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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 10:24

À ses débuts, ce grand gaillard athlétique, au menton carré de héros de comics-book, a tourné des rôles importants chez Robert Wise, Woody Allen ou Norman Jewison. Il a marqué le western en jouant Poe, le shérif-adjoint puritain dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID », et le fils du rancher dans « L'HOMME DE LA LOI ». Mais John Beck s’est peu à peu dissous dans les séries TV et les « direct to video », même s’il est toujours actif.

Aujourd'hui, il fête ses 67 ans. Happy birthday, Mr. Beck…
JOHN BECK anniv

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 08:35

INVENTION LYING (1)Écrit et réalisé par Ricky Gervais, auteur des séries anglaises « THE OFFICE » et surtout du génial « EXTRAS », « THE INVENTION OF LYING » s’est fait étriller par la presse INVENTION LYINGbritannique. Film à « high concept » dont le sujet n’aurait pasINVENTION LYING (3) déparé dans la déprimante filmo d’un Jim Carrey, la comédie de Gervais contient pourtant quelques idées absolument foudroyantes.

Dans un monde où le mensonge n’existe même pas en tant que concept (il n’y a pas de verbe « mentir »), au point que la fiction n’a jamais été inventée, un individu va proférer le premier mensonge de l’Histoire de l’Humanité.

Le scénario est hélas bâclé et anecdotique, centré sur une histoireINVENTION LYING (2) d’amour archi-prévisible. Mais le film vaut le coup d’œil pour un seul passage : l’agonie de la mère du héros, poussant celui-ci à inventer… la religion. La séquence des Tables de la Loi sur des cartons à pizza, est extraordinaire.

« THE INVENTION OF LYING » pour longuet et inégal qu'il soit, vaut donc pour trois ou quatre fulgurances de ce tonneau-là. Pour la vieille obsession de l’auteur de l’humiliation en public, thème central de « EXTRAS ». Pour Jennifer Garner aussi bien sûr, on n’est pas de bois. Et pour des apparitions-surprise comme celles de Philip Seymour Hoffman ou Edward Norton.

 

À NOTER : le film sort en France en mars prochain.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 07:56

INDIENNE WESTQuand les trois tueurs en cache-poussière investissent la petite gare perdue au milieu de nulle part, dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », le vieux chef de gare n’est pas tout seul.

Sur les lieux se trouve aussi une Indienne, une « squaw » en tenue traditionnelle, en train de balayer parterre. Est-elle la compagne du petit INDIENNE WEST (1)vieux ? Sa femme de ménage ? Toujours est-il qu'elle analyse rapidement la situation et… décide de détaler. À pieds dans le désert.

Un des tueurs, Stony (Woody Strode) la suit des yeux pendant qu'elle s’enfuit. Va-t-il lui tirer dessus ? Après tout, elle les a vus, et pourrait les identifier facilement… Non. Il la laisse partir. Car ce qu'il faut savoir (et ce n’est pas évident, car l’Indienne n’est pas créditée au générique), c'est que la brave dame s’appelle Luana Strode, qu'elle est hawaiienne et qu'elle tient ici son seul et unique rôle à l’écran, aux côtés de son mari Woody.

Encore une parcelle de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », par le petit bout de la lorgnette…

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 17:41

TAUPE (1)Poursuivant l’exploration extensive de la carrière de Michael Caine, « WWW » se devait de fouiller sous la surface, d’aller au-delà des œuvres les plus connues, pour tenter de découvrir tel l’explorateur intrépide, des pépites ignorées dans l’imposante filmo du TAUPEmonsieur.

Alors quand on voit que Caine retrouve onze ans après, son partenaire du « LIMIER », Laurence Olivier dans « LA TAUPE », on n’hésite pas. Évidemment, Terence Young n’est pas Mankiewicz, et il le prouve encore une fois dans ce film de guerre froide d’une absolue laideur. TAUPE (3)

Un vieil espion anglais vivant en URSS se fait rajeunir de vingt ans par une « tovaritch doktor » qui ressemble à une gardienne de camp de concentration de série Z italienne. Il se fait changer le visage, pour devenir… Michael Caine. Puis lors d’un séjour à Londres, prend la fuite, sème le KGB et prend contact avec ses anciens employeurs, dont l’amiral Olivier. Le moindre épisode de « DERRICK » d’il y a vingt ans est mieux filmé et monté que « LA TAUPE », la photo – du pourtant talentueux Gerry Fisher – est blême, la musique atroce, et on a même droit à une chanson de Dionne Warwick au générique !

Olivier et Caine n’ont que deux scènes ensemble et ont l’air heureux de se retrouver. Tant mieux pour eux ! On imagine qu'ils ont dû être bien nostalgiques de leur tournage précédent, entre les prises. À leurs côtés, la mignonne Susan George, l’ex-Christ Robert Powell et Charles Gray qui arbore le faux crâne le plus minable de l’histoire du cinéma. On aperçoit des grumeaux de plastique !

TAUPE (2)
C'est en revoyant des navets aussi abyssaux que « LA TAUPE » qu’on se rend compte de l’extraordinaire capacité qu’a toujours eue Michael Caine à rebondir, et à retomber sur ses pieds. Combien d’acteurs auraient survécu à des horreurs pareilles (car ce n’est pas la seule !), et tiendraient encore le haut de l’affiche à 70 ans passés ?

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 09:36

PERNELL ROBERTS RIPMême s’il a tourné dans « LA VALLÉE DE LA POUDRE » et surtout « LA CHEVAUCHÉE DE LA VENGEANCE », même s’il est apparu dans une bonne centaine de téléfilms, Pernell Roberts restera connu pour le rôle d’Adam, l’aîné des frères Cartwright, calme et vêtu de noir, dans plus de 200 épisodes de « BONANZA ».

Il vient de mourir à l’âge de 82 ans. R.I.P.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 09:22

D’abord héritier de James Dean, puis clone de Brando, Paul Newman est rapidement devenu lui-même : un grand acteur qui a su transcender le style « Actors Studio » à son avantage, et faire oublier un physique de jeune premier contre lequel il a toujours lutté.

Tous ses westerns, du « GAUCHER » à « BUFFALO BILL ET LES INDIENS », en passant par « HOMBRE » ou « BUTCH CASSIDY & LE KID », ont marqué le genre.

Il aurait fêté ses 85 ans aujourd'hui. Happy birthday, Paul…
NEWMAN anniv

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 19:02

CONSUL HONORAIRE (1)La mention d’un suspense politique situé en Argentine, d'après un roman de Graham Greene, avec Michael Caine dans un rôle de consul ivrogne, fait naïvement penser à une CONSUL HONORAIREsorte de « AU-DESSOUS DU VOLCAN » bien poisseux.

On en est hélas, très loin. « LE CONSUL HONORAIRE » est un long pensum monotone et incolore, aux décors tristes, au dépaysement sans exotisme, qui semble ralentir à mesure qu'il progresse. CONSUL HONORAIRE (4)

Si Caine est bien casté dans ce personnage débauché mais curieusement candide, le film ne tourne pas autour du consul, contrairement à ce que laisse penser le titre. Le véritable protagoniste est un jeune médecin paraguayen, qui participe à son kidnapping. Il aurait fallu un Antonio Banderas pour tenir ce rôle ou un Javier Bardem. Mais en 1983, ceux-ci étaient encore en couches-culottes. Aussi les producteurs ont-ils confié le rôle à… Richard Gere. Le plus terne, inexpressif, ennuyeux des jeunes premiers U.S. gâche son rôle qu'il rend incompréhensible, voire antipathique. Heureusement, Bob Hoskins excelle en CONSUL HONORAIRE (3)flic du cru, débonnaire mais implacable, et Elpidia Carillo est très belle.

John Mackenzie avait signé un remarquable « DU SANG SUR LA TAMISE » (déjà avec Hoskins), mais son « CONSUL HONORAIRE » est un travail routinier et sans inspiration, dont le scénario comporte des failles béantes, comme le portrait de ces rebelles kidnappeurs complètement incompétents, véritables branquignols jamais inquiétants. Sans doute aurait-il fallu pousser plus loin dans la comédie, pour que cela devienne drôle... 

L’admirateur de Michael Caine pourra à peine se rabattre sur celui-ci, tant il apparaît peu, sans la moindre « grande scène » à défendre. Pour ce qui est d’un vrai tandem Caine-Graham Greene, mieux vaut revoir l’excellent « UN AMÉRICAIN BIEN TRANQUILLE », plus récent et autrement plus réussi.
CONSUL HONORAIRE (2)

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 10:24

La sortie annoncée de « JONAH HEX », dont le héros est un chasseur de primes défiguré par un tomahawk chauffé à blanc, nous ramène en mémoire tous ces westerners abimés et handicapés qui ont hanté l'Ouest de celluloïd.

HEROS MUTILE (1)
On raconte que John Wayne refusa le rôle principal de « LA CAPTIVE AUX YEUX CLAIRS » parce qu'il devait se faire couper un doigt, lors d’une scène. Pas question de mutiler un mythe ! C'est Kirk Douglas qui s’y colla, et cela ne nuisit en rien à son image.

Le western a souvent présenté des héros mutilés, amoindris, frôlant parfois le masochisme pur et simple, dans une volonté iconoclaste.

On se souvient de la balle tirée à bout-portant dans la main de James Stewart dans « L'HOMME DE LA PLAINE », de la main broyée à coups de crosse de Brando dans « LAHEROS MUTILE VENGEANCE AUX DEUX VISAGES », des deux mains écrasées par des chevaux de « DJANGO ».

Le « Duke » finit tout de même par tolérer une infirmité d’abord dans « EL DORADO » où une balle mal logée le rend à moitié invalide, puis surtout dans « 100 $ POUR UN SHÉRIF ». Son œil recouvert d’un bandeau noir lui valut l’Oscar.

Richard Widmark était borgne lui aussi dans « ALVAREZ KELLY ». Clint Eastwood se fait couper la jambe dans « LES PROIES », comme James Garner dans la minisérie « STREETS OF LAREDO ». Lee Marvin a eu le nez coupé dans « CAT BALLOU », il est à demi scalpé dans « LES COMANCHEROS », tout comme le fut Brian Keith dans « NEW MEXICO ». Joe Don Baker est manchot dans « LES COLTS DES 7 MERCENAIRES ».

Robert Ryan devient aveugle dans « LE SHÉRIF », tout comme Jack Palance dans « JICOP LE PROSCRIT », Robert Mitchum dans « LA ROUTE DE L’OUEST » ou Charles Bronson atteint de syphilis dans « LE BISON BLANC ». Sans oublier le pistolero non-voyant de « BLINDMAN, LE JUSTICIER AVEUGLE ».

Jean-Louis Trintignant a eu les cordes vocales tranchées dans « LE GRAND SILENCE », Anthony Quinn est également muet dans « LOS AMIGOS ».

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 19:45

ASHANTI (2)« ASHANTI » pâtit d’une exécrable réputation. La plupart des comédiens qui y ont participé l’ont assassiné dans leurs mémoires respectives, et il a – il est vrai – des allures de ASHANTIpudding international sans queue ni tête.

Alors disons-le tout de suite, une re-vision ne risque pas de faire basculer la tendance. Mais avec les années, le film a pris une sorte de patine qui le rend amusant et plus supportable. On est bien sûr plus proche de « TINTIN AU CONGO » que du grand pamphlet que ce sujet (l’esclavage moderne) aurait dû susciter. Malgré tout, la photo d’Aldo Tonti est belle, les paysages désertiques sont magnifiques, et cette course-poursuite improbable flirtant bien souventASHANTI (3) avec le ridicule, possède son petit charme éventé.

Côté casting, c'est un défilé de vieilles stars dont on devine qu'elles n’ont pas dû boire que du soda pendant le tournage. William Holden apparaît cinq minutes en mercenaire au cœur d’or (n’ont-ils pas tous un cœur d’or ?), Peter Ustinov en fait des quintaux en négrier arabe visqueux, Rex Harrison passe en voisin. Le top model Beverly Johnson joue comme une savate mais elle est extraordinairement belle. Michael Caine lui, indifférent et d’humeur ronchonne se laisse piquer la vedette par Kabir Bedi, vrai héros du film, dans un rôle de Bédouin aux yeux clairs et au sabre mortel. Caine a tout de même une séquence hilarante, et probablement improvisée, lorsqu’il apprend à monter sur un chameau.

ASHANTI (1)
Si on passe sur un scénario enfantin, une BO démodée, on peut trouver un certain plaisir touristique à « ASHANTI » qui parvient grâce au métier de Richard Fleischer à n’être jamais complètement ennuyeux. Un peu comme une vieille BD jaunie.
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 09:51

Il a démarré tard dans le métier de comédien, mais il est toujours là. D’abord cantonné aux rôles de brutes par son physique singulier, Ernest Borgnine reçut l’Oscar pour un contremploi total dans « MARTY », et a créé ensuite une galerie de personnages extrêmement variés avec la même énergie joviale, la même bonne volonté inébranlable. Il a récemment publié ses sympathiques mémoires, et continue de travailler régulièrement.

Aujourd'hui, il fête ses 93 ans. Happy birthday, Ernie…
BORGNINE anniv

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