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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 19:29

Puisque aujourd'hui s’est avéré être – et de façon parfaitement arbitraire – une journée Warren Oates, finissons avec cette hilarante apparition de l’acteur dans « INCIDENT OF THE DANCING DEATH », un épisode de 1960 de la série « RAWHIDE ».

OATES dur

Face à un Clint Eastwood très visiblement consterné, Warren joue un gitan du Far-West. Il porte une tenue improbable de pirate greco-étrusque, fixe l’horizon comme un Sioux et… se fait descendre après vingt secondes de présence à l’écran. Pas rancunier, Warren tournera encore trois épisodes de la série.

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 16:18

OATES (1)Dix ans après sa mort, des étudiants en cinéma ont tourné un documentaire sur la carrière de Warren Oates : « WARREN OATES : ACROSS THE BORDER » clamant qu’il était « l’unique être humain d’Hollywood » et le seul à avoir créé de véritables antihéros sans OATESconcession au box-office ou au glamour. Dans sa bible annuelle « MOVIE & VIDEO GUIDE » Leonard Maltin va jusqu’à affirmer que la prestation de l’acteur dans « MACADAM À DEUX VOIES » est : « Une des plus grandes qu’il soit donné de voir à l’écran ». Rien de moins… Avec sa calvitie naissante, sa dentition anarchique et ses tics nerveux dans les yeux, Oates n’a rien du héros traditionnel et ses prestations ont toujours été empreintes de naturalisme et d’humanité. Sam Peckinpah lui offre ses meilleurs rôles : un des frères ravagés de « COUPS DE FEU DANS LA SIERRA », un déserteur exécuté dans « MAJOR DUNDEE », un des hors-la-loi de « LA HORDE SAUVAGE » (le plus bête !) et surtout Benny le gringo englué dans un Mexique de cauchemar dans « APPORTEZ-MOI LA TÊTE D’ALFREDO GARCIA », où Oates s’était fait le look du réalisateur pour une magnifique performance. On aperçoit Warren Oates en frèreOATES (4) boiteux dans « LE DOMPTEUR DE FEMMES », en corsaire dans « HERO’S ISLAND », en OATES (5)mercenaire taiseux (et son frère jumeau) dans « LA MORT TRAGIQUE DE LELAND DRUM », en pistoléro amateur de chiquitas dans « LE RETOUR DES 7 », en shérif-adjoint voyeur dans « DANS LA CHALEUR DE LA NUIT », en forçat à moitié demeuré dans « LE REPTILE », en bandit drogué dans « BARQUERO », en flic des assurances dans « LE VOLEUR QUI VIENT DÎNER », en conducteur errant dans « MACADAM À DEUX VOIES », en chasseur de baleines dans « THE WHITE DAWN », en OATES (2)pistoléro retiré dans « CHINA 9, LIBERTY 37 » et « L’HOMME SANS FRONTIÈRE ». Oates brille dans deux monologues « tours-de-force » dans « TÊTES VIDES CHERCHENT COFFRE PLEIN », joue des officiers dans « TONNERRE DE FEU », « POLICE FRONTIÈRE » et « 1941 » où il hurle de rire de façon inoubliable. Parmi ses quelques films en vedette, les rôles-titre de « DILLINGER » où il est étonnant de crédibilité et évoque Bogart et « CHANDLER » dans un rôle de privé amoureux. Il a aussi le premier rôle de films de cascades fauchés tels que « DIXIE DYNAMITE » ou « COURSE CONTRE L’ENFER ». À noter que son rôle dans « LES PRAIRIES DE L’HONNEUR » a complètement disparu au montage. Il apparaît non-mentionné au générique dans « RANCHO DELUXE », jouant de l’harmonica sur scène. En 2009, paraît une excellente biographie, « A WILD LIFE », prouvant que Oates est loin d’avoir été oublié. À la TV, Oates reprend des rôles créés par de glorieux aînés : Alnutt dans « THE AFRICAN QUEEN », le père de l’ado dans « À L’EST D’ÉDEN » et Cogburn dans une sequel à « 100 $ POUR UN SHÉRIF », « ROOSTER COGBURN : A FURTHER ADVENTURE ». On le voit en ‘guest’ dans d’innombrables séries : cinq épisodes de « AU NOM DE LA LOI » et « GUNSMOKE », « AU-DELÀ DU RÉEL » en mutant, « SUR LA PISTE DU CRIME » en seul survivant d’un casse, « LE FUGITIF » en ex-repris de justice boîteux, « LA GRANDE VALLÉE » en braqueur improvisé. Il apparaît dans « L’HOMME À LA CARABINE » écrit par le débutant Sam Peckinpah.

OATES (3)

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 07:26

BIG VALLEY oates (1)Épisode de la 2ème saison de « LA GRANDE VALLÉE », « THE GREAT SAFE ROBBERY » est ce qu’on peut appeler un pur ravissement, voire un délice. Complètement atypique par rapport au reste de la série, ce film écrit par A.I. Bezzerides confronte Barbara Stanwyck et sa fille à un trio de frangins à moitié débiles dans le décor d’une gare : eux veulent braquer le coffre-fort mais s'avèrent incapables de l’ouvrir. Prenant le contrepied de son personnage de grande dame digne et distinguée, Stanwyck retrouve ce ton de comédie qui lui convenait si bien dans ses films avec Gary Cooper : effrontée, débrouillarde et même… sexy, elle affronte le chef des hors-la-loi, Warren Oates dans un duo du plus haut comique.

Car c'est bien de comédie qu'il s’agit ici et on sent bien que Miss Stanwyck s’est entendue à merveille avec Oates. Leur face à face est extraordinaire et fait parfois penser à « AFRICAN QUEEN ». Lui obtus, mal embouché, pas très futé, elle amusée, presque touchée par tant de stupidité et de maladresse. Car à l’instar des Dalton, ces trois ploucs sont « plus bêtes que méchants » et même lorsqu’ils prennent nos héroïnes en otages, le ton ne s’assombrit pas. Stanwyck finit même par aider Oates à dynamiter le coffre pour éviter qu'il ne se blesse ! Le syndrome de Stockholm traité de façon inattendue…

BIG VALLEY oates

C'est extrêmement bien écrit, admirablement joué et on regrette que ce ton qui sied si bien à la comédienne ait été si peu utilisé au fil des épisodes de « LA GRANDE VALLÉE » où elle s’efface généralement derrière ses enfants. Un vrai petit bijou !

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 06:00

Depuis ses fulgurants débuts dans « GIRLFIGHT » où elle jouait une boxeuse latina, Michelle Rodriguez a tourné une trentaine de films, la plupart du temps dans des rôles de ‘tough girls’ qui lui ont acquis un statut d’actrice-culte.

Qu'elle conduise des bolides dans « FAST AND FURIOUS », qu'elle soit soldat dans « RESIDENT EVIL », « AVATAR » ou « WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES » ou qu'elle joue les révolutionnaires borgnes dans « MACHETE », Michelle ne cesse de ravir les fans de cinéma d’action.

Aujourd'hui, elle fête ses 33 ans. Happy birthday, Michelle.

RODRIGUEZ anniv

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 16:46

HOMMES VEGAS (1)Sur le papier, « LES HOMMES DE LAS VEGAS » avait tout pour plaire : copro franco-hispano-italienne, c'est un ‘caper’ à la mode des sixties qui réunit un cast des plus hétéroclites : les vétérans du film noir à la française Jean Servais (en clin d’œil à « DU HOMMES VEGASRIFIFI CHEZ LES HOMMES »), Georges Géret (en braqueur gay !), Armand Mestral et Roger Hanin (en parrain de Vegas !), une pin-up internationale : Elke Sommer, deux grandesHOMMES VEGAS (2) gueules américaines : Lee J. Cobb et Jack Palance et un jeune premier à la mode : Gary Lockwood, l’astronaute de « 2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE ».

La première heure séduit par ses côtés ultra-kitsch, ses grosses bagnoles, son goût du ‘high-tech’ (ah ! l’informatique de 1968 !), sa BO qu’on dirait piquée dans un vieux De Funès et ses acteurs multinationaux (mal) doublés en anglais. C'est une fête du second degré. Et puis, une fois le braquage de fourgon consommé, reste tout de même une heure à tuer. Le camion est enterré dans le sable du désert pendant que tout le monde le recherche au-dessus, mais hélas, le film tout entier HOMMES VEGAS (3)s’est enlisé avec lui. Il ne se passe rigoureusement plus rien, hormis des va-et-vient, des dialogues poussifs dans des bureaux, même les fusillades ne parviennent pas à maintenir éveillé. La faute certainement à un manque total de caractérisation des protagonistes dont aucun ne suscite l’intérêt ou l’empathie. Même Palance, tout surpris de se trouver du bon côté de la loi, est complètement transparent en flic des assurances. Cobb grimace beaucoup en méchant capitaliste et leurs deux ou trois face à faces sont d’une fadeur déconcertante. Réunir deux des plus grands cabotins du cinéma U.S. pour leur demander… ça ?

« LES HOMMES DE LAS VEGAS » est donc un film de copiste, pompant allègrement dans « L’INCONNU DE LAS VEGAS » et les célèbres ‘capers’ anglais de l’époque, sans en avoir le clinquant et l’ironie. Ce ne sont pourtant pas les moyens qui ont manqué, apparemment. Juste l’inspiration.

HOMMES VEGAS (4)

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 08:58

LEGENDE JESSE JAMES (3)Malgré la bêtise profonde de son titre français en total contresens (on n'ose croire qu'il s'agisse d'ironie !), « LA LÉGENDE DE JESSE JAMES » est une version excessivement réaliste du mythe du hors-la-loi américain. Tellement réaliste d'ailleurs, qu’on en vient àLEGENDE JESSE JAMES (1) adhérer à 100% au vieil adage de Ford, quant à la réalité et la légende, en l’adaptant un peu : quand la réalité est ennuyeuse et cafardeuse, filmez plutôt la légende !

Ce néo-western situé dans le courant démythifiant des seventies, souffre d'un manque de structure et de rythme absolument rédhibitoire, qui en rend la vision pénible. Le LEGENDE JESSE JAMES (2)scénario part en tous sens, s'attarde par exemple pendant de longues minutes sur un match de baseball grotesque et hors-sujet ou sur des personnages secondaires (la petite vieille collectionneuse de poupées) abstraits et oiseux, et bâcle ses rôles principaux. Si Cliff Robertson, acteur incolore s'il en fut, n’as pas la stature pour créer un personnage ‘bigger than life’ comme Cole Younger, Robert Duvall – malgré son temps relativement court de présence à l'image – est par contre un Jesse psychopathe et illuminé tout à fait original. À sa première apparition, il est assis sur des latrines de fortune, pantalon aux chevilles, au milieu des mouches en train de pérorer : difficile d'aller plus loin dans la démystification ! Idem pour les « superflics » de l'agence Pinkerton, réduits à l'état de clowns revanchards, constamment en retard et à côté de la plaque. On retrouve parfois le ton irrévérencieux et anti-establishment de « L’ÉTOFFE DES HÉROS », futur succès du réalisateur.

LEGENDE JESSE JAMES

Les seconds rôles savoureux annoncent ceux de « PAT GARRETT & BILLY THE KID » tourné l’année suivante et on retrouve d'ailleurs plusieurs comédiens communs aux deux films comme Matt Clark, Luke Askew, R.G. Armstrong ou Elisha Cook, Jr.

Mais Philip Kaufman n'est pas Peckinpah et « LA LÉGENDE DE JESSE JAMES » n'est qu'un pensum interminable sans queue ni tête, dont on peut remettre la nécessité en question. Huit ans plus tard, et dans une tonalité pas si éloignée, Walter Hill saura réussir son « LONG RIDERS », relatant exactement les mêmes événements.

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 06:09

Stakhanoviste du second rôle à partir de la fin des années 40, le massif et toujours fiable Gene Evans est surtout connu pour ses films avec Sam Fuller : « J'AI VÉCU L’ENFER DE CORÉE », « LE DÉMON DES EAUX TROUBLES », « SHOCK CORRIDOR », etc.

Dans un énorme filmo, on s’en souvient en assassin dans « LES BRAVADOS », en père torturé à mort de McQueen dans « NEVADA SMITH », en vieil ami de Billy dans « PAT GARRETT & BILLY THE KID ».

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 89 ans. Happy birthday, Gene.

EVANS anniv

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 16:14

Le visiteur de « WWW » aura du mal à ne pas ressentir de sympathie envers « HOBO WITH A SHOTGUN » : dès le générique-début, le film est un hommage appuyé à… Charles Bronson ! Le héros, un clochard sorti des années 30 arrive sur un train de marchandise comme dans « LE BAGARREUR ». Que fait-il dans son wagon ? Il joue de l’harmonica ! Et il HOBOporte le bonnet de laine noire du « JUSTICIER DANS LA VILLE 2 ». Sans compter évidemment le reste du film qui est un démarquage de « LE JUSTICIER DE NEW YORK ».

Avec ses couleurs saturées de vieille VHS pourrie, le film est une montagne de mauvais goût, d’excès adolescents, de délires de ‘geek’ amoureux de jeux vidéo. Oui, c'est un film de ‘vigilante’, mais on est à mille lieux de « DEATH SENTENCE » ou « HARRY BROWN ». Plongeant tête baissée dans le look BD, le ‘gore’ le plus vomitif, le sang par hectolitres et la tripaille en vrac, « HOBO WITH A SHOTGUN » ne peut être apprécié qu’en connaissance de cause. Ça n’a rien, ni de près ni de loin, d’un bon film. Ni même d’un polar. C'est un long clin d’œil, une sorte de bande-annonce de 90 minutes qui réunit tout ce qu’on peut trouver de plaisir coupable dans le cinoche des années 70 et 80. Autant dire qu’après une demi-heure de mutilations, de passages à tabac, de décapitations, de gamins passés au lance-flammes, on finit par tourner un peu en rond et à ressentir un léger manque dans l’écriture.

Fort heureusement, la présence iconique de Rutger Hauer aide à avaler le brouet. Massif, ridé comme un vieux cuir, crasseux et l’œil fou, il compose un personnage instantanément identifiable, un mélange de Paul Kersey et Terminator, un « man with no name » dont on ignore tout et qu’on peut imaginer débarquant directement des seventies dans un monde virtuel auquel il tente de redonner un peu de chair (et surtout de sang) à coups de fusil à pompe. L’acteur a un tel métier, qu'il parvient à insuffler un soupçon d’émotion dans sa relation à la jeune prostituée, au milieu des fusillades et des éclaboussures sanglantes.

Film de fan, pochade décomplexée et nostalgique d’un certain cinéma, « HOBO WITH A SHOTGUN » peut s’apprécier avec une bonne dose d’indulgence complice.

HOBO (1)

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 13:29

LANCASTER (4)Ex-acrobate de cirque au jeu extrêmement physique, Burt Lancaster décroche d’abord des rôles de brutes sensuelles : le malfrat résigné dans « LES TUEURS » ou « POUR TOI, J'AI TUÉ », le forçat haineux dans « LES DÉMONS DE LA LIBERTÉ », ou de pirates pour rire : « LE CORSAIRE ROUGE », « LA FLÈCHE ET LE FLAMBEAU », avant de prendre enLANCASTER (1) main son destin de star en devenant son propre producteur.

Son jeu volontiers outrancier, parfois LANCASTER (3)en ‘show-off’ éhonté est pourtant des plus versatiles et lui permet d’endosser les personnalités les plus variées. Parfois convaincant dans le contremploi : le prince sicilien vieillissant dans « LE GUÉPARD » et parfois moins : le guerrier insoumis de « BRONCO APACHE » ou le résistant français dans « LE TRAIN » mégot maïs en option.

Parmi ses bons rôles : le cowboy aux poings gantés dans « LA VALLÉE DE LA VENGEANCE », l’alcoolique grisonnant de « REVIENS, PETITE SHEBA » (où il a vingt ans de moins que son personnage), le sergent viril dans « TANT QU’IL Y AURA DES LANCASTER (2)HOMMES », le bandit aux dents blanches sans foi ni loi de « VERA CRUZ », le camionneur italien hilare de « LA ROSE TATOUÉE », le trapéziste aigri dans « TRAPÈZE », l’officier sous-tension de « L’ODYSSÉE DU SOUS-MARIN NERKA », le forain mytho dans « LE FAISEUR DE PLUIE », l’austère Wyatt Earp de « RÉGLEMENTS DE COMPTES À OK-CORRAL », le chroniqueur ignoble dans « LE GRAND CHANTAGE », le prédicateur cabotin de « ELMER GANTRY, LE LANCASTERCHARLATAN » (peut-être son plus beau rôle, en tout cas le plus archétypique), le procureur tenace dans « LE TEMPS DU CHÂTIMENT », le forçat ami des oiseaux dans « LE PRISONNIER D’ALCATRAZ », le fermier héroïque dans « LE VENT DE LA PLAINE », le général fascisant dans « 7 JOURS EN MAI » (où son affrontement final avec Fredric March est un véritable cours d’art dramatique), le nazi dans « JUGEMENT À NÜREMBERG », le dynamiteur rigolard dans « LES PROFESSIONNELS », le trappeur ignorant dans « LES CHASSEURS DE SCALPS », le quinqua nageant de piscine en piscine dans le film-culte « THE SWIMMER », l’acrobate du ciel suicidaire dans « LES PARACHUTISTES ARRIVENT ! », le directeur de l’aéroport de « AIRPORT ».

Lancaster accepte le vieillissement et trouve à l’âge mûr des personnages à sa mesure : le marshal mexicain bourrelé de remords de « VALDEZ », le shérif inhumain de « L’HOMMELANCASTER2 DE LA LOI », le pisteur fatigué de « FUREUR APACHE », l’espion au bout du rouleau de « SCORPIO », le prof calqué sur le réalisateur Visconti lui-même dans « VIOLENCE ET PASSION », le comploteur de Dallas dans « EXECUTIVE ACTION », l’officier au Vietnam dans « LE MERDIER », le ‘padrone’ gâteux de « 1900 », le malfrat pitoyable de « ATLANTIC CITY », le savant fou de « L’ÎLE DU DR. MOREAU », le général faux-jeton dans « LE PONT DE CASSANDRA », le directeur de la CIA dans « OSTERMAN WEEK-END », le PDG excentrique de « LOCAL HERO », le grand-père mourant de « ROCKET GIBRALTAR » et le vieux gangster têtu de « COUP DOUBLE ».

Son ultime rôle au cinéma est un émouvant adieu, le docteur aimé de tous dans « JUSQU’AU BOUT DU RÊVE » où Lancaster est bouleversant de fragilité. « You were good », lui dit Ray Liotta, juste avant que Lancaster ne disparaisse dans un champ de maïs. Peut-on rêver plus beau départ ?

LANCASTER (5)

À noter que Lancaster apparaît en ‘guest’ dans « LE DERNIER DE LA LISTE » déguisé en grosse bonne femme et qu’il joue un bijoutier dans « LA BOUTIQUE DE L’ORFÈVRE », seul film écrit par… Jean-Paul II !

Lancaster apparaît tard à la TV, mais y trouve de grands rôles : Moïse dans « MOSES THE LAWGIVER », un rédac-chef sans foi ni loi dans « SCANDAL SHEET » (clin d'œil au « GRAND CHANTAGE »), Shimon Peres dans « VICTOIRE À ENTEBBÉ », le vétéran de l’aviation de « ON WINGS OF EAGLES », le rôle-titre de « BARNUM », un prélat dans « MARCO POLO », le patriarche allemand de « SINS OF THE FATHERS », le cardinal de « I PROMESSI SPOSI », le savant de « CONTRÔLE », le touriste infirme de « VOYAGE OF TERROR : THE ACHILLE LAURO AFFAIR », un avocat Sud-Africain dans « SEPARATE BUT EQUAL », le père dans « PHANTOM OF THE OPERA ».

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 06:00

Danseuse de formation, Neile Adams n’a tourné qu’une petite vingtaine de films et téléfilms, mais elle est surtout connue pour avoir été la première épouse de Steve McQueen. Elle lui consacra d'ailleurs l’ouvrage « MY HUSBAND, MY FRIEND » et participe régulièrement à des émissions ou reportages sur lui.

Elle a tourné dans un « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE » à ses côtés. Au cinéma, on ne la remarque vraiment que dans « LES POULETS » où le temps d’une séquence, elle joue la femme sourde-muette de Carella.

Aujourd'hui, elle fête ses 79 ans. Happy birthday, Neile.

ADAMS anniv

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