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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 07:35

Actrice canadienne aux yeux de chat, dont la trouble sensualité évoque parfois Kim Novak, Deborah Kara Unger fut découverte en patiente nympho du psy de « INTIMES CONFESSIONS », en archéologue amoureuse dans « HIGHLANDER 3 » et en épouse détraquée dans « CRASH » qui la fait connaître. Elle est déchirée entre deux frères dans « NO WAY HOME », joue les femmes battues dans « KEYS TO TULSA » et « THE SALTON SEA », une arnaqueuse dans « THE GAME », la femme junkie de Mel Gibson dans « PAYBACK », une des militantes à la libération de « HURRICANE CARTER », une fliquette hongroise dans « SUNSHINE », l’épouse angoissée d’un flic dans « INSIDE JOB », la barmaid de « LOVE SONG », la principale de « 88 MINUTES ». Elle voit des ‘dead people’ dans « LA VOIX DES MORTS ».

À la TV, Deborah Unger est une héroïne lynchienne dans « HOTEL ROOM ». Elle est curieusement mais très efficacement distribuée dans le rôle d’Ava Gardner dans « THE RAT PACK ». Elle joue un médecin canadien dans la série « THE HOT ZONE ».

Aujourd'hui, elle fête ses 47 ans. Happy birthday, Deborah.

UNGER anniv

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 16:15

Le réalisateur de l’excellent « CREEP » et du sympathique mais moyen « SEVERANCE », se tourne ici vers un cinéma plus ambitieux avec « BLACK DEATH », fable moyenâgeuse dans la lignée thématique de « AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU » et du « TREIZIÈME GUERRIER ».

Le film renvoie dos à dos le fanatisme religieux et la barbarie païenne, faisant pencher sesBLACK DEATH sympathies d’un côté ou de l’autre à mesure que le scénario progresse. Pour finir par une morale finalement très saine : tout cela se vaut et s’achève systématiquement dans un bain de sang. Quant à l’épilogue, il est d’une cruauté et d’une amertume qui hantent longtemps après le mot ‘fin’.

Vu à travers les yeux d’un moinillon (remarquable Eddie Redmayne), « BLACK DEATH » manque parfois d’ampleur et dilue la force de son propos dans une mise en scène inégale – trop de caméra à l’épaule – et une photo désaturée qui finissent par devenir monotones. Il n’en reste pas moins que les séquences violentes sont admirablement menées et que le casting est formidable : de Sean Bean impénétrable et brutal à la star de l’immense « BLACK BOOK » Carice Van Houten, exceptionnelle en fausse-nécromancienne venimeuse, en passant par ce cher David Warner en père supérieur, sans même parler des « trognes » jouant les mercenaires du Christ. Tous parfaits.

Il ne s’en fallait pas de beaucoup pour que « BLACK DEATH » soit un grand film. L’insistance sur les plans ‘gore’, les mutilations, les tortures atroces lui donnent un petit côté série B qui le dessert. C'est tout de même une œuvre aboutie et intéressante, jamais ennuyeuse, avec quelques belles trouvailles scénaristiques. Certains y trouveront peut-être même l’occasion de se poser quelques questions fondamentales. Alors…

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 11:29

HAMMERSMITH (1)On peine à l’imaginer, mais parmi les films que tournèrent ensemble Richard Burton et la récemment disparue Liz Taylor, il en est qui demeurent complètement inaccessibles et à peu près inconnus.

« HAMMERSMITH IS OUT » fait partie de ceux-là. Inspiré de la légende de Faust, ce film indépendant fut réalisé par Peter Ustinov au Mexique, en 1972. Burton y joue un cerveau criminel enfermé en HP, qui convainc un jeune infirmier (Beau Bridges) de le faire évader. Liz elle, affublée d’une perruque blonde est une serveuse malheureuse en amour.

Également au générique : Ustinov lui-même en psy, le revenant George Raft, Leon Askin et John Shuck. La BO était signée Dominic Frontiere.

Difficile de savoir ce que vaut réellement cette curiosité, invisible depuis 40 ans, mais peut-être que la disparition de Liz donnera l’idée à des éditeurs d’aller fouiller parmi les inédits de sa bizarroïde filmographie.

« HAMMERSMITH IS OUT » en tout cas, tourné dans la foulée de « UNE BELLE TIGRESSE » où l’actrice était à son top, donne envie d’avoir une bonne surprise…

HAMMERSMITH

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 08:09

Étant la fille de Martin Landau et Barbara Bain, les héros de « MISSION : IMPOSSIBLE » et « COSMOS 1999 », Juliet Landau ne pouvait être que… spéciale. Et spéciale, elle l’est incontestablement. Excentrique, étrange, décalée, elle fut une formidable Drusilla, vampire déjantée dans la série TV « BUFFY CONTRE LES VAMPIRES » et son ‘spin-off’ « ANGEL ».

Elle joue Anjelica Huston jeune dans « LES ARNAQUEURS » et une actrice de série Z dans « ED WOOD ».
Aujourd'hui, elle fête ses 46 ans. Happy birthday, Juliet.

LANDAU anniv

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 19:37

KINSKI culte (2)Acteur-culte de tout amateur de cinéma ‘bis’ qui se respecte, le Polonais Klaus Kinski a tout expérimenté, du polar allemand au ‘spaghetti western’ de 3ème zone, en passant par le roman-photo à deux sous. Il impose dans les seventies son style convulsif dans des rôles àKINSKI culte (1) la Peter Lorre où la grimace démoniaque, la menace doucereuse, la perversion libidineuse, le narcissisme masochiste, finissent par lui donner un style unique et souvent fascinant.

Dans une filmo de plus de 150 titres, on peut retenir KINSKI cultel’officier nazi dans une séquence de « LE TEMPS D’AIMER, LE TEMPS DE MOURIR », le fugitif malade dans « TRAHISON SUR COMMANDE », un très grand nombre de pervers et de faux-suspects dans les thrillers anglo-allemands tirés de l’œuvre d’Edgar Wallace. Puis ses rôle s’étoffent progressivement : le bossu plein de tics de « …ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS », le prisonnier rebelle dans le wagon de « DR. JIVAGO », le moine dynamiteur de « EL CHUNCHO », le braqueur nerveux dans « LE CARNAVAL DES TRUANDS », le chasseur de primes cynique dans « LE GRAND SILENCE », le marquis de Sade de « JUSTINE, LES INFORTUNES DE LA VERTU », le tueur gay de « CHACUN POUR SOI », le chef de bande sadique de « PRIEZ LES MORTS, TUEZ LES VIVANTS ».

Sa collaboration agitée avec Werner Herzog lui offre ses meilleurs rôles : le conquistador suicidaire de « AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU » (définitivement son chef-d’œuvre), le KINSKI culte (3)vampire souffreteux de « NOSFERATU, FANTÔME DE LA NUIT », le pauvre soldat « WOYZECK », l’aventurier utopiste « FITZCARRALDO », l’esclavagiste hystérique de « COBRA VERDE », interprétation hors-contrôle qui marque le début de la fin pour l’acteur.

Il est hallucinant dans le rôle de Karl-Heinz Zimmer, l’acteur de « L’IMPORTANT, C’EST D’AIMER » où il est à la fois pathétique et répulsif. Suivra une période française peu emballante d’où se détachent son rôle d’éminence grise dans « MORT D’UN POURRI » (où il dit du Audiard !) et une ribambelle d’improbables films d’auteur et même quelques curiosités érotisantes.

Kinski n’apparaît qu’au début de « UN GÉNIE, DEUX ASSOCIÉS, UNE CLOCHE » en pistoléro ridiculisé.

Au début des eighties, Kinski s’installe aux U.S.A. et y tourne des séries B : il est un amant de maman Freud dans « THE SECRET DIARY OF SIGMUND FREUD », un psy dans « SCHIZOÏDE », un savant constructeur de robots dans « ANDROÏDE », un autre savantKINSKI culte (4) bouffé par les aliens dans « CRÉATURE ». Il est le sexologue roué de « BUDDY, BUDDY », le milliardaire ripou de « LOVE & MONEY », il apparaît dans un plan du « SOLDAT » en espion russe. Il étonne en chef des services secrets… israéliens dans « LA PETITE FILLE AU TAMBOUR », où il fait preuve d’un humour inaccoutumé et se montre réjouissant en propriétaire voyeur d’un immeuble dans le crapoteux « FOU À TUER ».

Huit ans après la mort de l’acteur, Werner Herzog lui consacre un documentaire joliment intitulé « ENNEMIS INTIMES », où il en ressort paradoxalement que le plus ravagé des deux n’était pas forcément celui qu’on croit.

Kinski écrit diverses moutures de ses sulfureux souvenirs : « CREVER POUR VIVRE » en France, « ALL I NEED IS LOVE » puis « KINKSI UNCUT » aux U.S.A., de plus en plus délirants et pornographiques. Il réalise lui-même « PAGANINI » qui entraînera KINSKI culte (6)plus ou moins sa fin tragique et solitaire. Film-monstre, délirant de mégalo galopante, bourré d’effets qui se télescopent, de ralentis, l’objet ressemble indéniablement à Kinski. Un peu trop, hélas…

À noter qu’il apparaît dans le documentaire « BURDEN OF DREAMS », consacré au tournage de « FITZCARRALDO » et réputé plus intéressant que le film lui-même et qu’un court-métrage (tourné pendant « FOU À TUER ») « PLEASE, KILL MR. KINSKI » lui est consacré.

À la TV, il est un chef d’orchestre dans un « VOYAGEUR », le voyageur du temps mal intentionné qui écume l’Ouest dans « TIMESTALKERS ». On appréciera au second degré son ahurissant numéro dans « LA BELLE ET LA BÊTE », surtout lorsqu’il se métamorphose en prince charmant…

En un mot comme en cent : irremplaçable !

KINSKI culte (5)

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 13:06

Jeune premier des années 50, Farley Granger serait oublié depuis longtemps, s’il n’avait étonnamment participé à quelques classiques du 7ème Art, extrêmement différents les uns des autres, allant de « L’INCONNU DU NORD-EXPRESS » d’Hitchcock jusqu'à… « ON L’APPELLE TRINITA », en passant par « SENSO » de Visconti. L'homme était éclectique !

GRANGER RIP

On l’aperçoit également dans « LA CORDE » ou « LE SERPENT » de Verneuil. Il s’était retiré il y a une dizaine d’années. Il vient de mourir à l’âge de 85 ans. R.I.P.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 08:27

Jolie brune au jeu discret, à la sensualité à fleur de peau, Annabella Sciorra joue l’épouse soumise dans « AFFAIRES PRIVÉES », la femme volage dans « CADILLAC MAN », l’assistante et ex de l’avocat dans « LE MYSTÈRE VON BÜLOW », la girl friend patiente de James Woods dans « LA MANIÈRE FORTE ». Elle devient vedette grâce à son rôle de secrétaire couchant avec son patron noir dans « JUNGLE FEVER » et confirme l’essai avec la jeune mariée de « TRUE LOVE », la mère spoliée et asthmatique de « LA MAIN SUR LE BERCEAU », puis la psy de « INTIMES CONFESSIONS » et l’ex impossible à oublier de « MR. WONDERFUL ». Elle est journaliste dans « TÉMOIN INNOCENT », peintre dans « CHASSÉ-CROISÉ », femme d’un ripou dans « ROMEO IS BLEEDING », ainsi que dans « COP LAND » où elle fait rêver le pauvre Stallone. Elle se suicide et va en Enfer dans « AU-DELÀ DE NOS RÊVES », apparaît dans une séquence de « JUGEZ-MOI COUPABLE » en femme de l’accusé.

SCIORRA anniv

Elle est vampire dans « THE ADDICTION ». Sciorra participe à la production du film suivant d’Abel Ferrara : « NOS FUNÉRAILLES » où elle apparaît en épouse dégoûtée de Christopher Walken.

À la TV, elle apparaît dans « MARIO PUZO’S THE FORTUNATE PILGRIM » et travaille à l’Observatoire dans « ASTÉROÏDE », joue la sœur d’une mourante dans « JENNIFER ». Elle n’a jamais été meilleure qu’en maîtresse névrosée et suicidaire de Tony dans la 3ème saison des « SOPRANO ». Elle joue une fliquette dans une saison de « NEW YORK – SECTION CRIMINELLE », un juge dans la série « QUEENS SUPREME ».

Aujourd'hui, elle fête ses 51 ans. Happy birthday, Annabella.

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 11:23

CATTLE ANNIE« CATTLE ANNIE AND LITTLE BRITCHES » est le dernier western tourné par Burt Lancaster. La plupart de ses films étant disponibles en DVD d’un continent à l’autre, on s’étonne que celui-ci, datant de 1981, réalisé par le téléaste Lamont Johnson, soit encore introuvable.

Il a plutôt bonne réputation et offre au grand Burt le beau rôle du chef d’un gang de hors-la-loi, Bill Doolin (qui a réellement existé) accueillant dans sa bande deux adolescentes mal dégrossies qui sont les véritables héroïnes du film.

Les flingueuses sont campées par Diane Lane et Amanda Plummer. À leurs côtés, Rod Steiger joue un shérif, Scott Glenn est un des frères Dalton (non, pas Averell), John Savage, William Russ et John Quade sont des hors-la-loi.

La photo est signée Larry Pizer, qui collabora souvent avec James Ivory et le film est noté 6/10 sur IMDB.

Alors, pour voir une dernière fois Mr Lancaster sur un cheval, colts aux poings, on demande (poliment) la sortie de ce western oublié depuis bien des années…

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 09:30

Décidément ! Le hasard faisant bien les choses, Flora Robson récemment en vedette sur « WWW » revient sur le devant de la scène pour son anniversaire.

Elle commença sa longue carrière au début des années 30, prêta son physique austère à des rôles de régentes ou de bonnes sœurs, se grima plus souvent qu’à son tour adoptant toutes sortes d’ethnies et apparut en sorcière dans la première version du « CHOC DES TITANS ».

Aujourd'hui, elle aurait fêté ses 109 ans. Happy birthday, Dame Flora.

ROBSON anniv 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 18:21

TRUE GRIT (3)Quand on lui remit son Oscar pour « CENT DOLLARS POUR UN SHÉRIF », John Wayne déclara avec humour que s’il avait su, il se serait mis un bandeau sur l’œil plus tôt. Les critiques furent généralement de cet avis, affirmant qu'il ne faisait dans ce film que saTRUE GRIT (2) routine habituelle. Rien n’est plus faux. Dans la forme comme dans le fond, d'ailleurs.

Rooster Cogburn n’a rien d’un héros « fordien » ou même « hawksien », ces ‘mensch’ de l'Ouest bourrus, taiseux et incorruptibles qui ont forgé l’image du ‘Duke’. C'est un ivrogne, un ancien hors-la-loi, un tueur sans pitié (il tire même dans le dos et sans sommation !), un bavard impénitent. Wayne ne cabotine pas vraiment dans ce rôle, c'est autre chose : il pousse ses maniérismes aux extrêmes limites de la parodie sans y sombrer totalement, accepte de se laisser bousculer – et parfois voler la vedette – par une gamine, de se ridiculiser, pour renaître de ses cendres à la fin dans un « tournoi » à un contre quatre, entré dans la légende du western.

« CENT DOLLARS POUR UN SHÉRIF » est un film quasi-parfait, au dialogue finement TRUE GRIT (1)ciselé, oscillant constamment entre l’humour et l’émotion. Certaines scènes comme les échanges entre Mattie et le vendeur de chevaux (savoureux Strother Martin) sont des bijoux en soi. Et Hathaway profite pleinement de ses deux heures de métrage en prenant le temps d’installer sesTRUE GRIT (5) personnages, de développer les enjeux. Sans parler de la photo de Lucien Ballard, sans doute une des plus belles de sa longue carrière.

La jeune Kim Darby assume crânement ce rôle d’ado irritante et donneuse de leçon et tient tête à Wayne du début à la fin. La séquence où pendant la nuit, Rooster raconte sa vie à Mattie méritait à elle seule l’Oscar. Et pas seulement pour Wayne ! Avec sa bedaine, sa diction reconnaissable entre mille, ses mimiques cocasses, Wayne est un régal de chaque instant. Ainsi la scène où il descend un rat après lui avoir sommé de se rendre, est-elle une vraie TRUE GRITprouesse d’acteur. Le cast de seconds rôles est superbe : Robert Duvall donne une profondeur inattendue à son rôle de bandit balafré. Dennis Hopper apparaît dans une séquence en voyou blessé et il ne fait pas dans la sobriété bressonienne. On reconnaît le temps de quelques plans des visages familiers de l’entourage du ‘Duke’.

À la sortie du remake des frères Coen, le film d’Hathaway a souvent été dénigré, comme s’il s’agissait d’une vieillerie obsolète. Esthétiquement, c'est déjà loin d’en être une (surtout en Blu-ray) et scénaristiquement, on trouve des éléments très nouveaux pour l’époque, comme cette fin douce-amère qui laisse sur une note assez poignante ou plus généralement, ce portrait de l’héroïne, qui ne cède jamais au sentimentalisme hollywoodien d’usage. Casse-pied elle est, casse-pied elle reste jusqu'au bout. Même si entretemps on a appris à l’aimer à travers les yeux (enfin, l’œil !) du vieux ‘Rooster’.

C'est définitivement un des plus beaux films d’Henry Hathaway et une des grandes réussites de John Wayne.

TRUE GRIT (4)

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