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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 13:58

Rappelons à l’amateur de westerns et d’analyse « sérieuse », que la vénérable et très austère revue « POSITIF » a consacré lors de l’été 2003, tout un dossier d’une soixantaine de pages à notre genre préféré, intitulé « FIGURES DU WESTERN ».

On y trouve des textes sur les Indiens, sur la femme dans l'Ouest, sur… la poussière, sur Gary Cooper et Budd Boetticher, sur Anthony Mann, Henry Fonda et James Stewart, et sur l’art du montage chez Sergio Leone (par Jean-François Giré).

Bref, rien que des sujets passionnants, intelligemment développés.

Pour info, il s’agit du numéro double 509/510. Sûrement possible à dénicher...

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 13:47

L’excellente revue américaine « CINEMA RETRO », consacrée au cinéma populaire des années 60 et 70, et paraissant de façon bimestrielle depuis quelques années, vient de sortir avec à son sommaire, un acteur-culte dont nous parlions tout récemment : Lee Marvin, dans une interview inédite datant de 1974.
Qu’on se le dise…

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 11:22

Depuis l’énorme succès de « L’INSPECTEUR HARRY » aux U.S.A. en 1971, les ouvrages sur Clint Eastwood n’ont cessé de paraître à travers le monde. D’abord là-bas, puis peu à peu en Europe et particulièrement en France, où des critiques comme François Guérif, ont œuvré pour faire reconnaître la valeur d’Eastwood en tant que réalisateur, à partir de 1985. Le mépris condescendant de la presse spécialisée, s’est alors mué en adoration béate, jusqu'à ce que le journaliste Pascal Mérigeau affirme qu'il ne s’agissait « plus de critique, mais de fellation » !

Le premier livre est « CLINT EASTWOOD » de Stuart Kaminsky, sorti dans un format poche en 1974, et très intéressant, parce que vraiment écrit « à chaud », alors que l’image de l’acteur-réalisateur était encore « en chantier ».

Suivirent dans le désordre « THE FILMS OF CLINT EASTWOOD » chez Citadel Press, « THE MAN WITH NO NAME », basé sur une émission TV, un « CLINT EASTWOOD » de Christopher Frayling, spécialiste mondial de… Sergio Leone. Richard Schickel critique respecté et ami de Clint, signa « CLINT EASTWOOD – A BIOGRAPHY », très complet mais légèrement partisan, auquel répondit aussitôt « CLINT – THE LIFE AND LEGEND », de Patrick McGilligan, tout aussi documenté, mais beaucoup moins consensuel. La lecture consécutive des deux est passionnante.

En France, on trouve le livre de Guérif, d’abord paru chez Henri Veyrier, puis chez Ramsay, des pavés de Patrick Brion, Michael Henry Wilson, Noël Simsolo, des poches chez J'ai Lu, une traduction de « CLINT EASTWOOD – LES IMAGES D’UNE VIE ». La liste est impressionnante…

L’intérêt d’une carrière aussi longue et variée, est que les livres ne se ressemblent jamais, selon l’année où ils ont été conçus, et que leur lecture donne des perspectives à chaque fois différentes du parcours de Mr. Eastwood.

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 18:36

Charles Bronson – anciennement Buchinsky – est devenu une superstar « bankable » à la fin des années 60, mais uniquement en Europe grâce à « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », mais aussi quelques polars franco-italiens qui ne voyagèrent pas jusqu'aux U.S.A. Il fallut attendre 1974 et le succès de « UN JUSTICIER DANS LA VILLE » pour que l’acteur devienne enfin prophète en son pays.

C'est pourquoi les ouvrages le concernant ne commencent à fleurir qu’à partir de 1975, alors qu'il était déjà dans le métier depuis 1949.

Les meilleurs d’entre eux sont le très documenté « CHARLES BRONSON SUPERSTAR » de Steven Witney et « THE FILMS OF CHARLES BRONSON » de Jerry Vermilye. « BRONSON ! » de W.A. Harbinson est très superficiel, « BRONSON » de David Downing est curieusement axé sur des films comme « SOLEIL ROUGE », ignorant d’autres plus importants, l’ouvrage allemand « BRONSON – DIE LEGENDE » est fort bien illustré, « BRONSON’S LOOSE » paru plus récemment se concentre sur la série des « DEATH WISH », et « CHARLES BRONSON – THE 95 FILMS AND 156 TELEVISION APPEARANCES » vise l’exhaustivité, même s’il manque encore quelques titres.

Au Japon est sorti dans les années 70 un beau livre d’images et en France, on ne trouve que le livre de Philippe Setbon « BRONSON », paru aux éditions PAC en 1977 puis 1984 complètement remanié. En 2011 paraît un livre de souvenirs assez superficiel mais instructif écrit par Harriett Tendler, la première épouse de l'acteur.

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 11:45

Parmi les héros de BD western, quelques uns n’ont pas survécu au-delà d’un seul et unique album. C'est la vie… Deux d’entre eux méritent pourtant qu’on y revienne, car ils sont à la fois très singuliers et étonnamment semblables.

« LES AVENTURES D’AL CRANE » paru en 1984 chez Dargaud, et signé par Lauzier au scénario, et le très regretté Alexis au dessin, raconte de brèves histoires, mettant en vedette un cowboy lâche, violeur, homosexuel, raciste, macho (et encore, on ne parle là que de ses qualités !), dynamitant les clichés du western classique. On peut avoir un faible pour « UNE ÉDUCATION D’HOMME », dans laquelle Al Crane a pour mission de faire un homme, d’un jeune garçon poète et sensible, qu'il corrompt complètement, jusqu'à en faire un clone de lui-même. Horriblement délectable !

« SNAKE – DOUBLE PAIRE », sorti en 1998 chez L’Écho des Savanes/Albin-Michel, et signé Bernet & Abuli, auteurs du fameux « TORPEDO », propose un « héros » dans la même veine, un coyote qui ressemble physiquement à un Clint Eastwood dégénéré, et qui évolue dans un Far West épouvantable, où l’on viole, tue, sodomise en plein saloon. À faire se retourner tous les « westerners » dans leur tombe.

Les deux albums présentent de nombreux points communs, tout particulièrement l’intrusion du sexe débarrassé de tout tabou, dans un univers qui en a toujours été exempt.

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 18:48

Au milieu des années 80, le critique new-yorkais Danny Peary a publié trois ouvrages intitulés « CULT MOVIES » aux éditons Fireside. Il a grandement contribué à populariser l’expression « film-culte », employée aujourd'hui à tort et à travers, et souvent à contresens. Peary a répertorié les films célèbres, obscurs, adulés des foules ou de quelques aficionados, mais qui ont tous pour point commun d’avoir marqué leur époque, influencé le 7ème Art, ou être unique en leur genre.

Curieusement, la longue liste, généreusement analysée au cas par cas, ne comporte pas beaucoup de westerns. Voici ceux que l’on peut compter dans les trois livres : « EL TOPO » (si on peut qualifier le film de Jodorowsky de western), « JOHNNY GUITARE », « L'HOMME DE L’OUEST », « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », « RIO BRAVO », « LA PRISONNIÈRE DU DÉSERT », « LA MORT TRAGIQUE DE LELAND DRUM », « L'HOMME DE L’ARIZONA », « LA HORDE SAUVAGE », puis dans le 2ème volume : « LA POURSUITE INFERNALE », et… c'est tout, et dans le 3ème : « LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES », « COUPS DE FEU DANS LA SIERRA ».


La liste n’est curieusement pas énorme, et depuis l’avènement de la vidéo grand public, postérieure à l’édition du triptyque, la plupart de ces films ont été accessibles à tous, et sont passés du stade de « cult-movie » à classique pur et simple.
Il semble qu’aujourd'hui, la liste de Mr. Peary serait probablement bien différente…

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 18:59

Le phénomène Steve McQueen est un des plus curieux de l’Histoire du 7ème Art. Comédien de films d’action, révélé par une série télé, plutôt décrié lors de son vedettariat par la critique dite « sérieuse », et connu pour ses cascades et films d’aventure, McQueen a connu une fin de carrière sans gloire, traînant derrière lui une réputation d’acteur capricieux et intraitable, qui a fini par lasser les plus endurants.

Pourtant, après sa mort survenue alors qu'il avait à peine 50 ans, le mythe a commencé à prendre naissance, pour ne jamais cesser de croître. Son image, tirée d’extraits de films comme « LA GRANDE ÉVASION » ou « BULLITT », sert pour des publicités, tous les jeunes comédiens se réclament de lui, et surtout des livres se mettent à sortir sur sa vie et sa carrière. Pas quelques livres, des dizaines de livres ! Partout dans le monde, année après année, qui lui sont entièrement consacrés, comme ceux de ses ex-épouses Neile Adams ou Barbara Minty, ou en partie comme celui d’une autre « ex », Ali MacGraw.

Sans compter les biographies plus ou moins sérieuses, plus ou moins documentées, qui ressassent toutes les mêmes anecdotes, hormis celle de Christopher Sandford, la plus « scandaleuse », qui décrit une scène stupéfiante : le jeune Steve, coiffant amoureusement les cheveux bouclés de James Dean, dans un loft à New York ! Josh Randall gay, on aura tout vu…

Dans la masse, il y a évidemment à prendre et à jeter, mais citons les plus connus : « THE FILMS OF STEVE McQUEEN » de Casey St-Charnez, centré sur sa carrière, « PORTRAIT OF AN AMERICAN REBEL » de Marshall Terrill très documenté, « MY HUSBAND, MY FRIEND » de Neile Adams-Toffel (qui va être adapté au cinéma !), de beaux albums-photos comme « LES IMAGES D’UNE VIE » et « THE LAST MILE » de B. Minty, qui se concentre sur les derniers mois de la vie de la star.

En France, plusieurs fascicules sont parus, particulièrement chez Taschen et Didier Carpentier, mais le plus sérieux est signé François Guérif, d’abord paru chez PAC puis chez Denoël. Cette liste est – nous le répétons – extrêmement sélective !

Au fait, qui pourrait incarner McQueen au cinéma ? À part Daniel Craig…

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 19:17

Tout amateur de cinéma, de fantastique, de DVD, de cinéma bis européen, de nanars introuvables, de détails sur des coupes effectuées par la censure, ne peut que connaître et adorer la revue « VIDEO WATCHDOG », éditée par Tim Lucas à Cincinnati, et trouvable en France dans certaines boutiques spécialisées.

Le bonhomme s’intéresse à tout, et particulièrement au western italien, qu'il référence scrupuleusement et critique savamment.
Ainsi, il y a quelques années, a-t-il publié une remarquable étude sur « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », signée Steven Lloyd, détaillant les différents montages du film, jusqu'à plus petit détail. L’article sur 18 pages, valait bien des ouvrages entiers sur Sergio Leone.

Depuis quelque temps, « VIDEO WATCHDOG » est devenu mensuel et en couleurs. Et c'est encore meilleur…

http://www.videowatchdog.com/home/home.html

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 19:15

Lee Marvin, malgré une carrière finalement décevante, a laissé une empreinte profonde sur le 7ème Art et le western en particulier. Sa personnalité explosive, faite de contradictions profondes, de traumatismes irréparables, de violence et d’humour, fascine encore les cinéphiles du monde entier. Le réalisateur John Boorman avec qui il tourna deux films, lui a consacré un documentaire « LEE MARVIN : A PERSONAL PORTRAIT » en 1998 et de nombreux comédiens américains se disent encore aujourd'hui, influencés par son style pourtant inimitable.

Curieusement et au vu de son parcours passionnant (il tourna tout de même avec Fritz Lang, John Ford, Marlon Brando, obtint un Oscar, enregistra un « tube » planétaire), peu d’ouvrages lui ont été consacrés. En 1978 (’80 en France) est sorti « LEE MARVIN » de Donald Zec, un ouvrage sympathique mais approximatif, insistant lourdement sur les aspects « sensationnels » du personnage au détriment de sa carrière. « LEE : A ROMANCE », écrit après sa mort par sa femme Pamela, est beaucoup plus touchant et déborde d’anecdotes et détails révélateurs, mais s’attarde hélas, beaucoup trop longtemps sur son procès avec son ex-compagne Michelle Triola qui occupe une grosse partie des pages.
« LEE MARVIN – HIS FILMS AND CAREER » de Robert J. Lentz, le plus récent, malgré une couverture peu attractive, est le plus complet et traite tous les films et téléfilms de Marvin, l’un après l’autre, mettant un point d’honneur à une réelle exhaustivité.

Il semble malgré tout, que l’ouvrage « définitif » sur cet immense acteur soit encore à paraître. Et à écrire, surtout !

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 08:16

« WINNER TAKES ALL », les mémoires du réalisateur anglais Michael Winner, vient de sortir en poche en Grande Bretagne, dans une version mise à jour.

Après des débuts fulgurants sur son sol natal, le bouillonnant Winner s’est fait internationalement remarquer par ses deux westerns en 1970 et ’71 : « L'HOMME DE LA LOI » et « LES COLLINES DE LA TERREUR », avant de devenir l'homme dont on parle grâce au succès de « UN JUSTICIER DANS LA VILLE ». La suite n’est qu’une succession d’échecs, de mauvais choix, de flemme aussi, apparemment. Depuis ces belles années, Winner est devenu critique gastronomique au « Sunday Times », où il signe sa chronique « Winner’s Dinners », et tourne des pubs.

Son livre parle très peu de mise en scène, de direction d’acteurs, d’ambition artistique, mais se focalise sur les ragots amusants, les anecdotes sur les stars, avec un certain esprit, et un bon sens du ridicule. On se délecte des colères homériques de Burt Lancaster qui a tenté de jeter Winner d’une falaise, de Charles Bronson passant l’aspirateur pendant que sa future ex-femme se crêpe le chignon avec Jill Ireland. Au milieu de portraits assez acerbes, Michael Winner passe du temps à tenter de réhabiliter l’image professionnelle d’un Brando ou d’une Faye Dunaway. Tout cela est fort sympathique, parfois drôle, mais il est vrai qu’on aurait parfois aimé en savoir davantage sur les productions de l’époque, la « vision » du réalisateur, son approche du genre western, puisque « L'HOMME DE LA LOI » fut lancé comme « le premier western réalisé par un Anglais ».

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