Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 18:24

PRETTY POISON (3)Il y a eu « LA FIANCÉE DE FRANKENSTEIN ». Ce film aurait pu s’intituler « LA FIANCÉE DE NORMAN BATES ». Car huit ans après le classique de Hitchcock et bien avant ses PRETTY POISONsequels officielles, Anthony Perkins joue quasiment le même rôle que dans « PSYCHOSE » : un aimable psychopathePRETTY POISON (2) relâché d’HP où il croupissait depuis dix ans.

Seulement « PRETTY POISON » n’est pas un film sur les méfaits du garçon, car il se révèle en fait n’être qu’un mythomane inoffensif. Il se trouve qu'il rencontre une jeune fille ‘All American’ blonde et pure, qui entre instantanément dans ses délires d’agent de la CIA en mission et assume peu à peu son vrai visage de prédatrice sans pitié. Comme un bâton de dynamite qui n’attendait qu’une allumette…

Le scénario démarre doucement, prend peut-être un peu trop son temps pour établir les décors, le passé du personnage, sa rencontre avec la jolie Sue Ann, mais quand il décolle enfin, on assiste à un des meurtres les plus choquants accomplis par une femme à l’écran : Tuesday Weld dans sa belle jupe plissée, assise sur la tête d’un homme agonisant dans une PRETTY POISON (1)rivière, pour finir de le noyer. Le tout avec un sourire d’ange ! C'est probablement le rôle le plus marquant de cette comédienne sous-estimée, qui parvient à éclipser Perkins à mesure que le film avance et à le faire passer pour un enfant de chœur.

La principale qualité de « PRETTY POISON » est de ne jamais aller où on l’attend, de présenter des protagonistes imprévisibles, monstrueux et attachants. Il fait parfois penser à « LA BALADE SAUVAGE ». Bref, un bon thriller psychologique et une Tuesday Weld idéalement utilisée.

 

À NOTER : le film est sorti en Allemagne (en 16/9 et en v.o. mais sans sous-titres) sous le titre « DER ENGEL MIT DER MÖRDERHAND ».

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 12:57

Nous apprenons avec tristesse le décès d’un grand homme du théâtre français, Laurent Terzieff à l’âge de 75 ans.

TERZIEFF RIP

75, c'est également le nombre de films qu'il tourna pour le cinéma français et italien, depuis la fin des années 50. On se souvient qu'il prêta ses traits émaciés au Pharaon dans la minisérie « MOÏSE » face à Burt Lancaster, et qu'il campa Amerling dans le beau « DÉSERT DES TARTARES ». R.I.P.

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 09:02

Second rôle des années 80, caractérisé par son crâne chauve et son regard de glace, Kurtwood Smith s’est fait remarquer grâce au rôle du chef des méchants dans « ROBOCOP ». Il a tourné près de 120 films, a travaillé plusieurs fois avec Stallone, il est apparu dans quelques westerns comme la minisérie « NORD ET SUD » ou « LE DERNIER CHEYENNE ».

Il s’est fait connaître d’un vaste public en tenant pendant huit ans un des rôles récurrents de la sitcom « 70s SHOW ».
Aujourd'hui, il fête ses 67 ans. Happy birthday Kurtwood.

K.SMITH anniv

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 17:40

NIGHTFALL (1)Inspiré de David Goodis, « NIGHTFALL » est un bon ‘film noir’ des années 50, proprement réalisé, sans grosse vedette mais pâtissant d’un noir & blanc un peu plat. Ceci mis à part, le suspense fonctionne parfaitement, la narration en flash-back est plutôt inventive car présent et passé progressent en parallèle, s’appuyant l’un sur l’autre.NIGHTFALL (2)

La bonne idée est d’avoir casté les comédiens à contremploi : avec sa NIGHTFALLtête d’honnête homme, Brian Keith joue le malfrat cynique et implacable, alors que la brute Aldo Ray incarne le brave type pris dans un engrenage prêt à le broyer. À leurs côtés, Anne Bancroft est elle aussi inhabituelle en top model blasée, mais fondant pour le premier vrai « mâle » qui lui offre à dîner. Ils se font tous voler la vedette par Rudy Bond, excellent dans un rôle de rustre à moitié débile, au rire imbécile, qui considère le meurtre de sang-froid comme un hobby amusant. Son duo peu assorti avec Keith est déstabilisant, frôlant le cliché sans y sombrer tout à fait.

Parsemé de détails sadiques, de dialogues stylisés (parfois un peu trop), de bonnes bagarres, « NIGHTFALL » n’a pas trop vieilli malgré sa facture anonyme et parvient à distraire de bout en bout.

NIGHTFALL (3)

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 14:22

COBURN HESTON (1)Mine de rien, et année après année, deux hommes aussi différents (voire diamétralement opposés) que Charlton Heston et James Coburn ont tout de même tourné cinq fois ensemble. Cela ne fait pas d’eux les Laurel & Hardy du cinéma d’action, mais ce tandem incongru méritait bien un « post ».COBURN HESTON

Heston homme de droite, très branché politique, ami personnel du Bon Dieu (il lui prêta même sa voix) et Coburn, sybarite volubile pratiquant le bouddhisme et la méditation entre deux joints, se complétaient étonnamment bien.

Ils se rencontrent sur « MAJOR DUNDEE » de Peckinpah en 1965. Heston tient le rôle-titre et Coburn remplace Lee Marvin au pied-levé dans un rôle important mais plus effacé de pisteur manchot planqué derrière une fausse barbe. Ils ont quelques bonnes scènes ensemble.

Ils se retrouvent onze ans plus tard pour « LA LOI DE LA HAINE », encore un western de moindre envergure. Heston y campe un shérif vieillissant et Coburn un métis évadé du bagne qui a juré de se venger du grand Charlton. Peu de scènes ensemble, mais un duel final particulièrement sanglant. Ils figuraient à égalité sur le matériel publicitaire du film.

La même année, les deux comédiens se retrouvent au générique de « LA BATAILLE DE MIDWAY ». Heston y tient le rôle principal et Coburn n’apparaît que très brièvement en officier des renseignements face à Henry Fonda.

COBURN HESTON (2)

En 1992, Heston et Coburn tournent le téléfilm « DES HÉROS PAR MILLIERS ». Le premier en pilote héroïque, le second en responsable des secours à terre. Ils ne se croisent pas et semblent quelque peu âgés pour ce genre d’emploi !

Trois ans plus tard, ils tournent leur dernier (télé)film ensemble « THE AVENGING ANGEL » dans lequel Heston joue le Mormon Brigham Young et Coburn le leader des « anges de la vengeance », sortes de gardes-du-corps religieux mais très dangereux. Retour des barbes-postiche et perruques pour Coburn.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 06:54

Il fut une des figures les plus familières des films de John Ford (dont il fut également le gendre !) et chanta avec la troupe « Sons of the Pioneers ».

Acteur léger et nonchalant, Ken Curtis tourna de nombreux westerns et fut un récurrent dans plus de 250 épisodes de « GUNSMOKE » dans le rôle de Festus.

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 94 ans. Happy birthday, Ken.

KEN CURTIS anniv

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 19:49

Après une rechute passagère dans les millièmes places (sûrement la faute du foot… Ou de la météo… Ou du gouvernement… Ou qui sait, de la CIA ?) « WWW » bat son record (802ème place) en se plaçant en… 800ème position tout ronds au classement des blogs d’Overblog !

De quoi rouler des mécaniques, comme notre copain Charley B.

WWW 300

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 14:09

CANICULE (1)À 35° sur la capitale, on peut quasiment parler de canicule.

Ce qui – évidemment – nous amène à adresser un clin d’œil amical au film réalisé par Yves Boisset qui porte justement le titre de… « CANICULE » et qui fut la seule incursion de Lee Marvin dans le cinéma européen. CANICULE

Ce polar tiré d’un roman de Jean Herman/Vautrin est une sorte de monstre de Frankenstein en celluloïd, un mixage culturel démentiel, une énorme faute de goût du début à la fin. Bref : un film éminemment sympathique !

Un vieux gangster yankee en tenue de mariage commet un hold-up dans la Beauce. Il se réfugie dans une ferme tenue par des ploucs dégénérés dont le fils, un farfadet à l’accent allemand (sic !), compromettra l’évasion du ricain. 

Lee Marvin face à Jean Carmet, Victor la Brocante, Miou-Miou et Bernadette Lafont (qui tente de le violer dans le foin en l’étouffant dans ses seins), c'est déjà inouï. Mais le voir débiter du Audiard, doublé par la voix de John Berry, c'est franchement surréaliste.

Le ton choisi par Boisset, grand cinéphile devant l’Éternel, oscille entre l’hommage, le remake trash de « LA HORSE » et le clin d’œil à « FANTASIA CHEZ LES PLOUCS ». Le mélange ne prend absolument pas (comment le pourrait-il ?), les éléments s’additionnent CANICULEsuitesans se fondre les uns aux autres, mais c'est justement ce qui fait de « CANICULE » un cult-movie prisé des amateurs un brin pervers.

Outre le grand Lee, on aperçoit l’ex-beauté Tina Louise dans le rôle de sa ‘gangster moll’, mais aussi la Muni de Buñuel (autre présence totalement incongrue) et Jean-Claude Dreyfuss en gendarme. La photo est signée du chef-op de Claude Sautet et la BO est de Francis Lai.

Au pire de sa mauvaise foi et de ses partis-pris, même « WWW » n’oserait faire passer « CANICULE » pour un chef-d’œuvre honteusement mésestimé. Mais honnêtement, c'est irrésistible ! « Entends-tu, Chicago-les-blés-durs ? », comme dirait la Brocante.

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 12:00

CRUCIBLELa pièce d’Arthur Miller « LES SORCIÈRES DE SALEM » a été produite deux fois pour le cinéma. D’abord pour un film français de Raymond Rouleau adapté par… Sartre en 1957, avec le couple Montand-Signoret et Mylène Demongeot. Puis sous le titre « LA CHASSE AUX SORCIÈRES » en 1996, réalisé par Nicholas Hytner, avec Daniel Day-Lewis, l’excellentissime Joan Allen et Winona Ryder.

En fouillant un peu, on s’aperçoit qu'il existe une version télé anglaise datant de 1959 avec Sean Connery, Barbara Chilcott et Susannah York. C'est déjà alléchant.

Mais l’autre version télévisée U.S. cette fois, réalisée par Alex Segal en 1967 suscite carrément la convoitise : c'est une version intégrale de la pièce (2 H 15) avec George C. Scott et Colleen Dewhurst (alors mariés dans le civil, comme Montand-Signoret) et la sublime Tuesday Weld dans le rôle de la sulfureuse Abigail. Ce qui semble être LE casting idéal. Autour d’eux quelques pointures comme Melvyn Douglas, Fritz Weaver et Will Geer.

On peut rêver d’une exhumation « culturelle » de ce téléfilm oublié depuis quatre décennies.

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 07:30

Comédienne pulpeuse et excentrique des seventies, au léger strabisme plein de charme, Karen Black a tourné près de 200 films, depuis les ‘guests’ télé aux films « d’auteur » de Jack Nicholson et sa bande.

Elle a brillé dans « 5 PIÈCES FACILES » dans un rôle de « pauvre fille », « LE JOUR DU FLÉAU » en starlette, elle a travaillé avec Coppola et Altman avant de se consacrer progressivement à la série B, voire Z. Il est certain qu’on préfère se souvenir d'elle dans « DIALOGUE DE FEU » que dans « LES ENFANTS DU MAÏS 4 » !

Aujourd'hui, elle fête – aussi incroyable que cela paraisse – ses 71 ans. Happy birthday, Karen.

BLACK anniv

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog du West (l'Ouest, le vrai !)
  • : News, photos, critiques films et DVD, avis et commentaires sur le cinéma populaire, ses stars, ses mythes, mais aussi sur les séries TV et quelques à-côtés.
  • Contact

Recherche

Catégories

Liens