Un des films-phares de « WWW », le monumental « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » ressort en salles ce 21 juillet, dans une copie restaurée.

Il s’agit probablement de la version internationale du film et non pas de l’Italienne reconstituée à partir de la copie personnelle de Sergio Leone. Mais pour une génération qui n’a vu le film qu’en vidéo, c'est une belle occasion de comprendre pourquoi il représenta un tel séisme esthétique dans le paysage cinématographique de l’époque.

À noter que sur la nouvelle affiche, Jason Robards a perdu une place au profit du plus connu Charles Bronson !

Ce dimanche 6 juin, sur la chaîne du Câble TCM va être diffusé en prime time le beau western de Delmer Daves « L’AIGLE SOLITAIRE ».

S’il n’est pas tout à fait considéré comme un classique du genre, le film offre pas mal d’accroches : un CinémaScope glorieux, un scénario adapté d’évènements historiques et un beau cast d’où se détache nettement un jeune Charles Bronson de 32 ans, dans un rôle flamboyant de chef Indien insoumis.

Outre cette diffusion, « L’AIGLE SOLITAIRE » est également sorti ce mois-ci en DVD en Espagne sous le titre « TAMBORES DE GUERRA », alors qu'il est toujours inédit aux U.S.A.

Nous reviendrons bientôt sur ce film relativement méconnu dans l’œuvre de l’auteur de « LA FLÈCHE BRISÉE » et « 3 :10 POUR YUMA ».

Ce soir sur Arte, en ‘prime time’ « UN HOMME NOMMÉ CHEVAL » de Elliott Silverstein, l’ancêtre de « DANSE AVEC LES LOUPS », racontant l’intégration difficile (douloureuse, surtout !) de John Morgan, un lord anglais dans une tribu indienne. Un classique qui a légèrement vieilli dans son look, mais qui garde une grande partie de son impact.

Dommage que la chaîne n’ait pas prévu une soirée « cheval », puisque la vedette Richard Harris en a tourné deux sequels : le très bon « LA REVANCHE D’UN HOMME NOMMÉ CHEVAL » (1977) d’Irvin Kerschner et le moins convaincant « LE TRIOMPHE D’UN HOMME NOMMÉ CHEVAL » de John Hough (1986) dans lequel Harris ne faisait qu’une brève apparition.

Quoiqu’il en soit, le film original sera rediffusé jeudi prochain, plus tard dans la soirée… À redécouvrir.

Moins connus en France que « LES RIVAUX DE PAINFUL GULCH », l’album de Morris & Goscinny qu'ils ont inspiré, les Hatfield et les McCoy étaient deux familles rivales du Kentucky qui passèrent des années à se haïr et s’entretuer. Leurs noms sont devenus des symboles de vengeance aux U.S.A. et ils ont inspiré un téléfilm « THE HATFIELDS AND THE McCOYS » écrit et réalisé par Clyde Ware en 1975. Jack Palance incarnait ‘Devil’ Anse Hatfield, aux côtés de sa femme Virginia Baker et sa fille Brooke, et aussi de Steve Forrest, James Keach, Robert Carradine, Morgan Woodward, Richard Hatch.

Pourquoi revenir sur ce vieux téléfilm ? Parce qu’une rumeur persistante annoncerait le tournage imminent d’une nouvelle version cinéma de l’histoire, réalisée par l’auteur de « CRAZY HEART » et avec en têtes d’affiche deux Jesse James : Brad Pitt et Robert Duvall (reprenant très certainement le rôle de Palance).

Après le remake de « 100 DOLLARS POUR UN SHÉRIF », verrait-on pointer un début de revival du western ?

ÇA Y EST !!! LE CHEF DE GARE EST ENFIN OFFICIELLEMENT IDENTIFIÉ !

Cet acteur anonyme qui jouait au début de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST », qui avait un rôle important dans « MON NOM EST PERSONNE » et apparaît dans la version longue du « BON, LA BRUTE, LE TRUAND », ce vieillard rigolo qui agita le Web voici quelques mois et dont nul n’avait encore trouvé le patronyme, vient d’être démasqué.

Ce n’est autre que… Théo Van Cleef, le père de Lee Van Cleef, que celui-ci imposa amicalement à Sergio Leone alors qu'il était venu lui rendre visite en Espagne. Ce père, ancien fermier de son état, rêvait depuis toujours de faire ses débuts à l’écran. Séduit, Leone le fit tourner plusieurs fois, mais le vieil homme refusa d’être inscrit au générique pour ne pas faire d’ombre à son fils.

Poisson d’avril !