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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 14:14

CLOONEY (3)Acteur au look viril/ironique à la Sean Connery qui a émergé dans les nineties grâce à la remarquable série TV « URGENCES » où il incarne le Dr. Ross, chirurgien séducteurCLOONEY (5) compulsif. Il est aujourd'hui ce qui se rapproche le plus du Cary Grant des années 30. Avec en bonus, une vraie conscience politique...

Après des séries Z d’horreur comme l’inénarrable « L’ATTAQUE DES TOMATES TUEUSES », qui sont autant d’inévitables erreurs de jeunesse, le passage au cinéma de George Clooney se fait sans heurt grâce à sa prestation de malfrat tatoué dans « UNE NUIT EN ENFER » où il confirme un charisme de star en puissance. Il succède à Michael Keaton et Val Kilmer dans « BATMAN & ROBIN » dans le double rôle casse-gueule du milliardaire Bruce Wayne et de son alter-ego masqué. Là, les résultats sont beaucoup plus discutables…

Il cabotine en père célibataire dans la piètre comédie « UN BEAU JOUR », tient le rôle de l’agent secret dans « LE PACIFICATEUR ». Il est déserteur pendant la guerre du Golfe dans « LES ROIS DU DÉSERT ».

Clooney trouve enfin sa vitesse de croisière grâce à sa rencontre avec le réalisateur Steven Soderbergh et au rôle du séduisant braqueur non-violent dans le sexy « HORS CLOONEY (4)D’ATTEINTE », où il forme un couple exceptionnel avec Jennifer Lopez. Il est adroitement utilisé par les frères Coen en forçat évadé looké comme Clark Gable dans « Ô’ BROTHER ! » où il est positivement désopilant. Il joue un loup de mer buriné dans « EN PLEINE TEMPÊTE », un braqueur de casinos dans « OCEAN’S ELEVEN » (un rôle créé par Frank Sinatra dans les années 60) puis « OCEAN’SCLOONEY TWELVE » et « OCEAN’S THIRTEEN », l’astronaute du remake de « SOLARIS », l’avocat cynique découvrant l’amour dans « INTOLÉRABLE CRUAUTÉ ».

Il excelle en espion U.S. pendant la WW2 dans « THE GOOD GERMAN », se montre encore hilarant en flic imbécile dans « BURN AFTER READING » (toujours des Coen) et « LES CHÈVRES DU PENTAGONE » en officier aux relatifs pouvoirs télékinétiques. Il révèle des trésors de profondeur dans « IN THE AIR » en homme-symbole du 21ème siècle vivant pratiquement dans les avions.

La barbouze taciturne de « SYRIANA », l’avocat glacial de « MICHAEL CLAYTON » et le tueur à gages solitaire de « THE AMERICAN » marquent ses premières incursions dans un sous-jeu ultra-sérieux qui lui donnent un nouveau poids à l’image.

À noter qu’il apparaît dans un clip des ‘ZZTOP’ réalisé par Robert Rodriguez et le temps d’un clin d'œil à la fin de « LA LIGNE ROUGE », dans le rôle du nouvel officier remplaçant Elias Koteas.

On l’aperçoit, non-mentionné au générique, à la fin de « SPY KIDS » en chef des espions, CLOONEY (1)ainsi qu’en voleur infirme dans « BIENVENUE À COLLINWOOD » (dont il est producteur).

Il réalise le curieux « CONFESSIONS D’UN HOMME DANGEREUX », dans lequel il apparaît en factotum de la CIA, le terne « GOOD NIGHT AND GOOD LUCK » où il est un reporter de news sous le maccarthisme et l’inconséquent « JEUX DE DUPES » où il est coach de football.

Et bien sûr, on ne saurait passer sous silence ses pubs pour le café ‘Nespresso’ véritables petits courts-métrages, bijoux d’autodérision où « George » se retrouve confronté à Dieu lui-même (John Malkovich) avec ses petites capsules pour enjeu. Sa petite ‘catch phrase’ « What else ? » est entrée dans le langage courant. 

À la TV, on voit également Clooney dans des pilotes oubliés et dans le rôle d’un des héros de la série « ENQUÊTES PRIVÉES ». Il produit le remake de « POINT LIMITE » tourné en direct, où il tient le rôle du pilote de bombardier. Il apparaît brièvement dans des clins d’œil à « URGENCES » dans les séries « MURPHY BROWN » et « FRIENDS ». Sa toute première apparition à l’écran – devenue mythique – est une figuration dans la minisérie « COLORADO ».

CLOONEY (2)

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 09:19

Second rôle familier des polars et films de guerre des années 50 et 60, au regard à la Droopy et au style désabusé, qu’on peut voir dans « L’ENFER EST POUR LES HÉROS », « LE PIGEON QUI SAUVA ROME  » et « LA GLOIRE ET LA PEUR » en G.I., mais qui est essentiellement mémorable pour son rôle de supérieur excédé de Callahan dans « L’INSPECTEUR HARRY » et « L’INSPECTEUR NE RENONCE JAMAIS ».

On retrouve Harry Guardino toujours flic mais ripou cette fois, dans « MONSIEUR ST. IVES », puis plus réglo dans « LE TOBOGGAN DE LA MORT », en mafioso dans « CAPONE », en parieur dans « ÇA VA COGNER ! ».

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 85 ans. Happy birthday, Harry.

GUARDINO anniv

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 18:43

JDBAKER (1)Cet impressionnant colosse texan volontiers bedonnant, à la moue boudeuse, apparaît pour la première fois dans un petit rôle de forçat dans « LUKE LA MAIN FROIDE ».

Joe Don Baker est le pistolero manchot dans « LES COLTS DES 7 MERCENAIRES », l’aînéJDBAKER indécis de Karl Malden dans « DEUX HOMMES DANS L’OUEST », le frère business man de « JUNIOR BONNER, LE DERNIER BAGARREUR ».

Il connaît une flambée de gloire dans les seventies grâce au rôle de Buford Pusser, shérif incorruptible dans le violentissime « JUSTICE SAUVAGE ». Il faut l’y avoir vu s’attaquer à des voitures à coups de batte de baseball ! Il enchaîne avec des séries B en vedette : « LA TRAHISON SE PAIE CASH » en ‘gambler’ increvable, « ÉCHEC À L’ORGANISATION » où il est le vieux copain de Robert Duvall qu'il aide à s’attaquer à la Mafia, « TUEZ CHARLEY VARRICK ! » où il est irremplaçable en tueur fumeur de pipe nommé ‘Molly’, « WELCOME HOME, SOLDIER BOYS » en chef d’une bande de viet-vets déchaînés. Il se prend pour Burt Reynolds dans « LA FOLLE CAVALE », joue un flic mal embouché dans « LIQUIDEZ L’INSPECTEUR MITCHELL », affronte des meutes de chiens dans « THE PACK », joue un autre ‘gambler’ JDBAKER (2)dans « L’AVENTURIÈRE DE HONG KONG », l’ex-officier sudiste de « L’OMBRE DE CHIKARA », le shérif qui va arrêter un mafioso jusqu'à Malte dans « FINAL JUSTICE », le flic traquant un serial killer dans « WACKO ».

Les eighties voient Joe Don Baker revenir aux seconds rôles : le champion de baseball battu par Redford dans « LE MEILLEUR », le shérif ripou de « FLETCH AUX TROUSSES », le marchand de canons de « TUER N’EST PAS JOUER », le flic de « LA LOI CRIMINELLE », l’enquêteur à Venise dans « THE CHILDREN ».

Scorsese le sort de l’oubli en lui offrant le rôle du ‘privé’ dans « LES NERFS À VIF ». Baker redevient alors plus actif que jamais : le shérif dans « KILLING TIME », le magouilleur de « MONSIEUR LE DÉPUTÉ », l’ange-gardien Texan de « FELONY ».

Il joue le père avare de Winona Ryder dans « GÉNÉRATION 90 », l’employeur bizarre dans JDBAKER (3)« À FLEUR DE PEAU », un raciste dans « PANTHER », le shérif plouc accompagné de son coq dans « THE GRASS HARP », un beauf qui défend sa caravane dans « MARS ATTACKS ! », le milliardaire cynique qui envoie les expéditions au « CONGO », le gouverneur dans « SHÉRIF, FAIS-MOI PEUR ».

Baker pour sa deuxième apparition dans un James Bond, campe l’allié de la CIA de 007 dans « GOLDENEYE » où il cabotine dans une caricature de Yankee, personnage qu’il retrouve dans une séquence de « DEMAIN NE MEURT JAMAIS ».

Il apparaît non-mentionné au générique de « JOE LA CRASSE » dans le rôle de Don.

À la TV, Baker est un fermier veuf dans « GUNSMOKE », un Indien dans « LA GRANDE JDBAKER (4)VALLÉE », un kidnappeur dans « SUR LA PISTE DU CRIME », un détraqué qui en veut à la fille de Karl Malden dans « LES RUES DE SAN FRANCISCO », un illettré dans «  LA NOUVELLE ÉQUIPE », un homophobe dans « THAT CERTAIN SUMMER », un réalisateur de docus dans « L’HOMME DE FER », un tueur spolié dans « MONGO’S BACK IN TOWN » un de ses meilleurs rôles, un syndicaliste à la Jimmy Hoffa dans la minisérie « POWER », le sénateur McCarthy dans « CITIZEN COHN », un politicien du Sud dans « GEORGE WALLACE ». Baker a eu sa série en vedette, « EISCHIED », où il campe un flic. Il est le père cardiaque dans « TOO RICH : THE SECRET LIFE OF DORIS DUKE », le policier yankee dans la minisérie anglaise « EDGE OF DARKNESS ».

JDBAKER (5) 

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 11:11

Le titre original « GARBO TALKS ! » provient d’une ‘tagline’ célèbre, pour le film qui fit GARBO TALKSpasser Greta Garbo du Muet au Parlant.

« À LA RECHERCHE DE GARBO » est un film charmant et curieusement marquant tourné par l’éclectique Sidney Lumet dans son cher New York en 1984.

C'est l’histoire d’Estelle (Anne Bancroft), éternelle révoltée, suffragette dans l’âme, râleuse professionnelle, envahissante et indélicate, qui apprenant qu'elle est atteinte d’une tumeur au cerveau, formule un dernier vœu à son fils (Ron Silver) : rencontrer Garbo, son idole de toujours, qui vit quelque part dans Manhattan.

Le fiston va se mettre en quatre et jouer les paparazzis pour débusquer la mystérieuse star recluse et provoquer l’improbable face à face.

Anne Bancroft trouve là un de ses très grands rôles. Elle est entourée par Carrie ‘Princesse Leïa’ Fisher en fiancée exaspérée du rejeton, Steven Hill en ex-mari usé par l’énergie de la dame mais toujours amoureux même s'il est remarié depuis longtemps, Harvey Fierstein et la débutante Mary McDonnell qui apparaît dans un plan, en actrice dans Central Park.

On se demande bien pourquoi cette comédie douce-amère à l’excellente réputation est complètement inédite en DVD…

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 09:29

Hector Elizondo est surtout connu pour ses rôles de comédie chez Garry Marshall dont il est l'acteur-fétiche, et tout particulièrement pour « PRETTY WOMAN ». Mais c'est un second rôle actif depuis les sixties.

Il fut un des malfrats dans « LES PIRATES DU MÉTRO », un bandido dans « VALDEZ », un émir dans un « COLUMBO », Pancho Villa dans le téléfilm « WANTED : THE SUNDANCE WOMAN », il fut médecin dans la longue série « CHICAGO HOPE » et a récemment tenu un rôle récurrent dans « MONK ».

Aujourd'hui, il fête ses 74 ans. Happy birthday, Hector.

ELIZONDO anniv

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 17:38

BREYNOLDS (1)Venu de la TV où il fut vedette de plusieurs séries dans les années 60 et 70, le sympathique Burt Reynolds impose dans les seventies son image d’athlète velu et rigolard dans une série de nanars de cascadeurs qui font de lui le n°1 du box-office U.S. pendant des années. Un équivalent de Belmondo chez nous. Mais comme tout phénomène de mode, cette gloire-là s’avéra fragile et plus dure fut la chute. Sa dégringolade est une des plus spectaculaires de l’Histoire d’Hollywood.

Si l’on tire un voile pudique sur les œuvres de cette période : « COURS APRÈS MOI, SHÉRIF ! » ou « L’ÉQUIPÉE DU CANNONBALL » et leurs calamiteuses sequels, on peut BREYNOLDS (2)tenter de retenir des pierres blanches dans cette carrière chaotique : le Yaqui bondissant de « 100 FUSILS », l’Indien du ‘spaghetti western’ « NAVAJO JOE », l’explorateur de « SKULLDUGGERY », le contrebandier de « SHARK », l’agent du gouvernement timide dans « SAM WHISKY, LE DUR », un technicien du corps humain dans un sketch de « TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE SEXE, SANS JAMAIS OSER LE DEMANDER ».

Reynolds excelle dans le rôle de Carella le flic indolent dans « LES POULETS », il est le jovial trafiquant des « BOOTLEGGERS », rôle qu’il reprend dans la sequel « GATOR » qu’il réalise lui-même. Il faut avoir vu dans ce film un fou-rire de l’acteur filmé in-extenso, sommet d’auto-complaisance mêlée de vrai charisme. La parfaite synthèse de l’acteur, en fait…

Reynolds est à nouveau bootlegger dans « LES AVENTURIERS DU LUCKY LADY », joue le cowboy barbu dans « LE FANTÔME DE CAT DANCING », l’acteur du Muet de « NICKELODEON », le sportif romantique dans « LES FAUX DURS » (où il porte la plus immonde moumoute de sa carrière, ce qui n’est pas peu dire !), le cascadeur vieillissant de « LA FUREUR DU DANGER », le divorcé timide de « MERCI D’AVOIR ÉTÉ MA FEMME », le célibataire de « PATERNITY ».

Mais le rôle de sa vie demeure celui de l’archer macho qui finit mutilé dans « DÉLIVRANCE », seul et unique chef-d'œuvre de sa filmographie.

Burt Reynolds tourne deux films avec Robert Aldrich : « PLEIN LA GUEULE ! » où il est un BREYNOLDS (4)champion de foot emprisonné et « LA CITÉ DES DANGERS » en flic passéiste, amoureux d’une call-girl française et amateur de films de… Lelouch ! Il apparaîtra trois décennies plus tard dans le remake aux côtés d’Adam Sandler.

Lors du tournage de « HAUT LES FLINGUES ! » où il est un ‘privé’, Reynolds s’abîme la mâchoire et connaît de graves séquelles. Il subit alors un passage à vide, des rumeurs de SIDA circulent à son sujet et sa cote dégringole en quelques mois. Reynolds finit par reparaître dans des œuvrettes de moindre importance : le cambrioleur grisonnant de « BREAKING IN », l’aventurier de « STICK, LE JUSTICIER DE MIAMI », celui de « BANCO », le tueur à gages de « MALONE : UN TUEUR EN ENFER », tous passés à la trappe, tout comme les inspecteurs poussifs de « FLIC ½ » et « RENT-A-COP : ASSISTANCE À FEMME EN DANGER ».

Il s’essaie au contremploi avec le psychopathe de « SÉQUESTRÉES », se montre hilarant dans l’abominable « STRIPTEASE » en sénateur libidineux. Fort de sa nouvelle identité d’acteur de composition acceptant les seconds rôles, il apparaît en caïd rival de RichardBREYNOLDS (3) Dreyfuss dans « MAD DOGS », en homme de TV dans « MEET WALLY SPARKS », en mercenaire dans le rôle-titre de « RAVEN », en général dans « BEAN ». Reynolds joue le boss du photographe… Élie Semoun dans le film français tourné à New York « STRINGER », un juge dans « MYSTERY, ALASKA », un voleur retraité dans « THE CREW », le boss de l’écurie de courses (en fauteuil roulant) de « DRIVEN » où on le reconnaît à grand peine, il incarne ‘Boss’ Hogg dans la version cinéma de « SHÉRIF, FAIS-MOI PEUR ». Il est exceptionnel dans le film anglais « A BUNCH OF AMATEURS » dans un auto-pastiche d’acteur has-been insupportable.

Son rôle de réalisateur de porno dans « BOOGIE NIGHTS » lui offre les meilleures critiques de sa carrière et une nomination à l’Oscar. Reynolds est le vrai plaisir de ce film, dans lequel il joue à merveille la ringardise, le paternalisme. Sa visible déception quand le BREYNOLDSpénible Robin Williams empocha le trophée est tout à fait compréhensible.

Ses films en tant que réalisateur, se noient dans une sympathique médiocrité, hormis « SUICIDEZ-MOI, DOCTEUR ! », où il est dépressif et l’intéressant « L’ANTIGANG » hommage à « LAURA » de Preminger, où Reynolds joue un flic au cœur de midinette. La scène où il se fait couper les doigts par un tortionnaire chinois, reste unique dans les annales. Dans « THE LAST PRODUCER », il tient un rôle de producteur lessivé qui tente un baroud d’honneur.

Il apparaît dans son propre rôle dans « LA DERNIÈRE FOLIE DE MEL BROOKS » où il prend une douche mouvementée et dans une scène de « THE PLAYER ».

À noter que Reynolds prête sa voix à… un chien dans le cartoon « ALL DOGS GO TO HEAVEN ».

En ‘95, Burt Reynolds publie des mémoires vengeresses. En 2001, le festival de Deauville présente un hommage à sa carrière.

BREYNOLDS2

À la TV, on le voit dans la série « RIVERBOAT » en mousse, en flic dans les séries « HAWK, L’OISEAU DE NUIT » et « DAN AUGUST ». Assumant pleinement ses origines indiennes, Burt est un forgeron navajo dans « GUNSMOKE », un chef Sioux dans « LE PROSCRIT », un Indien traqué dans « LA JUSTICE DE SIMON L’INDIEN ». Il est un routier dans « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE », un loubard dans « ROUTE 66 », un acteur pastichant Brando dans « TWILIGHT ZONE », l’héritier spolié dans « HUNTERS ARE FOR KILLING ». Après des années de cinéma, Reynolds revient penaud à la TV et joue un détective  ventripotent dans la série « UN PRIVÉ NOMMÉ STRYKER » et un coach de football dans la sitcom « EVENING SHADE ». Il a un petit rôle de pistoléro chevelu et barbu dans « THE CHEROKEE KID » et tient le rôle de… Dieu dans « X-FILES / AUX FRONTIÈRES DU RÉEL ». On le voit en ex-espion dans un épisode de « BURNT NOTICE ».

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 11:53

SHARKSamuel Fuller a signé quelques chefs-d’œuvre, des films quasi-expérimentaux, des œuvres engagées et même son lot de navets. « SHARK ! » fait incontestablement partie de cette SHARK (1)dernière catégorie. Situé au Soudan mais tourné au Mexique, ce film fauché se voudrait dans la lignée des romans d’HemingwaySHARK (2) et de « CASABLANCA », mais rien n’a apparemment tourné rond : il faut voir les pauvres bouts de décors censés représenter la casbah, les acteurs mexicains (parmi lesquels l’inévitable Enrique Lucero en flic ripou) grimés en Arabes et les plans « à sensation » filmés sous l’eau avec les requins. On a vu cent fois plus impressionnant dans n'importe quel docu animalier et le montage fait peine à voir.

Si – en cherchant bien – on peut reconnaître la griffe de Fuller, ce sera dans quelques répliques à l’emporte-pièce dont il a le secret, dans la personnalité de son héros, un trafiquant d’armes débrouillard et amoral. Mais c'est vraiment tout ! Burt Reynolds hilare et crasseux semble s’amuser beaucoup en voyou sympathique. Sa relation SHARK (3)avec le gamin arabe/mexicain est ce qu'il y a de plus valable dans le film. À ses côtés, deux vétérans : Barry Sullivan en vilain chasseur de trésor et Arthur Kennedy dans un rôle-cliché de vieux toubib alcoolique obligé d’opérer pour sauver une vie.

« SHARK » n’a vraiment rien pour lui. Pas même au second degré. Les combats sous-marins entre les plongeurs et les tout petits squales visiblement morts ne provoquent qu’affliction. Fuller a tourné suffisamment de grands films pour qu’on oublie celui-là et Reynolds avait au moins l’excuse d’être encore à peu près inconnu et de devoir gagner sa vie. C'est l’équipe tout entière de ce navet qui aurait pu figurer dans notre rubrique « C'EST DUR PARFOIS DE GAGNER SA VIE » !

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 09:13

À ses débuts, il se faisait exploser le crâne par Joe Pesci dans « LES AFFRANCHIS ». Samuel L. Jackson a gravi un à un tous les échelons, du figurant au second couteau, jusqu'aux premiers rôles. Il a même repris le personnage de « SHAFT » le roi de la ‘blaxploitation’ !

On peut se lasser de ses rôles chez Tarantino, mais avoir un faible pour son ‘privé’ ringard dans « AU-REVOIR, À JAMAIS », on peut aussi penser qu'il tourne trop et n'importe quoi, qu'il mérite mieux que les blockbusters qu'il enchaîne joyeusement.

Aujourd'hui, il fête ses 62 ans. Happy birthday, Sam.

JACKSON anniv

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 07:28

PAPASElle est la plus internationale des comédiennes grecques, passant du théâtre à la chanson, des superproductions aux films intimistes avec une aisance totale. Irène Papas a connu plusieurs carrières : dans sa Grèce natale d’abord, où elle incarna à elle seule toutes lesPAPAS (5) héroïnes de la tragédie classique, puis aux U.S.A. et même en France et en Italie. Elle endossa toutes les nationalités, sut tenir tête à d’imposants partenaires sans jamais s’effacer derrière eux.

Avec son visage à la beauté grave et austère, sa voix basse, son regard noir, elle a d’abord brillé en traîtresse de péplum dans « THÉODORA, IMPÉRATRICE DE BYZANCE », elle croise Anthony Quinn dans « ATTILA, FLÉAU DE DIEU », un acteur avec lequel elle tournera cinq autres films tant leur couple paraît évident et bien assorti. Elle s’essaie au western en épousant le rancher James Cagney dans « LA LOI PAPAS (1)DE LA PRAIRIE » (elle y joue une Grecque émigrée), puis retourne dans son pays pour tenir le rôle-titre de « BOUBOULINA », légende locale.

Après son succès dans « LES CANONS DE NAVARONE » où elle est épatante en résistante farouche et retrouve Quinn, Papas incarne plusieurs facettes de la tragédie antique : « ANTIGONE », « ÉLECTRE » un de ses sommets en tant que comédienne, Pénélope dans la minisérie « L’ODYSSÉE », Hélène de Troie dans « LES TROYENNES », puis la mère déchirée de « IPHIGÉNIE ». Un sans faute assez imposant.

Elle joue la veuve indomptable mais condamnée dans « ZORBA LE GREC », celle d’un PAPAS (2)mafioso dans « À CHACUN SON DÛ », la maîtresse de « ROGER LA HONTE », la femme stoïque d’un ‘capo’ dans « LES FRÈRES SICILIENS », celle du leader de l’opposition dans « Z » où elle n’a quasiment pas de dialogue et fait tout passer par son intensité.

En épouse patiente d’un homme volage, elle retrouve Quinn pour l’émouvant « A DREAM OF KINGS », joue la reine humiliée dans « ANNE DES MILLE JOURS », une partisane dans « LA 5ème OFFENSIVE », une Bédouine dans « LE MESSAGE » (avec qui ? Oui, avec Quinn !), la femme de ménage forte-tête dans « LE CHRIST S’EST ARRÊTÉ À EBOLI ».

La qualité de ses films se fait moins rigoureuse dans les années 80 et Irène Papas sePAPAS (3) compromet dans des nanars comme « LIÉS PAR LE SANG » où elle cabotine éhontément en héritière italienne hystérique. Elle retrouve Quinn et le Maghreb pour « LE LION DU DÉSERT », joue l’affreuse grand-mère dans « ÉRENDIRA », une chef de gang dans « SÉRIE NOIRE POUR UNE NUIT BLANCHE », la mère d’Ornella Muti dans « CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCÉE ». Elle fait acte de présence dans des films tournés en Grèce tels « SOLEIL GREC » ou « CAPITAINE CORELLI », comme si un film tourné là-bas n’était pas tout à fait complet sans elle…

Son album « ODES » où elle chante sur des musiques de Vangelis, est un grand moment.

À la TV, elle fut la femme de Burt Lancaster dans la minisérie « MOÏSE », joue la mère de « COLOMBA », celle de la chanteuse portugaise dans « LA VALISE EN CARTON » (eh oui…), incarne Rebekah dans « JACOB », Anticleia dans une nouvelle version de « L’ODYSSÉE ».

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 05:51

BROTHERHOOD (1)« LES FRÈRES SICILIENS » n’a pas une excellente réputation et il est souvent défavorablement comparé au « PARRAIN » qu'il précède de trois ans. Ce n’est pas très BROTHERHOODjuste, car les deux films – s’ils se ressemblent par bien des points – n’ont pas la même ambition, ni la même ampleur.

Celui de Martin Ritt est avant tout le portrait d’un homme. Un père de famille bon-vivant et passéiste, qui vit dans l’ombre de son père décédé qu'il idolâtre et refuse le progrès, quitte à toutBROTHERHOOD (2) perdre. Il se trouve que cet homme est un ‘capo’ mafieux, un ex-tueur à gages monté en grade, qui respecte encore les vieilles traditions pittoresques, comme fourrer un poussin dans la bouche d’une « balance » qu'il vient de faire exécuter.

Frank Ginetta est encore jeune, mais il ne fréquente que des vieillards, des morts-vivants confits dans leurs vieilles rancunes, qui se réunissent dans ces caves-catacombes et vont le manipuler, en faire la main de leur vendetta.

Le refus des nouvelles méthodes, l’exil en Sicile, le jeune frère ancien héros de guerre qui entre dans la Cosa Nostra, tout cela on le retrouvera dans la trilogie de Coppola, sous BROTHERHOOD (3)forme de saga. « LES FRÈRES SICILIENS » s’apparente plutôt à une tragédie grecque (la présence d’Irène Papas n’est pas due au hasard), voire à un opéra sanglant à la « Cavalleria Rusticana ».

Producteur du film, Kirk Douglas est absolument remarquable dans ce rôle d’homme encore jeune, englué dans des problématiques qui ne devraient pas être siennes. Sous le rire facile, l’exubérance, le Sicilien sommeille. Dommage qu’Alex Cord jouant son frère ne soit pas vraiment au niveau. Parmi les seconds rôles, quelques tronches comme Eduardo Ciannelli en mafioso à tête de momie, Murray Hamilton glaçant en caïd nouveau style au langage de business man. Papas n’a pas grand-chose à faire, mais elle a une séquence très touchante lorsqu’elle aide son mari Douglas ivre-mort à se déshabiller, en parlant du passé.

Sans être un grand film à cause d’une réalisation parfois télévisuelle de Ritt, « LES FRÈRES SICILIENS » est un peu le chaînon manquant entre « LE PARRAIN » et « L’HONNEUR DES PRIZZI ». Plus proche du second d'ailleurs, car même s’il humanise ses personnages, le film n’essaie jamais de les glorifier. Tueurs ils sont, en tueurs ils mourront. À coups de ‘luparra’ !

BROTHERHOOD (4) 

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