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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 10:58

MARVIN ex (1)« WWW » a souvent placé ses acteurs-fétiches Lee Marvin et Charles Bronson en parallèle. Ils ont débuté dans le même film, Marvin est devenu célèbre avant Bronson, mais celui-ci l’a battu enMARVIN ex longévité et en popularité à la fin de leurs parcours.

Mais il est un domaine où Lee bat Charley à plate couture : ce sont les biographies d’ex-épouses !

Nous avons récemment parlé de « CHARLIE & ME », le livre de souvenirs de Harriett Bronson. Mais sachez que ce sont DEUX ex-femmes qui ont planché sur leurs mémoires respectives du grand Lee ! Il fallait bien cela, apparemment…

Le premier livre est signé Pamela Marvin : « LEE : A ROMANCE » et le plus récent est signé de la première femme de Lee : Betty Marvin (ce qui fait beaucoup de Marvin, pour le coup !) qui a écrit « TALES OF A HOLLYWOOD HOUSEWIFE » (joli titre !).

Sacré Lee…

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 09:55

Franchement, tant qu’à faire un clin d’œil, ne vaut-il pas mieux qu'il soit à peu près lisible ? Parce que celui-là, il faut VRAIMENT le repérer !

Même si ce n’est pas évident sur la photo – ni même dans le film, d'ailleurs – la dame blonde qu’on voit faire la bise à une amie, n’est autre que… Angie Dickinson. Et le monsieur dont le visage est à moitié coupé à droite, c'est notre copain Henry Silva. Et ils jouent dans « OCEAN’S ELEVEN » de Steven Soderbergh. Enfin… jouer... Disons qu'ils apparaissent exactement une seconde, le temps d’un rapide mouvement de caméra, pendant un match de boxe à Vegas.

OCEAN angie silva

Et que font-ils là, les vénérables vétérans ? Ils sont venus rendre hommage au film original : « L’INCONNU DE LAS VEGAS » (en v.f.), dont ils sont les seuls survivants, et dans lequel ils apparaissaient aux côtés de Frank Sinatra et tout son gang.

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 08:20

Depuis sa découverte dans « LE ROI ET QUATRE REINES », la belle Jean Willes est devenue une sorte de personnage récurrent de « WWW ». Comédienne de second plan à peu près inconnue du grand public, elle a pourtant hanté de nombreux films et séries TV de sa présence chaleureuse et pleine d’humour. Qu'elle soit serveuse de ‘cantina’ dans « ZORRO » ou entraîneuse de saloon, Jean avait l’étoffe d’une star.

Aujourd'hui, elle aurait fêté ses 88 ans. Happy birthday, miss Willes.

WILLES anniv

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 07:50

Un tueur fou armé d’un fusil de l’armée ouvre le feu dans le campus, tuant un professeur et blessant une étudiante. Encore une ambiance très « DIRTY HARRY » pour « CROSSFIRE », un épisode de la 2ème saison des « RUES DE SAN FRANCISCO » qui a pour particularité d’avoir à son générique des représentants de l’Âge d’Or d’Hollywood et de la nouvelle génération apparue au début des années 70.

Celeste Holm, qui fut entre autres la confidente de Bette Davis dans « ÈVE » joue ici l’épouse trompée de la victime, une dame distinguée et meurtrie, qui s’avèrera beaucoup moins innocente qu'elle ne paraît. Et puis de l’autre côté, l’ex-enfant vedette Pamela Franklin et surtout le tout jeune Nick Nolte, jouant le temps de deux séquences un POW rentré du Vietnam avec une jambe en moins, et qui fait un faux-suspect idéal.

RUE SAN FRANCISCO nolte

Découpée en quatre actes et un épilogue – indiqués comme des chapitres sur l’écran, probablement après chaque coupure pub – la série n’a pas vraiment vieilli. Son rythme soutenu la rend toujours regardable et le duo Michael Douglas-Karl Malden est une vraie trouvaille. Elle apparaît plutôt comme un document sur les seventies, ses modes vestimentaires, ses hantises, sa violence. Une période très particulière de l’Histoire de l’Amérique, une transition entre l’innocence supposée des pionniers de la légende et le désenchantement des années Nixon. Intéressant.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 17:01

VIRGINIEN nimoy (1)Quand « LE VIRGINIEN » va chasser sur les terres de « L'HOMME AUX COLTS D’OR » ou « LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS », cela donne un remarquable épisode intitulé « THE SHOWDOWN » qui pourrait rivaliser avec n'importe quelle série B cinéma de l’époque.

Un scénario très malin montre le Virginien arrivant en train dans la petite ville de Monolith pour acheter du bétail à une sympathique famille d’éleveurs. Mais la ville est terrorisée par ses marshals, deux frères aux méthodes fascisantes qui empêchent le deal en confisquant bêtes et dollars. Alors qu'il prend d’abord parti pour les ranchers, notre héros s’aperçoit qu'ils sont en fait des voleurs de bétail et que les ‘town tamers’ pour déplaisants qu'ils soient, sont d’honnêtes hommes de loi tâchant de faire leur job. Ce retournement inattendu fait tout le prix du film, ainsi que l’affrontement final dans la grand-rue lors duquel James Drury s’alliera aux deux frangins estropiés, comme le fit Doc Holiday avec les frères Earp à OK-Corral.

VIRGINIEN nimoy

Le cast de « THE SHOWDOWN » est à la hauteur du scénario : les frères sont campés par Michael Ansara et Leonard Nimoy, aussi impassibles et lugubres l’un que l’autre. Deux héros aux allures de ‘bad guys’. Ils sont excellents, d’une sobriété minérale. Tom Skerritt joue un voyou rigolard mais dangereux.

Situé entièrement hors de Shiloh, l’épisode ne comporte aucun des récurrents habituels et ressemble donc tout à fait à un film à part entière. Pas étonnant avec des téléfilms de cette qualité, que le western U.S. ait alors connu des difficultés dans les salles de cinéma…

À noter qu’à un moment donné, Ansara fait signer un témoignage au Virginien. Et jette un coup d’œil au document : on réalise à ce moment-là qu'il connaît donc le vrai nom du héros de la série ! IL EST BIEN LE SEUL !!!

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 07:30

DESIGN FOR LIVING (2)Lubitsch adapte une pièce de Noël Coward et signe « SÉRÉNADE À TROIS », sorte d’aïeul primesautier du « JULES ET JIM » de Truffaut qui, près de 80 ans après sa sortie,DESIGN FOR LIVING (1) surprend encore par son culot et son approche assez frontale d’une relation amoureuse à trois.

Car Miriam Hopkins, égérie d’un duo de copains artistes, couche successivement avec le peintre en herbe (Gary Cooper), le dramaturge (Fredric March) sans être mariée avec aucun des deux, et finit par épouser un riche et DESIGN FOR LIVINGennuyeux publicitaire qui lui faisait la cour depuis cinq ans. Pour le moins inhabituel en 1933 ! Le scénario est vif et spirituel, les bonnes répliques fusent dans des décors de studio délibérément théâtraux.

Le film dégouline de charme et d’insolence, à l’image des deux comédiens principaux : ‘Coop’ surtout est irrésistible en grand nigaud ombrageux au poing leste et à la rancune tenace. Un timing parfait pour la comédie de salon, qui ferait presque oublier qu'il était le roi des cowboys. Face à lui, March tout en retenue et en ironie, ne se laisse pas écraser. On aurait peut-être préféré une comédienne plus vive que Hopkins (une Carole Lombard, par exemple ou une Paulette Goddard), pour ce rôle crucial de femme libérée et à l’amoralité joyeuse. D’autant plus qu’on garde en mémoire le duo qu'elle formait déjà avec March deux ans plus tôt dans « DOCTEUR JEKYLL ET MR HYDE », où elle jouait la prostituée martyre et lui le criminelDESIGN FOR LIVING (3) simiesque. Difficile de ne pas y penser quand on les voit ensemble !

« SÉRÉNADE À TROIS » est un plaisir de chaque seconde, désuet dans sa forme mais nullement dans son fond. Le film déborde de joie de vivre et traite finement d’un thème qui aurait pu être grivois en d’autres mains. C'est indéniablement une des plus belles réussites de Cooper dans le domaine de la comédie, car il semble toujours fermement dirigé.

À noter que lors de leur première rencontre dans le wagon, March, Hopkins et Cooper s’expriment dans un excellent Français (en roulant même les ‘r’ !). Car oui, comme de nombreuses comédies libertines hollywoodiennes, « SÉRÉNADE À TROIS » se passe en grande partie à Paris ! La ville aux mœurs légères comme le veut la légende, ce qui aidait probablement à mieux faire passer certains sujets, à l’époque…

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 06:55

Le nom de Julie Christie est associé à jamais au personnage de Lara dans « DOCTEUR JIVAGO » et à la chanson écrite par Maurice Jarre.

Comédienne anglaise lumineuse, au jeu légèrement décalé, elle a marqué d’autres films de sa présence féline : elle fut l’inoubliable héroïne de « LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE » et « PETULIA », la lady dans « LE MESSAGER », la maquerelle de « JOHN McCABE », la mère meurtrie de « NE VOUS RETOURNEZ PAS ». Sa carrière a décliné dans les années 80, mais on l’a revue récemment dans des rôles de reines comme dans « TROIE » ou en femme atteinte de la maladie d’Alzheimer dans « LOIN D'ELLE ».

Aujourd'hui, elle fête ses 70 ans. Happy birthday, Larissa.

CHRISTIE anniv

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 17:31

BOOM (2)Il y a des génériques qui font rêver : le couple Burton, Joseph Losey mettant en images un texte de Tennessee Williams, une BO de John Barry, le dramaturge Noël Coward, la JoannaBOOM (3) Shimkus des « AVENTURIERS » et même Miguelito Loveless – alias Michael Dunn – tous réunis sur une île au large de Capri. Et tout cela pourquoi ? Pour « BOOM ! », hélas.

BOOMOn retrouve toutes les vieilles obsessions de l’auteur, ses vieilles femmes riches et seules appelant inconsciemment la mort dans leur giron, ces jeunes hommes androgynes attirants mais toxiques, la solitude, la maladie, la décadence. C'est un véritable catalogue. À part que Liz Taylor est bien trop jeune pour son rôle de multi-veuve excentrique et Richard Burton infiniment trop âgé pour jouer les gigolos-poètes. Le casting BOOM (1)étant biaisé, le film devient une sorte de bouillie expérimentale, où les stars passent leur temps sur une magnifique terrasse au soleil, en plein vent, à débiter des tartines d’un texte plus ou moins obscur, à se fuir et à se désirer. Malgré la photo absolument somptueuse de Douglas Slocombe, c'est d’un ennui terrassant, d’un ridicule souvent tel qu’on dirait du second degré. Il faut avoir vu Burton hurler « Banzaï ! » en agitant son sabre de samouraï, Liz arborer une hallucinante coiffe de Kabuki ressemblant à un lustre et le nain Dunn jouer les factotums sadiques.

C'est du n'importe quoi à grande échelle, un cinéma en roue-libre qui ne s'adresse à aucun public, une œuvre aussi complaisante qu'elle est jolie à regarder. « BOOM ! » vaut un coup d’œil (pas trop appuyé) pour ses paysages, ses décors kitschissimes et pour la voix légendaire de Burton mise largement à contribution lors de monologues soporifiques mais si bien dits.

Un film extra-terrestre…

 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 10:30

Bon, déjà et avant tout, et malgré son nom très proéminent sur les affiches, « LE PACTE DU MAL » n’est pas un film d’Alejandro Amenábar ! Il l’a juste produit. Qu’on se le dise.PACTE DU MAL

Très bien réalisé et photographié dans un style très anglo-saxon, c'est un film espagnol fantastique qui semble se refuser à l’être et se dissimule derrière un réalisme parfois cru, une ambiance à la « URGENCES », teintée parfois du « SIXIÈME SENS » de Shyamalan.

Tant que le sujet demeure opaque et mystérieux, tout fonctionne parfaitement et l’envoûtement s’installe. Eduardo Noriega qui a pris une belle épaisseur avec l’âge, est impeccable en médecin cynique et froid, qui hérite (apparemment) d’un extraordinaire don de guérisseur, mais qui a aussi son prix : la mort de ses proches. Pendant une bonne partie du film, on se demande si tout cela se passe dans la tête du docteur, s’il rêve, si – comme c'est devenu un quasi-cliché – il est dans le coma et imagine tout le scénario lors d’une ‘Near Death Experience’.

Quand enfin arrive l’explication de la bouche d’une patiente comateuse qui revient à la vie, le soufflé retombe assez brutalement et la déception s’installe. Le film se banalise alors qu’on aurait finalement préféré rester dans les hypothèses et le trouble.

Reste que « LE PACTE DU MAL » est très prenant pendant une bonne moitié de son métrage, qu'il réserve même quelques beaux instants d’émotion brute et qu'il révèle un réalisateur stylé et subtil. Si Noriega occupe l’écran avec l’autorité d’un Clooney ibérique, Belén Rueda (l’héroïne de « L’ORPHELINAT ») n’a pas grand-chose à faire et c'est bien dommage.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 09:17

Frère de l’acteur James Fox plus connu que lui, le comédien anglais Edward Fox reconnaissable à son visage en lame de couteau et sa mèche blonde, a incarné un grand nombre d’officiers coincés et déplaisants au cours de sa carrière.

S’il a trouvé de bons seconds rôles dans « JAMAIS PLUS JAMAIS », « GANDHI » ou « LE MESSAGER », il a marqué les esprits dans l’excellent « CHACAL » de Fred Zinnemann, où il incarnait un tueur à gages anonyme engagé pour assassiner De Gaulle. Glaçant !

Aujourd'hui, il fête ses 74 ans. Happy birthday, Jackal…

FOX anniv

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