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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 19:09

« PURGATORY » est basé sur une fort sympathique idée : un jeune naïf, amateur de « dime novels » sur les légendes de l'Ouest, se retrouve dans une ville étrange, peuplée de célèbres hors-la-loi, morts depuis longtemps, et attendant d’être guidés vers le Ciel ou l’Enfer, selon leur comportement dans ce village-purgatoire, où il est interdit de jurer, de boire, et où l’on va à l’Église tous les soirs.

Le film est un pur fantasme de « fan », un rêve d’enfant, qui finit par notre naïf, faisant le coup de feu, dans la grand-rue, aux côtés de Will Bill Hickok, Doc Holliday, Billy the Kid et Jesse James. Rien que ça !


Le réalisateur allemand Uli Edel qui nous avait habitués à bien pire (le terrifiant « BODY » avec Madonna !) a soigné son visuel, bien choisi ses acteurs, la photo est jolie. En fait, le problème majeur de « PURGATORY » est qu'il y avait à peine matière à remplir un « TWILIGHT ZONE » de 26 minutes, et que l’histoire est étirée, délayée, allongée sur trois fois ce temps-là, et finit par perdre toute substance, toute urgence.

Reste que le décor de cette « ville parfaite » du Far West est réussi, que Sam Shepard est excellent en Hickok pacifiste, qu’Eric Roberts et le toujours drôle Peter Stormare sont des « villains » de premier ordre, qu’on voit même le vieux R.G. Armstrong en passeur d’âmes conduisant une diligence, et que la BO de Brad Fiedel ajoute à la dimension surnaturelle du film, sans trop appuyer sur les effets.

« PURGATORY » est donc un film d’amoureux du western, et en cela demeure extrêmement attachant, mais le scénario est vraiment trop anémique pour tenir la distance. Nullement désagréable, cependant…

 

À NOTER : le film est sorti en France sous le titre explicite de « LA VILLE DES LÉGENDES DE L’OUEST ».

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 09:51

Réalisateur allemand, il a signé des chefs-d’œuvre jamais contestés tels que « METROPOLIS » ou « M. LE MAUDIT », avant son exil aux U.S.A., pour fuir le nazisme.

Fritz Lang a tâté de tous les genres, et aussi étonnant que cela puisse paraître, y compris le western. Il a signé « LES PIONNIERS DE LA WESTERN UNION », « LE RETOUR DE FRANK JAMES », son film-culte « L’ANGE DES MAUDITS » (qui au passage, mériterait une belle réédition DVD, au lieu des copies délavées en circulation) avec sa compatriote Marlène Dietrich.

Il aurait eu 118 ans, aujourd'hui. Alles gute zum Geburstag, herr Lang !

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 07:25

Entre 1995 et ’98, après 45 années de bons et loyaux services à Hollywood et en Europe, après avoir écumé des centaines de plateaux de télévision, accepté les rôles les plus ingrats, joui sur le tard d’un vedettariat inespéré, Charles Bronson a achevé son parcours à la TV, dans trois téléfilms intitulés « FAMILY OF COPS », qui auraient dû donner naissance à une série régulière si la santé de l’acteur septuagénaire n’avait pas décliné.

Créée par Joel Blasberg, cette trilogie met en scène un vieux commissaire juif de Milwaukee, et sa famille nombreuse, tous plus ou moins dans la police. Bronson joue Paul Fein, un personnage qui a bien quinze ans de moins que son interprète, et force est de reconnaître que « Harmonica » a bien changé. Le visage arrondi, une bonne bedaine, la moustache en baguette, Bronson joue ce patriarche avec un détachement inédit chez lui, une sorte d’absence souriante. Comme dans le magnifique « INDIAN RUNNER » de Sean Penn, il incarne un veuf, et lors d’une séquence du 1er premier film, pleure (photo du dessous) en parlant de sa femme. Encore du jamais vu !
 
Bronson se montre d'ailleurs plutôt plus expansif que d’habitude, même s’il assure quelques séquences d’action (minimes !) et n’hésite pas à jouer des poings. Il a même une love story évolutive sur les trois films avec sa co-équipière jouée par sa nouvelle épouse Kim Weeks (très bien, d'ailleurs), qui prend ainsi la succession de Jill Ireland comme partenaire attitrée de l’acteur.

Les films étant tournés au Canada, le n°1 fut réalisé par Ted Kotcheff (« RAMBO »), et comprend de bons acteurs comme John Vernon, Lesley-Anne Down, Simon McCorkindale, Daniel Baldwin, et surtout Angela Featherstone jouant la cadette à problèmes de la famille Fein et donne un peu de peps à l’ensemble.
 

Dès le n°2, la plupart des comédiens changent – pas pour le meilleur – et le ton policier s’abâtardit de « soap » familial. Le 3ème film donne de plus en plus d’importance à la famille, reléguant Bronson à des apparitions sporadiques et on devine que la tendance se serait accentuée, si la série avait continué.

Une fin de carrière sans grand éclat mais nullement honteuse pour un des comédiens américains les plus durablement populaires du cinéma U.S., qui s’en est allé sur la pointe des pieds et mourut trois ans après le dernier tour de manivelle.
 

À NOTER : les films furent diffusés en France sous les titres « TEL P­ÈRE… TELS FLICS ! », « LE JUSTICIER BRAQUE LA MAFIA » et « LE JUSTICIER REPREND LES ARMES ».

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 10:42

Dans la biographie de Warren Oates, ses amis témoignent que, même à ses débuts, l’acteur ne cessait de travailler, et que les producteurs et réalisateurs des séries TV dans lesquelles il tournait, le réclamaient systématiquement à nouveau.

C'est ainsi qu'il apparut pas moins de cinq fois dans « AU NOM DE LA LOI », à chaque fois dans des personnages différents, et parfois même sous des noms modifiés (Warren Oats, ou Warren M. Oates). Si dans « THE MARTIN POSTER », il n’a qu’un rôle minuscule, Oates tient de bons rôles secondaires dans « DIE BY THE GUN », « THE LEGEND », « ANGELA », et tient le devant de la scène dans « THE LAST RETREAT », dans un rôle de hors-la-loi venu se venger de celui qui le dénonça, et qu'il compte bien humilier avant de l’abattre.


Il est regrettable que Steve McQueen et Warren Oates – aujourd'hui acteurs-culte, chacun à sa façon – ne se croisèrent jamais au grand écran, hormis dans « DIXIE DYNAMITE », une série B de 1976, dans laquelle McQueen, semi-retraité, est venu faire quelques cascades à moto.

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 09:25

Fils de l’acteur Lloyd Bridges, il a tourné avec les plus grands, sans jamais devenir superstar. « THE BIG LEBOWSKI » des frères Coen a fait de lui une sorte d’icône décalée. Et tout le monde attend les retrouvailles du trio, pour le remake de « 100 $ POUR UN SHÉRIF ».


Jeff Bridges
a longtemps joué les jeunots, les têtes brûlées, pendant des années, il a fait plus jeune que son âge, et puis subitement, on s’aperçoit qu'il a… 60 ans. En fait, il les a même aujourd'hui !

Happy birthday, Jeff…

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 08:04

« LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS » fait partie des grands classiques du genre, de ces films qu’on cite systématiquement quand on parle du western, et qu’apprécient même ceux qui détestent habituellement le Far West hollywoodien. Pourtant, pas d’Indiens, nulle chevauchée, aucune poursuite, et un « gunfight » qui ne survient qu’à la toute fin. Une sorte de « western en chambre », porté par le charisme de Gary Cooper, et l’habileté du montage, qui suit les règles du film à suspense.

Mais ce qu’on sait moins du « TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS », c'est qu'il a fait des petits ! Deux, en tout cas. Le premier « HIGH NOON PART 2 : THE RETURN OF WILL KANE » (1980) fut même écrit pour la télévision, par Elmore Leonard. Bien sûr, Lee Majors à la place de Cooper, ce n’est pas tout à fait la même chose, et Katherine Cannon reprenait le rôle de Grace Kelly. De retour à Hadleyville, après quelques années, Kane retrouve sa ville sous la coupe d’un shérif tyrannique (Pernell Roberts), et tente d’aider un vagabond (David Carradine) accusé à tort. Le film sortit en VHS en France, sous le titre « TERREUR À HADLEYVILLE ».

Exactement vingt ans plus tard, Rod Hardy tourne un remake du film de Fred Zinnemann, sous le même titre de « HIGH NOON », également pour la TV : cette fois, l’excellent Tom Skerritt et Susanna Thompson incarnent Will et Amy Kane, la très « hot » Maria Conchita Alonso campe Helen Ramirez, l’ex de Kane, et Michael Madsen est l’affreux Frank Miller.
On peut discuter de l'utilité de tels produits dérivés, mais quoiqu'il en soit, Mr. Zinnemann peut continuer de dormir sur ses deux oreilles !

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 20:45

Elle a débuté en terroriste dans la série TV de Burt Reynolds « B.L. STRYKER », puis s’est tournée vers un cinéma plus « sérieux », et depuis enchaîne les films d’auteur ambitieux, qu'elle alterne avec des produits plus commerciaux. C'est elle qui a remplacé Jodie Foster, dans « HANNIBAL ». 

Depuis quelque temps, ses films semblent moins passionnants, mais Julianne Moore n’a que 49 ans (qu'elle fête aujourd'hui), elle est toujours aussi incroyablement belle, et elle ne devrait pas tarder à retrouver des scénarios à sa mesure. Dans un western, tiens !

Happy birthday, Julianne…

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 15:06

Aujourd'hui, on se souvient surtout de Julie London en tant que chanteuse, et son sensuel « Cry me a river », est encore sur toutes les lèvres. Avec son physique de femme fatale, dans la lignée d’une Elizabeth Scott, voire Lauren Bacall, Julie London a finalement peu tourné, mais ses incursions dans le western ont marqué les esprits, même si son jeu souvent minimaliste fut parfois critiqué.

Elle joue la fille du médecin dans « RETURN OF THE FRONTIERSMAN », apparaît dans un « ZANE GREY THEATER », joue l’entraîneuse de saloon déchirée entre deux frères dans « LIBRE COMME LE VENT » (où elle chante deux chansons), elle est amoureuse du capitaine dans « DRANGO ».

« L'HOMME DE L’OUEST » lui offre le rôle de sa vie, avec Billie Ellis, ex-prostituée de saloon, qui rêve d’un amour impossible avec Gary Cooper, et finit violée par l’horrible bandit Lee J. Cobb. Parfaitement utilisée par Anthony Mann, Julie London y est à la fois émouvante, dépravée, juvénile et usée, et crève littéralement l’écran.


On la revoit en épouse frustrée d’un commandant de garnison dans « L’AVENTURIER DU RIO GRANDE », elle apparaît dans un épisode de « LARAMIE », dans un « RAWHIDE » et un de « LA GRANDE VALLÉE ».

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 12:04

Acteur de second plan d’origines libanaises qu’Hollywood a bien sûr catalogué dans les rôles « ethniques », pouvant aller de l’Indien à l’Hindou, en passant par le Mexicain et l’Arabe. Michael Ansara s’est surtout fait connaître grâce au rôle de Cochise – créé par Jeff Chandler – dans la série TV inspirée de « LA FLÈCHE BRISÉE » et dont Ansara tourna 72 épisodes entre 1956 et ’58.

Il sera également la vedette de la série « LAW OF THE PLAINSMAN » dans un rôle inhabituel de shérif Indien.

On le voit en prophète dans « BRAVE WARRIOR », en hors-la-loi dans « VICTIME DU DESTIN », en Apache dans « THE YOUNG TEXANS », en guerrier toujours dans « LE JUSTICIER SOLITAIRE » et « GUN BROTHERS », « LES PILIERS DU CIEL » et dans un épisode de « THE WESTERNER ». Il est le sous-chef des « COMANCHEROS », apparaît dans deux épisodes de « LA GRANDE CARAVANE », dans trois « RAWHIDE », en chef Comanche dans « TEXAS, NOUS VOILÀ ! », il tourne – bien sûr ! – deux « GUNSMOKE », joue un très méchant colonel mexicain dans « LES COLTS DES 7 MERCENAIRES », redevient « native » pour la minisérie « COLORADO », et apparaît avec beaucoup d’autres vétérans du genre, dans le téléfilm « SIX COLTS ET UN COFFRE », de Burt Kennedy.

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 09:29

Récemment oscarisé pour « LUKE LA MAIN FROIDE », George Kennedy prend la relève de Yul Brynner, pour une seconde sequel du chef-d’œuvre de John Sturges, à nouveau tournée à Almeria. Cette fois-ci, il s’agit de libérer un leader révolutionnaire (Fernándo Rey, qui jouait un prêtre, dans le film précédent), des mains d’un sadique officier.

Mélangeant la recette de la « franchise » avec le « western Zapata » alors très à la mode, grâce à « EL CHUNCHO » ou « COMPANEROS ! », « LES COLTS DES 7 MERCENAIRES » n’est pas à proprement parler un échec, puisqu’il demeure un bon film d’aventures, visuellement soigné, et plutôt bien interprété, mais il souffre vraiment de la comparaison avec l’original, et malgré tous les reproches qu’on a pu faire à l’encontre de Brynner, celui-ci avait au moins un look singulier, et une personnalité complètement hors-norme, que ne possède absolument pas Kennedy. Celui-ci est un bon second rôle, mais n’a jamais eu les épaules pour soutenir un film tout entier, et cela se ressent rudement dans ce 3ème film.

Heureusement, Paul Wendkos l’a bien entouré de James Whitmore, Michael Ansara et surtout Joe Don Baker, particulièrement attachant, en tireur d’élite manchot, qui se lie d’amitié avec le « black » du groupe. Le scénario lui, suit le cheminement habituel, avec d’amusantes trouvailles, lors du long recrutement des « magnifiques », et un clin d’œil sympathique, avec la présence du gamin mexicain collant aux basques de Whitmore, et qui sous le surnom d’Emil, cache en fait le futur Emiliano Zapata ! À part cela, c'est la routine : présentation des héros, première bataille, préparatifs, re-bataille, mort des trois-quarts des mercenaires, et petite morale douce-amère, à l’épilogue.

Moins mauvais que « LE RETOUR DES 7 », moins franchement « fun » que « LA CHEVAUCHÉE DES 7 MERCENAIRES », ces « COLTS… » sont acceptables comme passe-temps inoffensif, mais le Chris de George Kennedy est définitivement le moins réussi de la série.

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