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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 08:39

Ancien acteur, ex-répétiteur sur les plateaux, Sydney Pollack avait fait ses classes de30 MINUTES réalisateur sur diverses séries télé. C'est Burt Lancaster qui l’aida à tourner son premier long-métrage en 1965. « 30 MINUTES DE SURSIS » (« LE FIL FRAGILE » en v.o.) est un suspense psychologique en « temps réel » où un bénévole de S.O.S. Amitié (Sidney Poitier) reçoit l’appel d’une femme désespérée (Anne Bancroft) qui vient d’avaler une surdose de somnifères. Il va tout faire pour la sauver.

Outre ces deux ‘poids-lourds’ oscarisés dont le face à face est des plus alléchants, le cast comprend également Telly Savalas dans un rôle de psy, Ed Asner en flic, Steven Hill en époux de la suicidée, Dabney Coleman (qui tournera souvent avec Pollack), H.M. Wynant et même George, le petit frangin de Savalas vu à ses côtés dans la série « KOJAK ».

Si on ajoute que le scénario est signé Stirling Silliphant et David Rayfiel (fréquent collaborateur du réalisateur), que la BO est l’œuvre de Quincy Jones et que les costumes sont dus à la légendaire Edith Head, on comprend mal pourquoi avec un tel sujet et une telle affiche, ce film soit si peu renommé et surtout pourquoi la vidéo ne lui a jamais donné une chance de réhabilitation.

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 11:18

KILLER ELITE« TUEUR D’ÉLITE » n’a jamais eu de chance. Déjà son titre français est mal traduit : en v.o. ce serait plutôt « L’ÉLITE DES TUEURS ». Pas tout à fait pareil ! Ensuite, s’il est édité en DVD dans à peu près toutes les zones et depuis longtemps, c'est dans des copies antiques, grisâtres et en Scope 4/3. Une hérésie ! Et pour finir, il est le plus souvent méprisé dans la filmo de Sam Peckinpah, un peu à la manière d’un « CONVOI » qui lui, le méritait davantage.

Sans être un chef-d’œuvre, « TUEUR D’ÉLITE » est un polar d’espionnage assez déjanté, faisant s’affronter un ex-superman de la CIA (James Caan) devenu infirme après la trahison de son co-équipier (Robert Duvall) et une bande de Ninjas encagoulés maniant le sabre. Le tout dans des décors hallucinants, comme ce cimetière de vaisseaux de guerre. Le scénario de Stirling Silliphant part en tous sens, mais le dialogue est souvent excellent (Caan appelle son complice Bo Hopkins « Le saint-patron des maniacodépressifs ») et les séquences d’action sont décoiffantes.

Ajoutons pour faire bonne mesure qu’au casting figurent également Burt Young, L’inévitable Mako, Arthur Hill et Gig Young. Que la BO est l’œuvre de Jerry Fielding et que le montage est supervisé par rien moins que Monte Hellman.

Il y a fort à parier que s’il ressortait aujourd'hui, proprement remastérisé et en Blu-ray, « TUEUR D’ÉLITE » redorerait bien vite son blason. On s’étonne même que Quentin Tarantino n’ait jamais déclaré solennellement que c'est un de ses « films préférés ».

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 12:02

Étrange que la 20th Century-Fox n’ait jamais édité en DVD leur production de 1952 « DUELDUEL FORET DANS LA FORÊT ». D’abord parce que c'est un film assez spectaculaire sur les incendies gigantesques dévastant le Montana et la vie des pompiers formés à ces missions périlleuses. Une sorte d’ancêtre à « BACKDRAFT » en quelque sorte. Bien sûr, le film est signé Joseph M. Newman ce qui ne dit pas grand-chose à grand-monde, mais il faut savoir que toutes les séquences d’incendie ont été réalisées en seconde équipe par un Henry Hathaway non-mentionné au générique, ce qui est plutôt gage de qualité. Tourné dans un beau TechniColor, le film bénéficie également d’un générique assez riche : Richard Widmark, récemment sorti de ses rôles de psychopathes, joue ici un capitaine des pompiers amnésique à la suite d’un accident qui a coûté la vie à son partenaire. À ses côtés, Jeffrey Hunter qui l’accuse d’avoir agi lâchement, Constance Smith, le jeune Richard Boone, Warren Stevens, et – pour la bonne bouche – deux quasi-figurants jouant des ‘firemen’ héroïques : Richard Crenna dont c'est le premier film et Charles Bronson qui n’a qu’une « réplique », quand répondant à l’appel, il clame son propre nom : « Neff ! ».

« DUEL DANS LA FORÊT » était jadis passé à la télévision française, mais il est aujourd'hui complètement introuvable, quel que soit le continent.

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 11:56

JERICHO MILE (1)À l’instar du « DUEL » de Spielberg, « COMME UN HOMME LIBRE » (1979) est un téléfilm qui connut une sortie en salles en Europe, et particulièrement en France où il rencontra un beau succès, révélant le talent de Michael Mann au grand public.

Ce film de prison inspiré de faits réels, conte l’histoire de Rain Murphy (Peter Strauss à contremploi dans le rôle de sa carrière) un taulard violent et illettré, qui s’entraîne seul à courir dans la cour du pénitencier. Il tentera en vain deJERICHO MILE s’inscrire aux Jeux Olympiques, mais devant le refus des institutions, pulvérisera les records tout seul dans son coin, son chrono à la main, sous le regard des détenus auxquels il a rendu malgré lui une forme de dignité. Aux côtés d’un Strauss littéralement habité, on voit également Brian Dennehy en caïd de la prison, Ed Lauter, Geoffrey Lewis, Billy ‘Green’ Bush et William Prince.

Film émouvant et volontiers lyrique, « COMME UN HOMME LIBRE » est inédit en DVD hormis en Hollande dans une édition très basique. Vu la réputation de Mann et le peu de films qu'il a signé, il serait peut-être judicieux d’exhumer ce premier effort déjà remarquable, qui mériterait d’être (re)découvert par ses admirateurs d’aujourd'hui. Tout comme « LA FORTERESSE NOIRE » que nous réclamions il n’y a pas si longtemps…

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 08:45

PAROLE HOMMEEn 1976, Peter H. Hunt ex-monteur et réalisateur de seconde équipe des 007, a tourné en Afrique du Sud (et en plein apartheid) « PAROLE D’HOMME » un gros film d’aventures britannique. Monté sur le duo Roger Moore-Lee Marvin, le film est bâti sur un scénario à la « AFRICAN QUEEN » : un braconnier anglais s’associe à un baroudeur yankee pour détruire un vaisseau de guerre allemand en pleine WW1.

Le film est édité et réédité un peu partout en DVD, même en France. On le trouve en Angleterre, en Allemagne, en Espagne. Partout ! Seulement voilà, à sa sortie « PAROLE D’HOMME » était en format CinémaScope et durait 2 H 30. Et les copies disponibles aujourd'hui sont toutes recadrées en 1.78 :1. et ne durent plus que 1 H 54 environ. Parfois moins. Même le DVD proposé sur Amazon.uk indiquant à peu près la bonne durée, propose en fait le montage tronqué habituel.

Le film a reçu un accueil mitigé mais a ses défenseurs. Quoiqu’il en soit, comment juger un film quel qu'il soit, lorsqu’il en manque plus d’une demi-heure ? Il serait donc heureux qu’un éditeur ait un jour l’idée de retrouver une copie intégrale, l’époussète un peu et l’édite proprement, pour qu’on puisse se faire une petite idée.

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 09:27

OUTFIT« WE WANT OUR DVD ! » s’exclame aujourd'hui l’excellent site américain « CinemaRetro », concernant le polar « ÉCHEC À L’ORGANISATION » réclamé voilà déjà un moment par « WWW ».

C'est bon parfois de se sentir épaulé dans sa quête… En allant jeter un coup d’œil sur le lien ci-dessous, vous pourrez vous faire une petite idée de la sèche méchanceté de ce film ‘hard boiled’ moins stylé mais aussi percutant que « LE POINT DE NON-RETOUR » de Boorman, grâce à un extrait bien saignant avec Robert Duvall. Oui, décidément, nous aussi on veut notre DVD !!!

 

http://www.cinemaretro.com/index.php?/archives/4869-WE-WANT-OUR-DVD!-THE-OUTFIT-MGM,-1974-STARRING-ROBERT-DUVALL.html

 

(sur la photo : Richard Jaeckel et Sheree North en « rednecks » dangereux)

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 13:08

Aujourd'hui, « WWW » ajoute à sa longue liste de réclamations plusieurs titres d’un seulEDGAR POE coup : « NELLA STRETTA MORSA DEL RAGNO », « DRACULA IM SCHOLß DES SCHRECKENS » (« DRACULA DANS LE CHÂTEAU DE LA TERREUR » !), « AND COMES THE DAWN… BUT COLORED RED » (« ET VINT L’AUBE… MAIS TEINTÉE DE ROUGE »), et en français : « EDGAR POE CHEZ LES MORTS-VIVANTS », « LE PRISONNIER DE L’ARAIGNÉE », « LES FANTÔMES DE HURLEVENT » et, allons-y franco :  « DANS LES GRIFFES ROUGES DES FANTÔMES DE HURLEVENT ».

Non, il ne s’agit pas d’un coffret regroupant toute une série de films d’horreur, mais d’une liste non-exhaustive des titres du seul et même film !

Tourné en 1971 par Antonio Margheriti (alias Anthony M. Dawson), ce film d’horreur raconte le pari que fait un journaliste américain (Tony Franciosa) avec Edgar Poe en personne (Klaus Kinski en ‘guest’) de passer la nuit dans un château hanté. Il y assistera à quelques meurtres sanglants et y croisera Angélique Marquise des Anges (alias Michèle Mercier). Également au générique Karin Field et Peter Carsten. Le scénario est cosigné par Bruno Corbucci (frère de…) et la BO écrite par Riz Ortolani.

Encore un film baroque et oublié, qu'il faudra bien surveiller s’il sort un jour en DVD, car il y a fort à parier que ce sera sous un autre titre !

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 12:00

TARGET ZERO (1)Puisque c'est aujourd'hui l’anniversaire de L.Q. Jones, exhumons un de ses premiers films : « 10 HOMMES POUR L’ENFER » un film de guerre tourné en 1955 par le grand Harmon Jones (« GORILLA AT LARGE » !).

Pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre ? Certainement pas à cause de son scénario, centré sur les efforts d’un groupe de G.I.s et de soldats anglais tâchant de regagner le front en pleine guerre de Corée. Encore moins pour les moyens mis en œuvre, puisqu’il s’agit d’une série B tournée dans les collines de L.A., et encore moins pour la love story plaquée là-dessus, histoire d’aguicher un public féminin. Non, s’il faut déterrer « 10 HOMMES POUR L’ENFER », ce sera uniquement pour son casting.

Car notre ami L.Q. est plutôt bien entouré : en capitaine courageux et responsable, Richard Conte sort de ses rôles de gangsters ‘italo’. Sa troupe est composée de Charles Bronson en sergent gueulard mais bien brave au fond, Chuck Connors, le futur producteur Aaron Spelling, l’incorruptible Abel Fernández. Sans compter que L.Q. côtoie pour la première fois Strother Martin, qui sera son acolyte dans plusieurs classiques de Peckinpah.

Notons que le scénario est tout de même signé James Warner Bellah, responsable de plusieurs John Ford et que la BO est l’œuvre de David Buttolph.

TARGET ZERO

Le film est introuvable en DVD, hormis en Allemagne sous le titre « SPERRFEUER AUF QUADRANT ZERO », dans une copie floue et probablement tirée d’une VHS et… en doublage allemand uniquement. Bronson s’y retrouve en tête d’affiche et sa tête (moustachue !) remplace celle de Conte sur le poster U.S. ci-contre.

Une petite édition dépoussiérée serait donc sympathique.

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 18:11

Bette Davis est considérée comme une des plus grandes comédiennes du cinéma américain.STRANGERS Des années 30 jusqu'à sa mort, elle a tout tenté, tout osé même la monstruosité avec « QU’EST-IL ARRIVÉ À BABY JANE ? ». Gena Rowlands, de 22 ans sa cadette a eu une carrière totalement différente, se faisant connaître grâce aux films indépendants de son mari John Cassavetes et sa personnalité ‘borderline’ loin de tout cliché hollywoodien.

Les deux grandes dames ont tourné ensemble en 1979 dans un téléfilm intitulé « STRANGERS : THE STORY OF A MOTHER AND DAUGHTER », signé Milton Katsulas. Atteinte d’un mal incurable, Gena venait rendre visite à sa mère perdue de vue depuis des années, pour s’installer chez elle et y mourir.

Pas une comédie, donc ! Mais on imagine les étincelles provoquées par la rencontre des deux monstres sacrés. Autour d'elles des vétérans du second rôle comme Ford Rainey, Royal Dano ou Whit Bissell.

Eh bien ce face à face n’a apparemment jamais été édité en vidéo, encore moins en DVD, il ne repasse jamais à la TV. Cela doit cesser !

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 07:55

SARAHEn 1991, Glenn Close et Christopher Walken, connus pour leurs rôles de psychopathes de tous poils apparaissent côte à côte dans le téléfilm « LA NOUVELLE VIE DE SARAH », réalisé par Glenn Jordan, d'après un roman de Patricia MacLachlan. Qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? C'est simple : Walken – quasiment méconnaissable – y joue un fermier fruste et veuf et Close sa seconde épouse « par correspondance » qui vient s’installer à la ferme pour l’aider à élever ses deux enfants. À priori, on ne les aurait pas vus dans ces emplois-là ! Ce joli mélodrame rural situé dans l'Ouest en 1908 connut un énorme succès d’audience aux U.S.A.

Deux ans plus tard, c'est le vétéran Joseph Sargent qui réalise « LE COMBAT DE SARAH », inspiré cette fois d’un scénario original. Nos gentils fermiers luttent à présent contre une terrible sècheresse qui va peut-être les séparer.

En 1999 « LES DÉCHIREMENTS DU PASSÉ » à nouveau signé Glenn Jordan vient clore ce qui est devenu un tryptique. Et comme cerise sur le gâteau, qui joue le pôpa de Walken ? Jack Palance lui-même. Un autre ‘méchant’ dans un rôle de brave papy qui lui est peu familier. De retour plusieurs décades après avoir abandonné les siens, ‘Jack the knife’ va devoir les apprivoiser pour n’être pas rejeté et laissé à sa misère.

La BO est signée du talentueux David Shire, les trois téléfilms ont reçu d’excellentes critiques lors de leur diffusion. Alors pourquoi cette trilogie est-elle encore inédite en DVD ?

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