamboyant, celui-ci prend son scénario à bras-le-corps et en assume les excès, le ridicule, pour transcenderALL I DESIRE (2) son matériau. Avec une rigueur, un soin extraordinaire dans la mise en scène, généralement consacrés à des œuvres plus ambitieuses, Sirk parvient à faire naître l’émotion d’un scénario improbable et de personnages peu attachants. Il tente même d’insuffler un peu d’humour avec la cuisinière allemande truculente, ce qui ne semble pas être son fort…

Barbara Stanwyck dans tout l’éclat de sa quarantaine, joue une chanteuse de music-hall à la carrière lamentable, qui revient après dix ans dans la ville qu'elle a quittée, abandonnant son mari et ses trois enfants. Elle va tout faire pour être acceptée de tous, mais son vieil amant ressurgit…

Sous couvert de mélo familial, Sirk parle d’intolérance, de castes sociales, d’hypocrisie. Et si les portraits de femmes ne sont pas toujours charitables, les hommes quant à eux, sont franchement pathétiques : qu'il s’agisse du mari complaisant et lâche ou de l’ex-amant ALL I DESIRE (3)obsédé sexuel, le tableau n’est guère reluisant. Entourée de partenaires pas toujours à la hauteur (les jeunes comédiennes jouant ses filles sont particulièrement agaçantes), Stanwyck occupe le terrain avec une force peu commune, même si son personnage n’est pas très clair, passant de la danseuse de baltringue vulgaire du début à la « grande dame » digne et élégante qu'elle devient dès son arrivée en ville.

Parmi les petits rôles, on reconnaît deux futurs grands noms du petit écran : Stuart Whitman jouant un acteur dans la pièce amateur et Guy ‘Zorro’ Williams qui fait de la figuration en étudiant souriant lors d’une party. À noter que Richard Long, qui joue le soupirant de la fille aînée de Barbara Stanwyck, jouera le fils de celle-ci dix ans plus tard dans la série « LA GRANDE VALLÉE ».

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 08:13

Fils du légendaire Anthony, Francesco Quinn vient de mourir à l’âge de 49 ans. Accusant une nette ressemblance physique avec son père, il avait joué le rôle de celui-ci jeune dans les flash-backs du remake télé du « VIEIL HOMME ET LA MER ».

QUINN RIP

Il fut un G.I. dans « PLATOON », impressionna en terroriste arabe dans quelques épisodes de « 24 HEURES CHRONO », en narcotrafiquant latino dans « THE SHIELD » et consacra l’essentiel de sa carrière à la télévision. R.I.P.

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 06:04

Comédien blond à l’humour pince-sans-rire, David Rasche fut parfaitement utilisé dans la série TV « SLEDGE HAMMER » (« MR. GUN » en v.f.) où il jouait un flic abruti discutant avec son colt dans la droite lignée de Leslie Nielsen et son « POLICE SQUAD ».

On l’aperçoit en acteur de télé dans « MANHATTAN », en photographe de mode assassiné dans « COBRA », en amant occasionnel dans « MADE IN HEAVEN », en gendre de Bette Davis dans « MA BELLE-MÈRE EST UNE SORCIÈRE » et formidable en ripou dans « DÉLIT D’INNOCENCE ». Il sert de faire-valoir à un chienchien dans « BINGO ! » et joue les bad guys de SF dans « DEAD WEEK-END ».

RASCHE anniv

On revoit Rasche dans le rôle du nouveau mari de Bette Midler dans « C’EST ÇA, L’AMOUR ? » et en père sévère dans « DIVINS SECRETS », en président dans « THE SENTINEL ».

À la TV, il finance les partis dans « À LA MAISON BLANCHE », joue un prof de gym vindicatif dans un « MONK ».

Aujourd'hui, il fête ses 67 ans. Happy birthday, Sledge.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 17:23

DR WASSELL (1)On peut reprocher beaucoup de choses au cinéma de Cecil B. DeMille, mais pas de la jouer petit-bras. Qu'il traite de la Bible, du Far-West ou de la guerre, le réalisateur y met les DR WASSELL (3)moyens et aime à s’étaler dans des durées extravagantes, des séquences impossibles à tourner. L'homme fait dans le copieux, quitte parfois à frôler le bourratif.

C'est un peu le cas de « L’ODYSSÉE DU DOCTEUR WASSELL », un biopic exaltant l’héroïsme des combattants U.S. à l’Étranger au cœur de la WW2, au travers du destin d’un brave médecin de campagne engagé dans laDR WASSELL Navy. D’abord chercheur, il s’occupe des blessés à Java. C'est son parcours, traînant des invalides derrière lui jusqu'en Australie, que retrace ce gros morceau de cinéma en TechniColor. Tout y passe : l’épisode « Gary Cooper » en flash-back, où notre héros élève des porcs en Arkansas, la love story avec une belle infirmière, les scènes de combat à la « SERGENT YORK ». Il se passe vraiment beaucoup de choses en deux heures et le scénario fait des pieds et des mains pour rendre tout cela palpitant, quitte à délayer artificiellement des informations ou à DR WASSELL (2)sombrer dans le sentimentalisme hollywoodien sans vergogne.

Mais il y a ‘Coop’. Un ‘Coop’ au sommet de sa forme, filiforme et bronzé, le sourire timide, l’œil clair. Il symbolise totalement ce héros « All-American » auquel tous les soldats voulaient ressembler. Il ne fait rien ici qu'il n’ait déjà fait ailleurs, mais sa présence illumine le film et fait oublier le cabotinage du ‘comic relief’ de service, Renny McEvoy insupportable et la fadeur des jeunes premières Laraine Day ou Signe Hasso.

Tout empreint d’un ultra-patriotisme de circonstances, d’un ton cocardier parfois irritant, « L’ODYSSÉE DU DOCTEUR WASSELL » vaut d’être vu pour l’excellence de ses scènes d’action et les mimiques familières d’un Gary Cooper omniprésent.

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