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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 08:08

Comédienne des années 90 à la beauté fulgurante, mais un tantinet ‘destroy’, Angela Featherstone n’a pas réellement percé malgré une indéniable personnalité. On la voit dans un petit rôle d’US marshal dans « LES AILES DE L’ENFER », en girl friend délaissée dans « LA MÉTHODE ZÉRO », en étudiante dans « SOUL SURVIVORS », puis en ex tête à claques dans « THE WEDDING SINGER ». Elle a un rôle minuscule dans « LE SOLISTE ».

Mais c’est à la TV qu’on la remarque surtout, dans « FAMILY OF COPS » et sa première sequel « LEAP OF FAITH : FAMILY OF COPS 2 », où elle est la cadette turbulente de la famille. À noter que, dans le rôle de la ‘Xerox girl’, elle est responsable de la rupture entre Ross et Rachel dans « FRIENDS ». Elle apparaît dans dix épisodes de « LE PROTECTEUR ».

Aujourd'hui, elle fête ses 46 ans. Happy birthday, Angela.

FEATHERSTONE anniv

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 16:45

MOTHER LODE (1)« LA FIÈVRE DE L’OR » est le second des trois films réalisés par Charlton Heston, mais certainement pas le plus probant. Tourné dans de sublimes paysages canadiens, ce film d’aventures revisite – comme l’indique son titre français – la folie qui s’empare des MOTHER LODEhommes, quand ils entrent en contact avec le métal jaune. Tout le monde garde en mémoire le film-phare « LE TRÉSOR DE LA SIERRA MADRE » ou l’intéressant ‘spaghetti western’ « CHACUN POUR SOI ». Le film de l’ami Charlton (scénarisé par son fiston) ne boxe pas tout à fait dans la même catégorie.

Le scénario est bancal, à la fois simpliste et linéaire mais aussiMOTHER LODE (2) inutilement alambiqué et compliqué par des détails incongrus. Pourtant l’image est belle, le point de départ accrocheur, mais on dénombre beaucoup trop de scènes dans les mines à peine éclairées, de séquences nocturnes et l’attention, comme l’œil, finissent par se lasser.

En tant qu’acteur, Heston est tout à fait surprenant : avec un accent écossais à couper au couteau à faire verdir Sean Connery de jalousie, un look de grizzly, il campe à contremploi, un prospecteur complètement givré. La scène où il tente de tuer Kim Basinger à coups de MOTHER LODE (3)hache est réellement déconcertante. Qu’arrive-t-il donc à Moïse ???

Encore loin d’être la superbe comédienne qu'elle est devenue avec l’expérience, Basinger un peu gauche et empruntée, est ici purement décorative. Mais comparée à son partenaire Nick Mancuso, elle crève littéralement l’écran. On a rarement vu un héros de long-métrage aussi insipide et transparent de mémoire de cinéphile ! Il semble faire de la figuration alors qu'il tient le rôle principal. Un cas.

« LA FIÈVRE DE L’OR » est un film hors du temps, qui aurait aussi bien pu être tourné dans les années 60 ou 70 sans grande différence. À noter que la scène la plus spectaculaire du film – un accident d’hydravion sur un lac – n’est pas truquée. Le pilote a réllement perdu le contrôle de son appareil et s'est crashé. Faute d'avion de rechange, l’incident a dû être intégré au scénario.

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 12:29

MSQUAD reynolds (1)Lee Marvin fut la grande icône du film d’action des sixties, Burt Reynolds fut une des figures prédominantes du genre lors de la décade suivante. Mais ils ne sont jamais apparus ensemble dans un film, ce qui peut sembler regrettable. En fait, la seule façon de les voir côte à côte sur la même image est un épisode de la 2ème saison de « M-SQUAD » intitulé « THE TEACHER », réalisé par l’efficace Don Medford. Épisode qui marque d'ailleurs les débuts professionnels du cadet à l’écran.

Très nettement inspiré par le succès de « GRAINE DE VIOLENCE » de Richard Brooks, l’épisode se situe dans un lycée technique dirigé par un brave homme, qui a maille à partir avec un gang formé par quelques élèves rackettant les plus faibles. Le prof sera défénestré par le petit caïd et le lieutenant Ballinger devra compter sur Reynolds, un ancien du gang, pour démasquer l’assassin et prouver que l'homme ne s’est pas suicidé.

MSQUAD reynolds

« THE TEACHER » ne manque pas d’intérêt. Le vilain loubard est joué par Tom Laughlin qui marqua lui aussi les seventies avec « BILLY JACK ». Son jeu est très marqué par l’Actors Studio et James Dean en particulier, alors que Reynolds lui, calque ses maniérismes sur ceux de Brando à qui il ressemble physiquement. Face à leurs excès juvéniles, Marvin garde le masque imperturbable et blasé du vieux pro qu'il était déjà à 35 ans.

À noter pour la petite histoire, que John Boorman avait écrit le rôle de Lewis de « DÉLIVRANCE » pour Marvin qui considéra qu'il avait passé l’âge. Et qui en hérita ? Burt Reynolds !

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 07:56

Il fut si marquant dans le rôle de Keller, le taulard pervers et manipulateur de la série TV « OZ », qu’on a mis longtemps à l’accepter en flic dans une autre série, la remarquable « NEW YORK – UNITÉ SPÉCIALE ». En 12 ans, Christopher Meloni a créé un personnage unique d’enquêteur intègre mais violent, peu à peu gagné par la fange dans laquelle il patauge à longueur d’année.

Acteur charismatique, sous-tension, Meloni a joué un autre flic dans « L’ARMÉE DES 12 SINGES », un malfrat dans « BOUND » et plus récemment un père rescapé dans « INFECTÉS ».

Aujourd'hui, il fête ses 50 ans tout ronds. Happy birthday, Chris.

MELONI anniv

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 18:29

SKY RIDERS (1)On se souvient de « LA SANCTION » de Clint Eastwood, qui n’existait que pour une seule et unique raison : filmer d’impressionnantes scènes d’alpinisme en haute-montagne, tournées en ‘live’. Eh bien, « INTERVENTION DELTA » c'est exactement la même choseSKY RIDERS et le deltaplane remplace le piolet.

Réalisé par l’anglais Doug Hickox qui dirigea John Wayne dans « BRANNIGAN » et signa son chef-d’œuvre avec l’amusant « THÉÂTRE DE SANG », ce suspense tourné en Grèce a été entièrement construit et imaginé pour mettre en valeur de belles séquences aériennes, véritables ballets périlleux entre les montagnes rocheuses.

La famille d’un business man (Robert Culp) est kidnappée par d’affreux terroristes… français ! Alors qu'il réunit la rançon, la police grecque menée par… Charles Aznavour tente de localiser les gredins. Mais un baroudeur – qui est le véritable père du fils retenu en otage – propose son aide. La famille SKY RIDERS (3)étant prisonnière dans un monastère uniquement accessible par les airs, James Coburn, car c'est de lui qu'il s’agit, enrôle une troupe d’as du deltaplane qui se trouve justement dans la région (ça tombe sacrément bien !) pour présenter un spectacle. Ne reste plus qu’à attaquer, flinguer tous les terroristes et ramener les otages. Seule vraie originalité, Coburn ne récoltera aucun laurier de son héroïsme : son fils ignore qu'il est son vrai père et son ex-femme repartira avec son riche époux. Coburn lui, héritera d’une bonne bouteille offerte par Aznavour ! La vie est dure pour les baroudeurs…

Il est facile d’ironiser sur ce scénario qui n’est qu’un mince prétexte à belles images. Hormis cette histoire abracadabrantesque et bourrée d’invraisemblances aveuglantes,SKY RIDERS (2) « INTERVENTION DELTA » vaut pour son rythme bien soutenu et pour ses scènes d’action très excellemment filmées. Coburn, impérial et décontracté retrouve John Beck qui le tuait dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID » trois ans plus tôt, ainsi que la touchante Susannah York. On reconnaît également Steven Keats en membre du commando de voltigeurs et le cher Harry Andrews dans une séquence du début, en capitaine d’un rafiot faisant du trafic avec notre héros.

Ah ! Et n’oublions pas de mentionner un des gros atouts du film : une BO pulsante et omniprésente de Lalo Schifrin en grande forme.

 

À NOTER : le film est récemment sorti en Espagne sous le titre « EL ASALTO DES LOS HOMBRES PÁJARO », dans une copie magnifique, mais pas sous-titrée.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 10:19

« L’HISTOIRE VRAIE DE LUCKY WELSH » ! Un western avec Charles Bronson dontLUCKY WELSH « WWW » n’avait jamais entendu parler ? On frise l’incident diplomatique.

Il s’agirait apparemment d’un film des années 70 (l’acteur y apparaît moustachu) dans lequel Bronson jouerait des frères jumeaux confrontés à quatre tueurs dont les ombres menaçantes évoquent l’affiche de « LA HORDE SAUVAGE ».

La surprise passée, on jette un coup d’œil plus attentif aux petits caractères de ce poster italien et on parvient peu à peu à identifier l’œuvre : il s’agit en fait de « SHOWDOWN AT BOOTHILL », une série B tournée en 1958.

Primo, le film n’était pas tiré d’une « histoire vraie », secundo Bronson y tenait un seul rôle et SANS moustache et tertio il s’appelait ‘Luke Welsh’ et non pas ‘Lucky’ comme le héros de Morris. Quant aux quatre pistoleros à contrejour, leur origine demeurera mystérieuse.

Avouons qu'il y avait de quoi se poser des questions… Mais ces petites arnaques rétro sont toujours délectables.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 08:39

Avec ses 200 titres au compteur, Ned Glass fut un des rois des seconds rôles U.S. Spécialisé dans les rôles pittoresques de soigneurs, d’indics, de médecins, de forçats, il fut un des tourmenteurs d’Audrey Hepburn dans « CHARADE », le docteur dans « WEST SIDE STORY » et fait de la figuration dans « LA MORT AUX TROUSSES ».

Typiquement l’acteur dont tout le monde connaît le visage, sans pouvoir citer son nom. C'est réparé !

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 105 ans. Happy birthday, Ned.

GLASS anniv

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 17:44

8 MMILIONS WAYS (1)« 8 MILLIONS DE FAÇONS DE MOURIR » est un très curieux néo-film noir qui réunit les talents apparemment opposés de l’iconoclaste Hal Ashby à la réalisation et du ‘hard8 MMILIONS WAYS boiled’ Oliver Stone au scénario. De fait, ce polar atypique ressemble à une hydre à deux têtes : à la fois film d’auteur languissant et excessivement bavard et polar âpre et brutal à la « SCARFACE ».

À vrai dire, le film doit beaucoup (tout ?) à la performance de Jeff Bridges, dans son rôle d’ex-flic alcoolique et sensible à la poursuite de sa dignité perdue. On a rarement vu un réveil de 8 MMILIONS WAYS (2)cuite rendu avec un tel réalisme : plié en deux, la bave aux lèvres, les yeux rouges, l’acteur va très loin, jusqu'à à en devenir douloureux à regarder. Il garde malgré tout une part d’enfance et de candeur qui n’appartient qu’à lui et en fait un personnage attachant, émouvant, jamais écœurant.

Après un superbe prologue à la violence sèche et dédramatisée, Ashby prend son temps, allonge inutilement certaines situations, enchaîne les plans-séquences en laissant (trop) improviser ses comédiens et endort parfois l’intérêt. Mais la dernière partie – l’affrontement – est absolument éblouissante. Le ‘gunfight’ dans un hangar désert avec ses poussées8 MMILIONS WAYS (3) d’adrénaline, ses pics d’hystérie, ses kilos de coke en train de flamber, est digne des meilleurs polars de Hongkong et efface la diffuse sensation d’ennui laissée par le reste du film. Un vrai grand morceau de cinoche survolté.

Andy Garcia affuté, est excellent en dealer arrogant et caractériel, Rosanna Arquette l’égérie des eighties est égale à elle-même, irritante et sexy.

« 8 MILLIONS DE FAÇONS DE MOURIR » sous ses dehors d’enquête à la Mike Hammer, est surtout un film d’amour, un document sur l’alcoolisme jamais complaisant, mais avant tout le portrait d’un idéaliste qui semble n’être pas né à la bonne époque. Aujourd'hui consacré par les Oscars et une ribambelle de grands rôles, Jeff Bridges avait déjà accompli un parcours passionnant et très personnel dans le cinéma U.S., qu’on redécouvre aujourd'hui avec étonnement tant il fut discret et en demi-teintes.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 14:07

Dans le dernier numéro de l’inestimable mensuel U.S. « VIDEO WATCHDOG », Mimsy TRAQUEFarmer au cours d’une longue interview portant sur l’ensemble de sa carrière, révèle que son film préféré est une production française : « LA TRAQUE », qu'elle tourna en 1975 sous la direction de Serge Leroy. Pour quelqu’un qui travailla avec Delmer Daves, Barbet Schroeder, les frères Taviani ou Dario Argento, le compliment prend tout de suite un certain poids.

Écrit par André G. Brunelin, ce suspense du terroir démarre comme un Chabrol, évolue comme un Boisset et s’achève comme du… Peckinpah.

Une jeune Anglaise cherchant à louer une maison dans la campagne française est agressée par des chasseurs. Elle tue un des hommes qui l’ont violée et prend la fuite, déclenchant une terrible partie de chasse dont elle est le gibier.

Autour de la blonde comédienne américaine, la fine-fleur du cinéma hexagonal de l’époque : Jean-Pierre Marielle, Michael Lonsdale, Michel Constantin, Michel Robin, Philippe Léotard, Jean-Luc Bideau, Paul Crauchet et Georges Géret. L’image était signée Claude Renoir.

« LA TRAQUE » est invisible depuis longtemps et il y a fort à parier qu'il ait très bien vieilli et fasse un DVD fort apprécié aujourd'hui. On attend !

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 11:34

« HIDEOUT » est un épisode de la 1ère saison de « M-SQUAD », réalisé par John Brahm et inspiré de la situation de « LA MAISON DES OTAGES » de William Wyler. Deux braqueurs en fuite se réfugient dans un pavillon de banlieue où ils prennent une jeune veuve et sa petite fille en otages, en attendant qu’un complice vienne les chercher. La police les repère et le lieutenant Ballinger (Lee Marvin) s’infiltre dans la maison en se faisant passer pour le boy friend de la dame.

MSQUAD elam

Le scénario est simplissime, mais truffé de petits détails amusants comme ce revolver que Marvin suspend à une corde à linge à l’extérieur, pour pouvoir le récupérer une fois à l’intérieur. Ou ses relations avec la fillette qui s’avère beaucoup moins bébête que sa maman. Le grand Lee est d'ailleurs moins monolithique que d’habitude dans cette série, puisqu’il s’efforce de personnifier un « blaireau » nonchalant et pas bien futé.

Mais « HIDEOUT » vaut surtout pour ses ‘guest stars’. À leur tête, Jack Elam dans son numéro bien rodé de brute épaisse grimaçante. C'est – étonnamment – la seule et unique fois que ce roi du second rôle croisera la route de Lee Marvin (dans « LES COMANCHEROS », ils n’ont aucune scène ensemble). Il joue un psychopathe en chapeau mou, exactement le genre de rôle que tenait Marvin avant de passer du bon côté de la loi. On reconnaît également Dick Miller, fidèle des productions Roger Corman et DeForest Kelley en flic. Vintage...

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