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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 06:28

MY 6 (1)Charles Bronson fut un des « 7 MERCENAIRES » et un des « 12 SALOPARDS », mais dans « MES 6 FORÇATS » tourné en 1952, il était bel et bien forçat, ce qui n'a rien d'étonnant en soi, mais hélas pas un de ceux mentionnésMY 6 2 dans le titre.

Dans cette inoffensive semi-comédie vaguement documentaire sur l’univers carcéral réalisée par l’argentin Hugo Fregonese, Bronson fait une quasi-figuration muette, hormis dans une courte séquence où le gentil psy œuvrant pour réformer le système pénitentiaire, vient faire passer un test à quelques prisonniers. Il commence par leur demander d’écrire des renseignements personnels sur un papier, « rien de spécifique ». À quoi Bronson, manifestement pas très futé, lui rétorque d'une voix de canard : « Euh… Ça veut dire quoi ‘spéficique’, doc ? ». Son voisin de banc – de caractère taquin – lui répond alors : « C'est un océan, Jocko ! ». Rires gras et bousculade virile.  

Ensuite, Bronson demande s’il peut utiliser son propre stylo pour remplir le formulaire. Et puis… Ça dégénère en bagarre générale.

On revoit le jeune ‘Charley’ çà et là au cours du film, à l’arrière-plan, aux côtés du caïd Gilbert Roland, il participe même à la tentative d’évasion au côté de John Marley et c'est à peu près tout.

MY 6

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 06:06

Millie Perkins fut très émouvante à ses débuts dans le rôle-titre du « JOURNAL D’ANNE FRANK » mais n’a jamais retrouvé de telle opportunité à l’âge adulte. Elle est pour Monte Hellman, l’aventurière énigmatique de « LA MORT TRAGIQUE DE LELAND DRUM » et la fille de fermier taciturne dans « L’OURAGAN DE LA VENGEANCE ».

Elle est une mère célibataire abrutie de travail dans « COMME UN CHIEN ENRAGÉ » et ne fait que passer en maman du héros dans une scène d’hôpital de « WALL STREET ». Millie Perkins est touchante dans le rôle de la survivante de la famille juive détruite par le KKK dans « L’HÉRITAGE DE LA HAINE » et joue la mater familias dans « ADIEU CUBA ». Sa dernière apparition à l’écran date déjà de plusieurs années : quelques épisodes du ‘soap’ « LES FEUX DE L’AMOUR » !

Aujourd'hui, elle fête ses 75 ans. Happy birthday, Millie.

MPERKINS

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 06:47

Installé à Rome après une petite carrière U.S. souvent dans les productions Corman, Frank Wolff apparaît dans bon nombre de séries B internationales dans les sixties.

Il est cowboy dans « THE WILD AND THE INNOCENT », joue l’Arménien de « AMERICA ! AMERICA ! », un G.I. dans « SKI TROOP ATTACK », Praximède dans « ATLAS », un sergent dans « SITUATION DÉSESPÉRÉE… MAIS PAS SÉRIEUSE », le gendre de Mussolini dans « LE PROCÈS DE VÉRONE », un militaire israélien dans « JUDITH », un Cro-Magnon dans « QUAND LES FEMMES AVAIENT UNE QUEUE », un capitaine mexicain dans « PANCHO VILLA », le mari encombrant dans « SIN ». Son rôle le plus important demeure ‘Pisciotta’ le compagnon d’armes de « SALVATORE GIULIANO ».

WOLFF

Wolff apparaît dans plusieurs ‘spaghetti westerns’ : le shérif vantard dans « LE GRAND SILENCE », le bad guy de « DIEU PARDONNE… MOI PAS », le hors-la-loi truculent dans « LE FOSSOYEUR », le gardien de bagne de « TUEZ-LES TOUS ET REVENEZ SEUL », le pilleur de banques de « JE VAIS, JE TIRE ET JE REVIENS ».

Il restera surtout identifié au rôle de ‘Brett McBain’ dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », fermier Irlandais rouquin massacré avec toute sa famille par Henry Fonda. Rôle bref, mais dont on parle pendant tout le film.

À la TV, on l’aperçoit en bandit dans « RAWHIDE » et en homme de main dans « LES INCORRUPTIBLES », en soldat dans « TWILIGHT ZONE ».

S’il ne s’était pas donné la mort à l’âge de 43 ans, il aurait fêté aujourd'hui ses 85 printemps. Happy birthday, Frank. 

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 08:14

Le décès de Jeanne Cooper, star du ‘soap’ « LES FEUX DE L’AMOUR » a été très relayé par la presse et le web. Et ce triste évènement a eu une conséquence inattendue sur « WWW » puisque le blog a connu sa journée-record de fréquentation depuis sa création il y a maintenant bientôt quatre ans. et uniquement due aux visiteurs intéressés par les posts consacrés à la comédienne.

JCOOPER RECORD

C'est ainsi qu’hier, le Blog du West a connu pas moins de… 180% d’augmentation de fréquentation ! 1437 visiteurs ont consulté 3334 pages. C'est un bel hommage à Miss Cooper dont « WWW » propose à travers ses films des années 50 et 60, une image antérieure et plus séduisante que celle qui l’a rendue célèbre mondialement avec le personnage de ‘Katherine Chancellor’.

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 06:28

BOURGEOIS (1)En pleine mouvance de films de ‘vigilantes’ venue des U.S.A., Mario Monicelli décide d’en donner sa propre lecture, sans les artifices du polar et en autopsiant à fond le mythe du « justicier » tant adulé des foules.BOURGEOIS

« UN BOURGEOIS TOUT PETIT, PETIT » est une pure merveille d’intelligence, de férocité et de noirceur, qui nous prend d’abord gentiment par la main pendant une bonne moitié de son métrage en nous brossant un portrait de petit fonctionnaire borné, Alberto Sordi, qui ne rêve que d’une chose : voir son fiston adoré lui succéder au ministère. Pour cela, il est prêt à tout : lécher toutes les bottes, avaler des couleuvres, devenir franc-maçon si on le lui demande, n'importe quoi pour voir l’héritier suivre ses médiocres traces. Mais un jour, celui-ci prend une balle perdue lors d’un braquage et la vie d’Alberto va basculer.

La seconde moitié du film est d’une noirceur suffocante, atroce, sans une lueur d’espoir. Et si le pauvre père éploré se venge effectivement d’un des voyous de façon assez horrible et détaillée sans pitié pour le spectateur, les auteurs ne nous feront pas l’aumône de nous montrer Sordi en ‘vigilante’. Il le deviendra certainement, mais après le mot ‘FINE’. Pas de vengeance cathartique, pas de fusillades sanglantes, pas « d’entertainment », autrement dit. Pour Monicelli, un justicier ne peut être qu’un pauvre type qui a perdu la raison et n’a BOURGEOIS (2)trouvé que le meurtre pour combler le grand vide qu’est devenue son existence.

Sordi est absolument magistral, passant de la veulerie comique, de la vantardise ridicule à la pure tragédie. Ce qu'il fait dans la seconde partie du film est probablement ce qu'il a accompli de plus fort dans sa carrière. Face à lui, Shelley Winters est étonnamment crédible en épouse soumise, superstitieuse et finalement catatonique. Et une mention à l’excellent Romolo Valli en supérieur hiérarchique qui passe une bonne partie de son temps à gratter ses pellicules qu'il recueille dans un tiroir de son bureau.

Le grand cinéma italien a (presque) toujours été un savant dosage de comédie satirique aux limites du clownesque et de constat social âpre et sans concession. Ce film dur, cruel et magnifiquement intelligent en est un bel exemple. Une grosse baffe !

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 05:46

Dimitri Tiomkin est un des grands noms de la musique de films hollywoodienne. Il signa pas moins de 120 partitions au cours de sa longue carrière, la plupart de grosses productions. Parmi ses œuvres les plus mémorables : « LA VIE EST BELLE », « DUEL AU SOLEIL », « LA RIVIÈRE ROUGE », « LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS », « RÈGLEMENT DE COMPTES À OK-CORRAL », « ALAMO » ou encore « LES CANONS DE NAVARONE ». Beau palmarès…

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 119 ans. Happy birthday, Dimitri.

TIOMKIN

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 08:02

JEANNE COOPER
Pendant 40 ans et plus de mille épisodes, de liftings en brushings, contre vents et marées, Jeanne Cooper fut un pilier de l’increvable « soap » « LES FEUX DE L’AMOUR », dans le rôle de 'Katherine Chancellor' matriarche tyrannique et alcoolique au visage étrangementJEANNE COOPER (1) viril.

La réduire à ce seul rôle, serait oublier un peu vite que cette solide actrice a également une filmo de plus de 120 titres et qu'elle fut une assidue des westerns au cinéma ou à la TV, souvent dans des emplois de femme rude et endurcie ou de filles de saloon désabusées.

JEANNE COOPER (2)Jeanne Cooper débute d'ailleurs dans « LA BELLE ROUSSE DU WYOMING », elle est captive du fort assiégé dans « LE DÉSERTEUR DE FORT ALAMO », dirige le journal local dans « SHADOWS OF TOMBSTONE », tient le rôle de Belle Starr dans un épisode de « TALES OF WELLS FARGO », joue une entraîneuse amie de Randall dans un « AU NOM DE LA LOI », apparaît dans trois « CHEYENNE », deux « RAWHIDE », pas moins de cinq épisodes de « LA GRANDE CARAVANE », en épouse du général dans « LES COMPAGNONS DE LA GLOIRE ».

Dans « LE REPTILE », on l’aperçoit brièvement en prostituée, le temps de se dénuder devant le prude Henry Fonda qui refuse ses avances.
JEANNE COOPER2 

 

Remise en actu, en hommage à Jeanne Cooper qui vient de mourir, de ce post d'abord publié en décembre 2009.

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 06:00

Inspiré d’un ‘graphic novel’, « SIN CITY » a révolutionné l’art de filmer le style BD avec un culot et une imagination fous. Suivant le destin de trois personnages emblématiques, le film pèche bien sûr par un scénario décousu et pas toujours bien équilibré : cela semble trop court quand on suit l’hallucinant personnage créé par Mickey Rourke et un brin longuet quand il s’agit de Clive Owen. La présence de Bruce Willis banalise un peu l’ensemble, vu qu'il incarne un énième flic avec les éternelles mêmes mimiques, quel que soit le contexte.

Malgré ses nombreux défauts et inconsistances, « SIN CITY » coupe tout de même leSIN CITY souffle par la beauté barbare de son visuel. Chaque plan, chaque cadrage évoquent la couverture d’une « pulp fiction » des années 50, les visages sont déformés, monstrueux, le jeu entre couleur et noir & blanc est fabuleux, les scènes d’action sont stylisées jusqu'à l’abstraction. Pourtant, il faut avoir l’estomac bien accroché pour circuler dans cette métropole nocturne et pluvieuse, peuplée de serial killers cannibales, de ripoux immondes, de prostituées flingueuses. Frank Miller et Robert Rodriguez – qui cosignent la mise-en-scène – ne lésinent pas sur la torture, les sévices et les coups dans la gueule. Mais l’esthétique du traitement évite l’écœurement.

Les acteurs se sortent étonnamment bien de rôles tout-d’un-bloc taillés la masse et dont chaque réplique rappelle les ‘one liners’ des bandes-annonces. Rourke est extraordinaire en brute hideuse et (relativement) émouvante, prêt aux pires abjections par amour. Rosario Dawson et Jessica Alba sont joliment mises en valeur en fantasmes de chair et de sang, Rutger Hauer apparaît brièvement en archevêque perverti. Il y a beaucoup d’autres visages connus et appréciés, parfois méconnaissables, qui tiennent des rôles « extrêmes ».

Unique en son genre, car hormis quelques tentatives, son look n’a pas vraiment fait école depuis, « SIN CITY » est un trip d’esthète, une œuvre expérimentale et putassière à la fois, qui va jusqu'au bout de sa promesse. Seul petit bémol, la minceur d’un scénario inégal et bordélique qui émousse parfois l’intérêt et la curiosité et fait retomber le soufflé. Un gros bémol, en fait, mais qui ne parvient pas à gâcher la fête.

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 05:50

Si Albert Finney n’a tourné qu’une petite soixantaine de films, il a traversé le cinéma anglais et américain depuis les années 50, en s’essayant à tous les genres.

Il se fait remarquer en jeune prolo dans « SAMEDI SOIR, DIMANCHE MATIN », éclate avec le rôle-titre de « TOM JONES », forme un couple-culte avec Audrey Hepburn dans « VOYAGE À DEUX », apparaît méconnaissable en ‘Hercule Poirot’ dans « LE CRIME DE L’ORIENT-EXPRESS ». Il est flic dans l’excellent « WOLFEN », incarne le consul ivrogne dans « AU-DESSOUS DU VOLCAN », un caïd dans « MILLER’S CROSSING », le boss de « ERIN BROCKOVICH » et trouve plusieurs rôles impressionnants comme le père dans « 7 H 58, CE SAMEDI-LÀ ». Il apparaît à peine identifiable dans « SKYFALL » en vieux garde-chasse.

Aujourd'hui, il fête ses 77 ans. Happy birthday, Albert.

FINNEY

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 20:09

JCOOPER

Nous apprenons avec tristesse la mort à l'âge de 85 ans de Jeanne Cooper, excellente actrice de composition des années 50 qui tourna énormément de westerns cinéma ou télé à ses débuts, le plus souvent en entraîneuse au fort caractère.

Vedette depuis de longuess années du ‘soap’ « LES FEUX DE L’AMOUR », elle avait fini par faire oublier plusieurs décennies d'une belle carrière consacrée aux seconds rôles solidement campés et à la TV. R.I.P.

 

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