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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 08:01

Jeune première des années 50, au physique atypique, Piper Laurie tourne des séries B d’aventures, souvent aux côtés de Tony Curtis, avant d’éclater dans « L’ARNAQUEUR » où elle joue la copine écorchée vive de ‘Fast Eddie’.

Elle connaît une longue éclipse d’une décennie avant de revenir avec le rôle de la mère bigote et hystérique dans « CARRIE AU BAL DU DIABLE ». On la revoit excellente dans le rôle-titre de « RUBY » ou dans « TIM » où elle tombe amoureuse d’un débile mental campé par Mel Gibson. Elle était également remarquable en business woman implacable dans la série « MYSTÈRES À TWIN PEAKS » et depuis ne cesse de tourner.

Aujourd'hui, elle fête ses 80 ans. Happy birthday, Piper.

LAURIE

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 17:41

Anglais par l’humour, italien par le ton, « LE TRIO INFERNAL » est un drôle de film, qui ne ressemble à aucun autre et traite d’une espèce de faits-divers macabre et vomitif, avec TRIOune jubilation rageuse et une volonté de choquer de chaque seconde. Seul petit souci, la forme n’est pas toujours au diapason du fond, et l’image plate et réaliste, la réalisation étonnamment sage ne servent pas vraiment le propos des auteurs.

Les personnages n’étant que des pantins grotesques et malfaisants, on a intérêt à entrer dans le ‘mood’ général pour s’amuser : Michel Piccoli en totale roue-libre incarne un avocat brillantiné pourri jusqu'à l’os, un aigrefin au teint blême, au jeu emphatique qui demeure sur une seule et unique tonalité pendant tout le film. Romy Schneider est plus surprenante et aussi plus subtile, en mante-religieuse sensuelle et sans scrupule, faisant preuve d’un humour qu’on ne lui connaissait pas vraiment.

L’absence délibérée de psychologie ou d’humanité provoque quelques baisses de régime. Mais la longue séquence du meurtre d’Andréa Ferreol et de son mari, qui finissent dissous dans l’acide puis transportés dans des seaux, réduits à l’état de gadoue brunâtre et puante, est tellement longue et insistante, qu'elle finit par devenir un vrai morceau de bravoure. Le tout porté par une BO enjouée et ironique d’Ennio Morricone.

Pas à mettre entre toutes les mains, donc. Mais le projet iconoclaste de piétiner l’image du couple de cinéma créé par Claude Sautet dans « LES CHOSES DE LA VIE » et « MAX ET LES FERRAILLEURS » est plutôt séduisant par son mauvais esprit.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 12:23

Une véritable mythologie s’est forgée sur l’amitié qui lia le shérif Pat Garrett et le hors-la-loi Billy the Kid, qui s’acheva par la mort du jeune homme des mains de son aîné. Les premiers films qui viennent à l’esprit sont « LE GAUCHER » et « PAT GARRETT & BILLY THE KID », mais on connaît moins la série « THE TALL MAN » qui dura trois saisons à partir de 1960 et qui traita de cette relation ambiguë et complexe.

Le monolithique Barry Sullivan joue un Garrett sans peur et sans reproche bien éloigné de la réalité et Clu Gulager incarne un Billy qui aurait trop regardé les films de James Dean. « A BOUNTY FOR BILLY » est un épisode de la 1ère saison, dans lequel un ami du Kid commet un hold-up en portant les vêtements du bandit et blesse grièvement Garrett. Le ‘deputy’ Leonard Nimoy est sûr d’avoir reconnu Billy et se lance à sa poursuite. Celui-ci comprend que la seule façon de s’innocenter est de capturer lui-même le coupable.

TALL MAN nimoy

Tournée en noir & blanc, avec très peu de moyens, la série n’a rien de très remarquable dans sa facture. Dans l’épisode, on reconnaît la belle Mariana Hill qui tournera quelques rôles sexy dans les seventies, tout particulièrement « EL CONDOR » où elle faisait un mémorable strip tease. À vrai dire, la seule raison de revoir cette série aujourd'hui est encore le surjeu de Gulager, qui mâchonne des brindilles, se gratte la tête, se ronge les ongles, prend des poses avec son revolver, dans une démo de la « Méthode » tout à fait réjouissante.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 10:26

Grande comédienne – d’abord par la taille – des années 80, Geena Davis débute à la TV puis obtient l’Oscar du second rôle pour son personnage cocasse de toiletteuse pour chiens dans « VOYAGEUR MALGRÉ LUI ». Elle tourne quelques films importants comme « LA MOUCHE » ou « THELMA & LOUISE » (le rôle de sa vie), se montre étonnante en ex-flingueuse amnésique dans « AU-REVOIR, À JAMAIS », mais sa carrière se délite subitement et la série « COMMANDER IN CHIEF » où elle joue la présidente des U.S.A. ne suffit pas à la relancer.

Aujourd'hui, elle fête ses 56 ans. Happy birthday, Geena.

GEENA

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 17:39

« DRY RUN » est un épisode de la 5ème saison de « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE » qui confronte deux acteurs-culte de « WWW » : le toujours trouble Robert Vaughn et l’éternellement débraillé Walter Matthau.

Réalisé par John Brahm, le film suit le jeune Vaughn, lieutenant d’un puissant mafioso, qui se voir proposer un « contrat » pour prouver sa fiabilité. Il doit remettre une enveloppe au ‘bootlegger’ Matthau et en profiter pour le descendre au passage. Il se rend donc dans une cave où il est aussitôt braqué par sa cible. Matthau lui fait alors une autre proposition : si Vaughn abat son employeur, il se verra nommé bras-droit de Matthau qui sera alors devenu ‘capo di tutti capi’. Va-t-il céder ou rester loyal à son boss ? Toute l’histoire n’est-elle qu’un test ?

HITCH vaughn

Le film n’est qu’un long dialogue à huis clos entre nos deux comédiens. Vaughn juvénile, le regard plus fuyant que jamais, incarne ce traître vénal avec finesse et un détachement feint et Matthau égal à lui-même, se délecte de son rôle de fripouille cynique.

À noter une belle photo en clair-obscur et une chute certes un peu téléphonée, mais néanmoins fort plaisante.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 08:26

Il a beau avoir débuté chez Kubrick, avoir tourné plus de 180 films, tenu des rôles divers, allant du despote-sorcier dans « CONAN LE BARBARE » au romancier ermite dans « JUSQU'AU BOUT DU RÊVE », James Earl Jones restera dans l’Histoire du 7ème Art pour sa voix inimitable, qu'il prête régulièrement à des documentaires ou films d’animation, sans oublier bien sûr le rôle de sa vie – si on peut dire, puisqu’il était physiquement incarné par quelqu’un d’autre – celui de Darth Vader dans la trilogie de « LA GUERRE DES ÉTOILES » première période.

Aujourd'hui, il fête ses 81 ans. Happy birthday, Mr Jones.

J E JONES

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 09:15

« INSTINCT DE SURVIE » (le titre anglais est « LA NOUVELLE FILLE », mais bon…), c'est l’exemple-type du film dont la forme écrase le fond. Autrement dit, le film est bien plus INSTINCTsoigneusement manufacturé qu'il n’est écrit. Le scénario n’est qu’un énième démarquage de « POLTERGEIST », cimetière indien inclus, et s’il tient à peu près le coup pendant la première moitié, malgré une accumulation inouïe de clichés et de mauvais dialogue, il part en quenouille par la suite, avec l’arrivée de monstres ahurissants, échappés de « THE DESCENT » qui ont l’air de s’être trompés de film.

Tant qu’on pouvait lire « INSTINCT DE SURVIE » comme une métaphore sur la peur d’un père de voir grandir sa fille et qu'il était loisible d’interpréter les monstres de la forêt comme les potentiels ‘boy friends’ qui allaient lui voler sa virginité, tout passait plus ou moins, mais à partir du moment où Kevin Costner prend son fusil pour dégommer des mutants gluants, mi-humanoïdes mi-fourmis (sic !), rien ne va plus. C'est d’autant plus dommage que Costner qui mûrit bien et laisse tomber ses tics de jeu si irritants jadis, est très bien et crédible en romancier largué et patient. Il dépasse de plusieurs têtes le reste d’un casting faiblard et sans intérêt au sein duquel on reconnaît – avec difficulté – James Gammon, récemment décédé, qui fut un partenaire régulier de Costner depuis de longues années.

Pour une mise en scène élégante, de jolis cadrages, une bonne exploitation des extérieurs du Sud, « INSTINCT DE SURVIE » vaut peut-être un coup d’œil curieux. Pour le reste, il vaut mieux détourner pudiquement le regard et se demander comment et pourquoi la carrière de l'homme de « DANSE AVEC LES LOUPS » a pu tomber aussi bas…

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:49

Il y a quelques années, « OPEN WATER » renouvelait le ‘film de requins’ en optant pour une histoire dépouillée, « tirée de faits réels » et une réalisation à l’arrache, proche du documentaire. Avec ses maigres moyens, il parvenait à générer quelques moments de pureREEF trouille inoubliables.

Production australienne, « THE REEF » chasse sur les mêmes terres et son scénario est à peu près aussi peu élaboré. Même chose pour le dialogue, tellement simpliste et sans recherche qu'il finit par participer de l’impression de réalité de l’ensemble. Quand on est harcelé par un requin affamé au milieu de l’océan, on ne pense pas à faire des mots d’auteur ! Parfaitement interprété et filmé avec rigueur, le film tient en haleine du début à la fin. Bien sûr, il n’évite pas toujours le cliché : le squale boulote d’abord les comparses avant de s’attaquer aux personnages principaux. Voilà un poisson respectueux des traditions ! Mais impossible de détourner les yeux de l’écran une seconde. Et c'est d’autant plus admirable, qu’on ne voit pas le moindre bout d’aileron – hormis un petit requin inoffensif au début – avant 45 minutes.

L’accent a été mis sur la crédibilité des réactions des protagonistes, sur les terreurs primitives que tout le monde partage : peur de l’inconnu sous nos pieds, peur du noir, peur des monstres symboles de mort. Il plane sur « THE REEF » un sentiment extrêmement stressant d’inéluctable et d’abandon.

En bref, à éviter À TOUT PRIX, si vous avez l’intention d’aller vous baigner cet été et d’aller nager à plus de trois mètres de la plage.

Conseil d’ami…

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 12:40

Inspiré d’une nouvelle de Roald Dahl (« CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE »), « MAN FROM THE SOUTH » est un épisode mythique de la série « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE », puisqu’il est le seul et unique film qui ait réuni à l’écran le couple Steve McQueen-Neile Adams.

Le thème est simple : dans un hôtel de Las Vegas, un joueur anonyme (McQueen) est abordé par un étrange gros homme (Peter Lorre), qui lui propose un « jeu » : s’il parvient à allumer dix fois de suite son zippo, il gagne une décapotable. S’il échoue, l'homme lui tranche l’auriculaire de la main gauche au hachoir ! Le ‘gambler’ accepte le pari, sous l’œil effaré de Neile, une inconnue qu'il venait de rencontrer.

MAN SOUTH

Le suspense est bien mené et la séquence ‘climax’ pendant laquelle McQueen, la main attachée sur une table, entre deux clous, allume et rallume son briquet est une variante perverse et drôle de la roulette russe. Les comédiens n’ont pas grand-chose à faire, à part être eux-mêmes et Peter Lorre, plus visqueux et mielleux que jamais, est le vrai centre d’intérêt du film. La chute est sympathique mais vaguement décevante. Comment aurait-il pu en être autrement ?

À voir en tout cas pour le fan de Steve McQueen, qui tourna cet épisode juste après « LES 7 MERCENAIRES » et qui s’y montre détendu et charmeur. Sa douce moitié n’était pas mal non plus !

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 05:53

Fils de Melvin, pape du cinéma underground U.S., Mario Van Peebles n’a pas tenu les promesses de son début de carrière : bidasse insolent dans « LE MAÎTRE DE GUERRE », caïd dans « NEW JACK CITY », pistolero dans « LA REVANCHE DE JESSE LEE », il s’est peu à peu enferré dans les séries Z fantastiques et les DTV (il tourna plusieurs fois avec Christophe Lambert !) laissant peu d’espoir d’un possible retour sur le devant de la scène.

Aujourd'hui, il fête ses 55 ans. Happy birthday, Mario.

VANPEEBLES

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