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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 08:12

TIPPI annivHitchcock fait d’elle un clone de Grace Kelly dans « PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE » où Tippi Hedren est néanmoins excellente en mytho névrosée. Il la réutilise dans « LES OISEAUX » où elle affirme une vraie personnalité qui ne doit rien à la princesse de Monaco, dans un rôle d’héritière capricieuse. Ces deux rôles resteront hélas, les pics d’une carrière clairement en deçà des possibilités de la comédienne.

Elle reparaît en froide épouse du consul dans « LA COMTESSE DE HONG KONG », dans son propre rôle d’éleveuse de fauves dans « ROAR ! » qu’elle produit elle-même, puis de responsable d’une réserve africaine dans « MR. KINGSTREET’S WAR » et en ‘guest’ dans un film de sa fille Melanie Griffith : « FENÊTRE SUR PACIFIQUE » où elle joue une milliardaire courtisée par Michael Keaton. Plus récemment, on l’a aperçue dans « I LOVE HUCKABEES » et elle n’arrête pas de tourner, ayant trouvé un nouvel emploi de vieille dame classieuse.

Elle apparaît en mère dérangée de Bridget Fonda dans « BREAK UP ».

À la TV, Tippi Hedren ose produire un « BIRDS 2 » dans les années 90, où elle incarne une commerçante de Bodega Bay. Elle apparaît en mère coincée de Judith dans quelques « DREAM ON », en rombière du Sud dans un épisode de  « DANS LA CHALEUR DE LA NUIT ».

Aujourd'hui, elle fête ses 81 ans. Happy birthday, Tippi.

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 18:27

VERACRUZDes gringos sans foi ni loi plongés dans la révolution mexicaine pour le seul appât du gain, des trognes burinées et mal rasées, un ‘bad guy’ sympathique tout de noir vêtu, un duel VERACRUZ (1)final en forme de happening. Sans oublier Charles Bronson jouant de l’harmonica… « VERA CRUZ » a tout, vraiment tout du ‘spaghetti western’, à part le fait d’être sorti dix bonnes années AVANT l’éclosion du genre.VERACRUZ (3) Et d'être tout ce qu'il y a d'Américain. 

Premier gros budget alloué à Robert Aldrich, première grosse production de Burt Lancaster, ce western haut-en-couleurs, amoral et spectaculaire fut dit-on improvisé au jour le jour. Cela se ressent parfois dans la construction en boule de neige du scénario et dans des détails comme le rôle d’Ernest Borgnine dont on ne sait jamais très bien s’il n’est qu’un simple figurant ou un personnage secondaire important.

La principale attraction du film est bien sûr le face à face entre deux générations de stars : Gary Cooper vieillissant mais toujours droit dans ses bottes et Lancaster, qui s’est taillé la part du lion dans un rôle flamboyant de fripouille n’écoutant que ses pulsions animales. Ils VERACRUZ (2)s’estiment et s’amusent de leur complémentarité, tout en se méfiant constamment l’un de l’autre. Ils sont complices, mais toujours prêts à se tirer dans le dos. Cette « amitié » instable et périlleuse constitue le cœur de « VERA CRUZ ». Cooper fait de louables efforts pour paraître aussi cynique que son partenaire, mais il a tant d’années de droiture et d’héroïsme derrière lui, que sa volte-face finale ne crée aucune surprise. ‘Coop’ n’allait tout de même pas devenir une crapule sans cœur d’un seul coup ! D’autant qu'il y a des « petites gens » (les pauvres ‘chicanos’ opprimés par l’empereur Maximilien) à défendre. On ne se refait pas… En vieuxVERACRUZ (4) ‘pro’, il choisit l’extrême sobriété pour résister au cabotinage exultant d’un Burt qui bouffe littéralement la pellicule.

Magnifiquement photographié dans des extérieurs grandioses de ruines aztèques ou de palais luxuriants, truffé de répliques à double-sens, de batailles épiques, « VERA CRUZ » c’est du pur Aldrich : cadrages dynamiques en contre-plongées, montage ‘cut’ parfois abrupt, absence totale de sentimentalité, c'est un film qui ne vieillit absolument pas. Sans doute parce qu'il était très en avance sur son époque.

À l’ombre du duo de stars, les rôles féminins sont écrits avec une franche misogynie, Henry Brandon est excellent en officier français arrogant et odieux et le trio infernal Borgnine, Bronson et Jack Elam occupe l’espace dans de tout petits rôles sans grand relief.

Beaucoup tentèrent d’imiter « VERA CRUZ » par la suite, et Aldrich lui-même s’y essaya plusieurs fois, mais sans jamais y parvenir. On appelle cela l’alchimie. Et c'est inexplicable, heureusement.

VERACRUZ (5)

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:45

CAINE GRANTParmi les nombreuses anecdotes racontées par Michael Caine dans ses mémoires ou lors d’interviews, celle-ci, particulièrement savoureuse et d’actualité (celle de Cary Grant, s’entend) : alors qu'il n’était à Hollywood que depuis peu de temps, Caine rencontre Grant devant son hôtel. Ils discutent plaisamment comme deux gentlemen anglais en villégiature, quand une touriste se rue sur eux et aborde… Caine : « Michael Caine ! Je suis à Hollywood depuis deux semaines et vous êtes la première star que je rencontre ! ». Puis elle se tourne vers Grant : « On ne croise jamais aucune star, à Hollywood ». « C'est tout à fait vrai », confirme Cary, impassible.

La classe…

 

À écouter et à voir sur YouTube, le documentaire sur Cary, avec le commentaire ‘off’ de Sir Michael. Un régal :

 

http://www.youtube.com/watch?v=cPvmpS4HOpU

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:15

COOP GRANTVedettes rivales, souvent confondues par un public non-averti, Gary Cooper et son cadet Cary Grant ont parfois hérité de rôles refusés par l’autre. Ainsi par exemple, Cooper a-t-il tourné « VERA CRUZ » après que Grant – premier choix du producteur Burt Lancaster – y ait renoncé.

Mais ce qu’on sait moins, c'est que « GC » et « CG » se sont croisés dans deux films : dans « LE DÉMON DU SOUS-MARIN » un suspense de 1932,  qui fut le 5ème film de Grant et où les deux « beaux gosses » jouaient des lieutenants. Gary y avait cependant un rôle beaucoup plus substantiel que l’ex-Archibald Leach, alias ‘Cary Grant’.

Ils figuraient également au générique de « ALICE AU PAYS DES MERVEILLES » l’année suivante, sans se croiser. ‘Coop’ apparaissait méconnaissable en chevalier blanc et Cary jouait… la simili-tortue, tout aussi difficile à identifier. Un beau face à face qui n’a finalement jamais eu vraiment lieu…

COOP GRANT (1)

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 08:01

Cary Grant fut paraît-il propulsé en tête d’affiche pour concurrencer Gary Cooper. D'ailleurs, son pseudo fut délibérément choisi en inversant les initiales de ‘Coop’. Il est vrai que les deux comédiens présentaient pas mal de points communs : des origines britanniques, un physique avantageux, un humour à froid.

Hitchcock utilisa Grant pour sa froideur et son masque impassible, d’autres comme Hawks firent ressortir son côté distrait et gaffeur. Ces collaborations avec de grands réalisateurs et une prédilection pour la comédie, ont peut-être fait que tant d'années après, Grant a plus perduré que ‘Coop’ dans la mémoire collective.

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 107 ans. Happy birthday, Cary.

GRANT anniv 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 19:09

REAL GLORY (1)On ne change pas une équipe qui gagne. Partant de ce principe, Henry Hathaway retrouve Gary Cooper quatre ans après son chef-d’œuvre « LES TROIS LANCIERS DU BENGALE »,REAL GLORY (3) pour une transposition de la même histoire (ou presque) REAL GLORY (2)resituée dans les Philippines. Ce qui n’empêche d'ailleurs pas d’utiliser le même stratagème pour effrayer les méchants indigènes : les enterrer dans une peau de cochon ! On ne change pas non plus une recette qui marche…

« LA GLORIEUSE AVENTURE » ne retrouve jamais la candeur, la grandeur et les bouffées d’enthousiasme qui portaient le précédent opus, mais fonctionne bien par intermittence et offre à ‘Coop’ un rôle bien dans ses cordes de défenseur des « petites gens » (les ‘filipinos’ cette fois) face à l’oppression et à l’obscurantisme. Mi-soldat mi-médecin, il fait le coup de feu avec son panache habituel, mais trouve le temps d’enfiler sa blouse blanche, d’effectuer desREAL GLORY recherches de vaccins et même de séduire la jeune première. Sacré ‘Coop’ ! À ses côtés, jouant les autres « lanciers des Phillipines », David Niven égal à lui-même et un tout jeune Broderick Crawford en sergent amoureux des orchidées. Vladimir Sokoloff est particulièrement infâme en traître infiltré.

Bon, à voir avec les yeux d’aujourd'hui, cela peut sembler quelque peu raciste et paternaliste, mais pour l’époque, « LA GLORIEUSE AVENTURE » est une jolie réussite, truffée de belles séquences d’action, de batailles parfaitement réglées et de personnages bien dessinés. Son seul vrai tort est d’arriver après son aîné du Bengale…

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 15:57

Qu’ont donc en commun Oreste Baldini, Werner Bruhns, Anthony J. Nici, Schutzman TilerDE NIRO jeune et Enver Kjokaj ?

Apparemment pas grand-chose à part le fait d’être complètement inconnus. Et pourtant, ils ont tous incarné le même acteur dans sa jeunesse !

Robert De Niro est un des comédiens qu’on a le plus vu incarné en flash-back par d’autres acteurs. Dans l’ordre : « LE PARRAIN II », « 1900 » (le moins plausible et sans la verrue sur la pommette !), « L’ÉVEIL », « IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE ».

Dans « STONE », grand âge oblige, De Niro apparaît à l’âge de 30 ans, sous les traits fort ressemblants d’Enver Kjokaj.

Le même De Niro a également été souvent vieilli dans ses films : « IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE » aussi, « 1900 » encore, « RAGING BULL » bien sûr, « SANGLANTES CONFESSIONS », « LES AFFRANCHIS », « DE GRANDES ESPÉRANCES ». Mais là, quelques rides au latex ont suffi à faire la blague.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 10:24

« STONE » avait tout pour faire un thriller psychologique noir et tendu comme on les aime : un taulard manipule son officier de tutelle en lui mettant sa femme dans les pattes, afin STONEd’obtenir sa libération. Le ‘pitch’ est simple, efficace, prometteur. Tout ce que n’est pas le film à l’arrivée !

Tournant le dos au suspense, les auteurs optent pour un traitement « film d’auteur » et se noient dans un discours fumeux sur la foi chrétienne, la réincarnation, la dette karmique. Les trois personnages principaux sont flous, désincarnés, éminemment antipathiques et leur comportement est illogique de bout en bout.

Déjà partenaires dans « THE SCORE », Ed Norton et Robert De Niro se débattent avec des personnages qu’on a l’impression de les avoir déjà vus jouer : le premier en voyou incarcéré comme dans « PEUR PRIMALE » ou « AMERICAN HISTORY X » et le second en fonctionnaire taciturne et grisâtre comme dans « MAD DOG & GLORY ». Norton surcharge son rôle de détails redondants, d’accents inutiles, De Niro a de bons moments, même s’il grimace tout de même beaucoup.

Ce sont plutôt les femmes qui s’en sortent mieux : Milla Jovovich troublante en nympho instable, à la fois bécasse et tireuse de ficelles et Frances Conroy en épouse soumise et bigote.

« STONE » est un film décevant, qui ne tient pas les promesses de sa bande-annonce, pose plus de questions qu'il n’apporte de réponses et emprunte des chemins de traverse déconcertants et le plus souvent irritants. Un brin prétentieux, dirait-on…

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:30

Ex pin-up des années 50 dont la personnalité évoque Dorothy Malone, Sheree North ne commence à trouver des rôles intéressants qu’à l’âge mûr, où elle se fige dans un emploi de « bonne fille » sans illusion, aux formes généreuses, à la sensualité décomplexée.

Don Siegel l’utilise plusieurs fois : la faussaire de « TUEZ CHARLEY VARRICK ! », l’ex-fiancée rapace qui rend visite à John Wayne dans « LE DERNIER DES GÉANTS », une espionne télécommandée dans « UN ESPION DE TROP ».

On la revoit dans « L’ORGANISATION » en veuve d’un suspect, « L’ÉVADÉ » en femme délurée d’un shérif, « ÉCHEC À L’ORGANISATION » en ‘bad girl’, « MANIAC COP » en flic boiteuse, « SANS AUCUNE DÉFENSE » où elle joue une femme battue.

Son meilleur rôle reste encore celui de la femme résignée d’un fermier dans « L'HOMME DE LA LOI ».

À la TV, elle est une ex stripteaseuse dans la sitcom « BIG EDDIE » et la mère alcoolique de « SCORNED & SWINDLED ». Elle apparaît en secrétaire d’un privé dans « MAGNUM » et joue la mère de Kramer dans « SEINFELD ».

Aujourd'hui, elle aurait fêté ses 79 ans. Happy birthday, Sheree.

NORTH anniv

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 19:35

HENRIKSEN (1)Splendide second rôle au physique ascétique et à la forte présence, typé par son regard fixe, sa voix sépulcrale, contrastant avec sa petite stature. Lance Henriksen semble tout droit sorti de la lignée des grands ‘character actors’ des années 50. HENRIKSEN (2)

Après une figuration en ouvrier dans « L'EMPEREUR DU NORD » (difficile à repérer !), on l’aperçoit dans quelques rôles de flics : un IGS dans « LE PRINCE DE NEW YORK », celui qui abat impitoyablement John Cazale dans « UN APRÈS-MIDI DE CHIEN », celui qui se fait descendre par le « TERMINATOR » lors de l’attaque du commissariat, l’inspecteur qui arrête Jeff Bridges dans « À DOUBLE TRANCHANT », le co-équipier porté sur la bouteille d’Andy Garcia dans « JENNIFER 8 ».

Henriksen est un homme du gouvernement dans « RENCONTRES DU 3ème TYPE » (figuration, à l’arrière-plan de François Truffaut), l’agent artistique de « NETWORK / MAIN BASSE SUR HENRIKSEN (3)LA TÉLÉVISION », un officier dans « DAMIEN : LA MALÉDICTION 2 », un des astronautes de « L’ÉTOFFE DES HÉROS », le voyou punkoïde de « JOHNNY BELLE GUEULE » qui défigure Mickey Rourke à coups de poings.

Il semble principalement s’épanouir dans le fantastique : Bishop l’androïde inquiétant mais au bout du compte loyal de « ALIENS, LE RETOUR » demeure le rôle de sa vie et il jouera son beaucoup moins sympathique créateur à la fin de « ALIEN 3 ». On le reverra également en milliardaire dans « ALIEN vs. PREDATOR ».

Il est le shérif dans « PIRANHAS 2 : LES TUEURS VOLANTS » (qui marque sa rencontre avec James Cameron), le charismatique leader vampire de « AUX FRONTIÈRES DE L’AUBE », un prêtre tourmenté dans « EN PLEIN CAUCHEMAR », l’inquisiteur TorquemadaHENRIKSEN (4) dans « LE PUITS ET LE PENDULE », un policier poursuivi par un zombie dans « THE HORROR SHOW », l'homme anéanti par la mort de son fils dans « PUMPKINHEAD » et quelques sequels en DTV, le tueur à gages de « HIT LIST », le VRP confronté à un serial killer dans « NATURE OF THE BEAST » où on lui colle un faux ventre incongru, le chasseur de ‘viet-vets’ de « CHASSE À L’HOMME », le forçat religieux de « ABSOLOM 2022 », le savant dérangé de « MAX, LE MEILLEUR AMI DE L’HOMME », un ex-flic patient du psy de « COLOR OF NIGHT » où Henriksen est légèrement vieilli.

Il ne fait que passer dans « SUPER MARIO BROS » dans le rôle du Roi et joue un pistolero vantard dans « MORT OU VIF », l’inventeur du virus de « MIND RIPPER », un terroriste dans « FACE THE EVIL ».

HENRIKSEN

Henriksen est excellent en shérif dans « POWDER », crève l’écran dans son rôle de chasseur de primes cannibale aux dents métalliques dans « DEAD MAN ». L’y voir écraser un crâne de son talon ou dévorer le bras de son acolyte, est une vision mémorable. Il apparaît en producteur dans « SCREAM 3 », en chercheur dans « UNSPEAKABLE », incarne Foster Kane dans « MODIGLIANI », apparaît en bandit faux-jeton dans « APPALOOSA », en prêtre-tueur dans « PRIMAL ».

Ce n’est qu’un échantillon d’une filmo de 170 titres, qui s’est de plus en plus diluée dans lesHENRIKSEN (5) séries Z et les DTV.

À noter qu’il prête sa voix rocailleuse au rude anthropoïde Kerchak, dans le cartoon « TARZAN » et au tueur dans le remake de « WHEN A STRANGER CALLS ».

À la TV, Lance tient le rôle de… Charles Bronson dans « REASON FOR LIVING: THE JILL IRELAND STORY ». Il est surtout Frank Black, profileur hanté de la série « MILLENNIUM ». L'autre rôle de sa vie à égalité avec Bishop, qu'il reprend dans un « X-FILES », du même auteur. On le retrouve incarnant le président dans « THE DAY LINCOLN WAS SHOT », en général dans « HARSH REALM », en profiteur dans « INTO THE WEST ».

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